Déclaration des revenus 2016 : le site est ouvert, les détails à connaître

Déclaration des revenus 2016 : le site est ouvert, les détails à connaître

Télédéclaration « obligatoire », mais pas trop

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Sébastien Gavois

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Internet

12/04/2017 7 minutes
76

Déclaration des revenus 2016 : le site est ouvert, les détails à connaître

Le service pour déclarer ses revenus 2016 (impôts 2017) vient d'ouvrir ses portes et il sera accessible jusqu'au 23 mai au plus tôt. Pour rappel, un changement en profondeur se prépare avec l'arrivée du prélèvement à la source dès 2018.

Avec l'arrivée du printemps et des beaux jours, se profile également la déclaration de revenus. Les documents papier ont déjà été envoyés il y a quelques jours, et c'est maintenant au tour du site dédié d'ouvrir ses portes. Nous avons donc décidé de faire le point sur cette procédure, ainsi que sur les changements à venir pour l'année prochaine avec le prélèvement à la source.

Télédéclaration obligatoire pour certains, sauf conditions particulières

Comme ce fut le cas l'année dernière, la télédéclaration des revenus est « obligatoire » pour certains. L'administration fiscale explique en effet que ceux qui disposent d'un accès à Internet dans leur résidence principale et dont le revenu fiscal de référence de 2015 est supérieur à 28 000 euros doivent passer par Internet. Une limite qui passera à 15 000 euros l'année prochaine. À partir de 2019, tous les contribuables seront concernés.

Mais, cette année encore, il est précisé que si « vous n'êtes pas en mesure » de faire une déclaration en ligne, vous pouvez utiliser le formulaire papier. Un moyen de pousser un maximum de gens à opter pour la télédéclaration, tout en laissant un peu de marge à ceux qui ne sont pas à l'aise avec l'informatique.

impots déclaration

Dates limites du 23 mai au 6 juin

Comme toujours, la date limite pour remplir sa déclaration varie suivant les cas. Pour la version papier, elle est fixée au mercredi 17 mai 2017, y compris pour les résidents français à l'étranger. Sur Internet elle dépend du département de résidence :

  • Départements 01 à 19 : mardi 23 mai
  • Départements 20 à 49 (y compris la Corse) : mardi 30 mai
  • Départements au-delà de 50 à 974/976 : mardi 6 juin

Comme les années précédentes, les non-résidents sont soumis aux mêmes obligations que les résidents, et ils ont jusqu'au 23 mai pour effectuer leur déclaration en ligne.

Notez que le site des impôts ajoute qu'après « signature, vous pouvez modifier votre déclaration jusqu'à la date fixée pour votre département ». Pour cela, il suffit de vous reconnecter à votre espace personnel.

Par la suite, il faudra attendre le 1er août 2017 pour que le service « de correction en ligne de la déclaration d'impôt sur le revenu » ouvre ses portes. Celui-ci vous permettra d'apporter des modifications si, après avoir reçu votre avis, vous constatez une erreur.

L'avis définitif arrivera entre le 24 juillet le 7 septembre

Si vous êtes non imposable ou que vous bénéficiez d'une restitution, votre avis définitif sera disponible entre le 24 juillet et le 7 août dans votre espace client. Les versions papier seront envoyées entre le 9 août et le 4 septembre.

Pour les contribuables imposables, la mise en ligne de l'avis se fera entre le 31 juillet et le 21 août, tandis que la version papier arrivera entre le 7 août et le 7 septembre.

Comment créer un compte ?

Si vous vous connectez pour la première fois sur le site des impôts, il faudra créer un mot de passe afin d'accéder à votre espace personnel permettant d'effectuer la déclaration en ligne. Pour cela, plusieurs éléments sont nécessaires, comme l'explique le service public : 

  • Numéro fiscal : en haut de votre dernière déclaration de revenus reçue et sur votre dernier avis d'impôt
  • Numéro de déclarant en ligne : en haut de votre dernière déclaration de revenus
  • Revenu fiscal de référence : dans le cadre « Vos références » de votre dernier avis d'impôt sur le revenu

Un guide vous donnera les étapes à suivre afin de créer votre mot de passe (pensez à en choisir un suffisamment robuste). Un email vous sera envoyé à la fin de la procédure, avec un lien sur lequel il faudra cliquer pour valider la création. Attention, celui-ci n'est valable que pendant 24h, passé ce délai il faudra recommencer la procédure.

Ensuite, seuls le numéro fiscal et le mot de passe que vous avez créé sont nécessaires pour vous connecter.

Applications mobiles à jour, l'avis de situation disponible sur Android

Comme les années précédentes, l'application mobile « Impots.gouv » a droit à une mise à jour et passe en version 2.6.0. Les notes de versions sur Android et Windows Phone indiquent qu'il est question de la « prise en compte des nouveautés fiscales », ainsi que de « l'amélioration de l'affichage pour les écrans à haute résolution (HD) ».

Petite subtilité sur Android : la « mise à disposition, en fin de déclaration, d'un avis de situation déclarative à l'impôt sur le revenu ». Pour rappel, cette fonctionnalité avait été inaugurée l'année dernière dans l'application web, et disponible sur iOS dans la foulée. Android ne fait donc que rattraper son retard.

Ce document (ASDIR) vous est également fourni par le site web lorsque vous avez terminé votre déclaration. Il vous « permet de justifier de vos revenus ou de vos charges auprès des tiers (banques, bailleurs, administrations...) », sans voir besoin d'attendre l'avis final qui arrivera cet été. Notez que les tiers ont la possibilité de le vérifier en ligne, via cette page. Il leur suffit d'entrer le numéro fiscal ainsi que la référence de l'avis.

Pour le moment, l'application iOS n'a pas eu droit à une mise à jour et reste en version 2.5.1 (datée du 19 janvier). On peut néanmoins espérer qu'elle passe rapidement en 2.6.0 elle aussi.

Un changement en profondeur se prépare pour 2018 : le prélèvement à la source

Comme nous avons déjà eu l'occasion de l'évoquer à de nombreuses reprises, et sauf changement de dernière minute, le prélèvement à la source entrera en vigueur le 1er janvier 2018. L'administration explique que cela « permettra de supprimer le décalage d’un an entre la perception des revenus et leur imposition » :

 Impots prélévement à la source

Concrètement, le taux de prélèvement sera calculé par l'administration fiscale en fonction de votre déclaration de revenus 2016 (que vous pouvez donc faire à partir d'aujourd'hui). Il vous sera communiqué avec votre avis d'impôt qui arrivera durant l'été 2017.

Le gouvernement explique que « les couples pourront, à ce moment-là, opter pour des taux différenciés. Les salariés qui le souhaitent pourront opter pour le taux neutre ». En fonction des choix de chacun, l'administration communiquera le taux aux employeurs, caisses de retraite, etc. Dès 2018, une somme correspondante sera automatiquement ponctionnée sur les revenus et indiquée sur la fiche de paie : c'est le prélèvement à la source. 

En septembre 2018, le taux sera actualisé pour tenir compte d'éventuels changements suite à votre déclaration de revenus de 2017, qui sera effectuée au printemps 2018. Cette même procédure se déroulera ensuite d'année en année (déclaration au printemps, actualisation du taux en septembre).

Notez qu'« en cas de changement de situation conduisant à une variation prévisible de l’impôt », il est possible de demander un ajustement du taux en cours d'année, en passant par le site des impôts. 

Impots prélévement à la source

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Télédéclaration obligatoire pour certains, sauf conditions particulières

Dates limites du 23 mai au 6 juin

L'avis définitif arrivera entre le 24 juillet le 7 septembre

Comment créer un compte ?

Applications mobiles à jour, l'avis de situation disponible sur Android

Un changement en profondeur se prépare pour 2018 : le prélèvement à la source

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (76)


Comment ça va se passer pour les dons défiscalisables effectués en 2017 ? On pourra toujours les déduire l’an +1, comme aujourd’hui ?








Jarodd a écrit :



Comment ça va se passer pour les dons défiscalisables effectués en 2017 ? On pourra toujours les déduire l’an +1, comme aujourd’hui ?







tu feras ta déclaration et tu seras remboursé du trop perçut



Alors c’est prélevé tout de suite sur ton salaire, mais c’est sur une base de calcul qui est à la bourre comme d’habitude… Le seul bon côté qui absorbe les variations, c’est que ça marche sur un taux et pas un montant.


“le bénéfice des réductions et des crédits d’impôt au titre des dons aux associations acquis au titre de 2017 sera maintenu. Ceux-ci seront versés à la fin de l’été 2018 au moment du solde de l’impôt.”

http://www.economie.gouv.fr/prelevement-a-la-source/2017-annee-de-transition

 


Je me suis fait la même remarque.

Je me dis que je n’ai rien compris, quel est l’intérêt??



On sera prélevés à la source des revenus acquis l’année passée… Pour les gens qui fonctionnent déjà en prélèvement mensuel, ça ne change pratiquement rien du tout si ce n’est que l’argent ne transitera même plus sur le compte courant&nbsp;<img data-src=" />








Lasout a écrit :



Je me suis fait la même remarque.

Je me dis que je n’ai rien compris, quel est l’intérêt??



On sera prélevés à la source des revenus acquis l’année passée… Pour les gens qui fonctionnent déjà en prélèvement mensuel, ça ne change pratiquement rien du tout si ce n’est que l’argent ne transitera même plus sur le compte courant <img data-src=" />







en gros c’est ça seul les gens au tiers verront un changement.



Il est pas vraiment encore ouvert, j’ai recu un mail hier des impots qui précisait le 13 avril, demain.

http://www.awesomescreenshot.com/image/2390827/08bf03f7de9cb6df04607ccfeba63354



Je ne me ferait pas avoir comme l’année dernière, j’avais essayé dès que j’avais reçu ma déclaration pour etre débarrassé (celle de cette année m’est arrivée hier), et le site ne me retournait que des erreurs sans me préciser que le service n’était pas encore dispo, je l’avait appris quelques jours après. Du coups j’ai envoyer ma déclaration en aout tellement ça m’avait soulé.


Un des avantages de la déclaration sur internet, c’est ca évite les erreurs de saisie … (Comme ca m’est arrivé 2 fois de suite !)



Pour le reste …











darkbeast a écrit :



en gros c’est ça seul les gens au tiers verront un changement.







On ne pourra plus faire la (mauvaise) blague : quelle est la différence entre la sodomie et les impots ? C’est le dernier tier qui passe le plus mal <img data-src=" />



Ah cool ! Hâte de savoir combien on va me voler cette année.








Vilainkrauko a écrit :



Un des avantages de la déclaration sur internet, c’est ca évite les erreurs de saisie … (Comme ca m’est arrivé 2 fois de suite !)



Pour le reste …









On ne pourra plus faire la (mauvaise) blague : quelle est la différence entre la sodomie et les impots ? C’est le dernier tier qui passe le plus mal <img data-src=" />







oui mais il reste la variante : “Quelle est la différence entre la sodomie et les impôts ? Aucune, ça met la larme à l’œil la première fois”



Fait ce matin, mais obligé de fournir mon numéro de RIB obligatoirement.<img data-src=" />


D’un autre côté, on était bien content jusque là d’avoir pu profiter de pas mal de choses, plutôt que de travailler dans des mines comme certains enfants dans dans pays du tiers monde.



On passe notre temps à taper sur les impôts, mais c’est oublier qu’il s’agit d’une cagnotte commune pour assurer le maintien de toutes les infrastructures de notre société.



Le problème, ce ne sont pas les impôts, mais la façon dont sont gérées les recettes, et ceux qui votent les textes et gèrent le budget.


&nbsp;Les impots sur le revenus couvre que la moitié des foyers, déjà assez difficile à comprendre pourquoi tout ceux qui bénéficie des services ne paient pas (ne serait-ce que symboliquement)…



Ensuite, les impôts (de façon générale) ont la facheuse tendance d’augmenter en même temps que les services diminuent, sans que tu puisses rien dire ou faire (non le vote ne change rien).



Exemple idiot, mon département a décidé d’augmenter ses impots de 63% l’année dernière, sans qu’il y ait un quelconque besoin (on est pas endetté à ma connaissance, il n’y a pas de dépense d’investissement prévue, et il n’y a pas de nouveau service top moumoute. Au contraire, les services sont de plus en plus centralisé etc…)



Donc des impôts oui. Des vaches à lait qui paie pour les autres non.



&nbsp;








bingo.crepuscule a écrit :



D’un autre côté, on était bien content jusque là d’avoir pu profiter de pas mal de choses, plutôt que de travailler dans des mines comme certains enfants dans dans pays du tiers monde.



On passe notre temps à taper sur les impôts, mais c’est oublier qu’il s’agit d’une cagnotte commune pour assurer le maintien de toutes les infrastructures de notre société.



Le problème, ce ne sont pas les impôts, mais la façon dont sont gérées les recettes, et ceux qui votent les textes et gèrent le budget.







j’ai jamais dis le contraire, même si la première fois t’as mal au cul, surtout si tu n’a pas économisé (et que la première année tu n’es pas mensualisable)



Merci darkbeast et floop <img data-src=" />




Télédéclaration « obligatoire », mais pas trop





On a évité de justesse “L’impôt, tu l’aimes ou tu l’acquittes” ! <img data-src=" />








briaeros007 a écrit :



Les impots sur le revenus couvre que la moitié des foyers, déjà assez difficile à comprendre pourquoi tout ceux qui bénéficie des services ne paient pas (ne serait-ce que symboliquement)…







On est bien d’accord.



Le site est ouvert depuis hier soir.

J’ai fini ma déclaration à 23h15 le 1104 pour me débarrasser du sujet (4 suivants et c’était réglé).


Je suis d’accord, toutefois, concernant ceux qui ne paient pas d’impôts, la réponse est simple.

« La paix sociale. »



Dans ce pays où l’on dénombre plus de 11 millions de sans emploi (et je parle bien de sans emplois, pas de chômeurs), sur la moitié de la population, qui est active, je te laisse imaginer ce qu’il se passerait si ces derniers n’avaient plus à bouffer… Fut un temps, la famine a été une des causes de révolte.


Ça va changer pour les personnes qui ont une brusque variation de salaire depuis l’année précédente (nouveau travailleur ou retraité par exemple).


Encore un truc qui ne sert à rien. La mensualisation aboutissait au même résultat. A la fin, il y aura toujours une correction majeure à appliquer. Le prélèvement à la source ne fonctionne bien que dans les pays où les niches fiscales sont peu importantes (comme la GB), donc un prélèvement stable en fonction seul du salaire. Avec les dizaines de possibilités de déductions en France, ça va être le bordel, et au résultat, toujours une correction importante en fin d’année. Dommage.


C’est ce qui est indiqué sur le site explicatif oui, mais je ne comprends pas en quoi c’est nouveau?



Si tu es mensualisé et que tu subis une brusque variation (c’est mon cas: copine étudiante qui a commencé à bosser à plein temps en janvier 2016, on a une augmentation facteur 7) tu peux adapter ta mensualité par anticipation, c’est ce que j’ai fait et ça fonctionne bien.



Du coup vraiment, je ne comprends pas trop…








floop a écrit :



“le bénéfice des réductions et des crédits d’impôt au titre des dons aux associations acquis au titre de 2017 sera maintenu. Ceux-ci seront versés à la fin de l’été 2018 au moment du solde de l’impôt.”

http://www.economie.gouv.fr/prelevement-a-la-source/2017-annee-de-transition



Effectivement, les crédits d’impôts pour dons aux assos seront restitués en septembre 2018; cette fois, c’est une certitude. Cependant, les prélèvements à la source de janvier à août de l’année 2018 ne prendront pas en compte les dons aux assos effectués en 2018 ni 2017 of course. Conclusion : l’état gagne en trésorerie et le contribuable qui donne à une asso en 2017 devra avoir de l’argent de côté avant la restitution de septembre 2018.



Cette version du prélèvement à la source était présentée comme un outil de simplification mais en fait c’était du pipeau :




  • de janvier à août de l’année N : le taux de prélèvement mensuel à la source de janvier à août de l’année N est déterminé par le taux d’imposition de l’année N-2;

  • en septembre de l’année N : remboursement du trop perçu lié aux crédits/réductions d’impôts de l’année N-1;

  • de septembre à décembre de l’année N : le taux de prélèvement mensuel à la source est déterminé par le taux d’imposition de l’année N-1.

  • et rebelote l’année suivante…



    Vive la simplication et vive la France… <img data-src=" />



&nbsp;pour connaitre des gens qui travaillent dans le social, a bouffer, ils auront toujours*. Et se soigner aussi, malgré tout ce qu’on veut nous faire croire. Et c’est, je pense,&nbsp; une bonne chose.



&nbsp;Ah j’oubliais, c’est pas payé par nos impots la bouffe pour ceux qui ne peuvent pas s’en payer, mais par les assocs et les dons des particuliers … (qui bénéficient de ristourne, mais c’est quand même pas l’état).



Le social est très très mal distribué : tu parles de paix social, moi je parles de lacheté :

&nbsp;Si tu es un ancien travailleur qui a travaillé depuis 20 ans en france, mais qui est devenue&nbsp; sans abris car sans emploi,&nbsp; et&nbsp; qui est célibataire, tu auras (peut être) le rsa, et bonne chance pour trouver un hébergement.

Tu es une famille clandestine avec des enfants, tu auras des subventions le temps que tu fasse ta demandes d’asile, par contre toi tu auras le droit à hébergement, même si tu as n’as jamais contribué à la société.

&nbsp;



L’idée n’est pas de dire “les méchants immigrés” (car il y a de tout, comme dans la population non immigrée), mais “tu peux t’être saigné&nbsp; à blanc à payer des impôts pendant 20 ans, tu n’auras pas de retour d’ascenseur quand ça sera ton tour”.&nbsp; Tu ne rentres pas dans les cases, va crever. Et la case “a contribué” n’existe pas, pas plus que la case “célibataire”.

&nbsp;





&nbsp;


Ce sera probablement mis en place plutôt vers 2019 ce truc, personne n’est encore formé et les décret d’application sont toujours attendu . Sans compter qu’on réduit le nombre de fonctionnaire, je sens que 2018 ça va être un beau bordel&nbsp;<img data-src=" />

&nbsp;

&nbsp;Et&nbsp;quid des employeur qui se déclare en défaut de paiement ou qui ne paie pas les impôts , qui va régler la note le salarié, l’état ?


Depuis hier après-midi vers 14h20 en réalité ;)








Lasout a écrit :



On sera prélevés à la source des revenus acquis l’année passée… Pour les gens qui fonctionnent déjà en prélèvement mensuel, ça ne change pratiquement rien du tout si ce n’est que l’argent ne transitera même plus sur le compte courant <img data-src=" />



Le rapport des parlementaires conseillait plutôt de généraliser la mensualisation mais le gouvernement a préféré ce nouveau système… D’ailleurs, il va bien y avoir des changements! Par exemple, avec le système actuel d’imposition, je pouvais effectuer un don à une association en décembre et directement modifier le montant du prélèvement mensuel à la baisse pour mes impôts , dès janvier de l’année suivante, afin de prendre en compte ce don. À présent, un contribuable, qui effectue un don en décembre d’une année N, sera prélevé mensuellement de janvier à août de l’année N+1 à la source sans possibilité de prendre en compte ce don. Puis, en septembre de l’année N+1, le crédit d’impôt est restitué. Et seul moyen de diminuer les conséquences de cet écueil est d’avoir effectué des dons les deux années précédentes avant l’année d’imposition.



Exosol a écrit :



Et quid des employeur qui se déclare en défaut de paiement ou qui ne paie pas les impôts , qui va régler la note le salarié, l’état ?



Cela engendrera effectivement une baisse du taux de recouvrement de l’impôt et certaines entreprises malveillantes feront de la fraude comme pour la TVA via des mécanismes de faillites oraganisées…





… il sera accessible jusqu’au 23 mai au plus tôt.





Ouf ! C’est bon. J’ai cru que j’étais en avance.


Alors Facile :



Les Collectivités locales ont l’obligation d’avoir un budget à l’équilibre.



Dans

le cadre des mesures d’économies, l’état baisse les dotations

effectuées aux collectivités dans le cadre de transfert de compétences

le plus souvent ( RSA par ex, … )



Conclusion, rappelle toi ceci :







  • Quand un élu te promet une “baisse de charges” ca veut dire une baisse

    de cotisation sociales, et ca veut dire aussi que c’est à l’état de

    prendre à charge le manque. Donc plus de dettes ou plus d’impôts sous

    prétexte d’économiser …



  • Quand un élu te promet une baisse

    d’impôt, il fait comment ? sachant que ca va faire baisser les rentrées ?

    bah il économise sur les fonctionnaires et il baisse les dotations aux

    collectivités, etc …



  • Par effet de domino, la collectivité en bout de chaine, soit elle enlève des services, soit elle augmente les impots



    &nbsp;et plutôt que de dire “c’est abusé pourquoi on augmente, je t’invite et tous les lecteurs a aller sur le site de leur ville, departement, région” et de lire les délibarations de l’assemblée délibérante. Tout y est expliqué : pourquoi telle augmentation pourquoi telle % pourquoi on fait ce choix, etc …


Exactement,



Dans le système déclaratif et progressif français, le prélèvement à la source est une hérésie … ce type de prélèvement est adapté pour les pays ayant une imposition proportionnelle aux revenus. Ce qui est un type d’imposition particulièrement injuste ( moins tu gagnes, plus tu payes proportionnellement a ton revenue … )



Et oui le système plus moderne aurait été de dire “obligation de mensualisation, avec possibilité pour les usagers d’adapter chaque mois le montant qu’ils souhaitent voir prelevé avec régularisation au Janvier N+1 du manque ou trop percu”.



Mais non, comme tu l’as bien dit aussi, on a un taux de prélèvement effectif de l’IR qui est un des meilleurs aux mondes ( 98%, alors que pour la TVA par ex c’est bien moindre du aux versement non effectués, aux fraudes, … ) Résultat ? on va faire baisser les revenus de l’IR pour encore plus faire croire aux gens “vous avez vu l’IR ca rapporte rien c’est trop complexe vive la flat tax “). Les plus riches vont adorer.


sauf que dans ton explication tu as posé un choix :

“ soit elle enlève des services, soit elle augmente les impots”

&nbsp;

Là ce n’est pas le cas : c’est j’augmente les impots _et_ j’enlève des services. On paie plus cher pour moins bien \o/



Ou alors on nous prend pour des pigeons.



Quant aux délibérations, non ce n’est absolument pas aussi bien expliqué que ce que tu dis. Et de toute façon, tu peux lire, tu n’as aucun pouvoir.

Ah c’est sur, pour faire des travaux qui servent absolument à rien y’a du monde. Mais tu peux voter, écrire, manifester, autant pisser dans un violon…

Et inutile d’essayer de te présenter, si tu ne fais pas partie d’un des partis, tu n’as aucune chance de dépasser le niveau de “maire” (et là on parlait bien du département).

&nbsp;


ca ne sert a rien pour ceux dont la vie suis le fleuve tranquille de la vie, comme une famille de fonctionnaire dont le salaire ne fait que augmenter au mieux. en bonne santé &nbsp;(rien contre eux mais c’est un exemple facile a comprendre)



parlons un peu des 4 millions de personne en intérim, des personnes en CDD, des décés, divorces et autre accident de la vie qui puissent arriver.



petite pensée pour les familles des victimes du bataclan qui ont reçu les impôts a payer pour leur défunts vue que l’année a été presque complète pour eux, toujours un régale de devoir payer 3 a 4k€ d’impôts dans ce genre de situation, ils ont gueulé et ont obtenu gain de cause, mais de mon coté cet impôts était du aucune raison administrative de ne pas le payer. Sans compter bien évidement les décès du mois de décembre par mort naturel qui ne beneficie pas de cette ristourne attentat.



dans tous ces cas particulier en cas de prélèvement mensuel calculé sur l’année précédente plus précisément 18 mois après avoir touché l’argent, au mieux vous êtes fonctionnaire tout va bien, en cas de différence de revenu vos enfants, ayant droits -&gt; hop les impôts, et oui cela arrive plus souvent que vous pouvez l’imaginer



sans compter LE point le plus important, la CAF qui calcule sur la base des impôts EFFECTIVEMENT payé, et oui les familles monoparentales qui vienne juste de divorcer doivent tirer la langue pendant 2 ans avant de pouvoir toucher les allocations auquel elle ont droit et surtout BESOIN !! la mensualisation ? il s’agit d’une avance sur les impôts pas le paiements de l’impots, ne l’oubliez pas.&nbsp;



je vous passe les cas particulier qui ferait pleurer le diable lui même, ce n’est pas parce que vous ne le voyez pas à la télé que cela n’existe pas.



&nbsp;

&nbsp;


En 2016, elle payait ses impôts sur ses revenus de 2015, donc pas de changement d’impôts alors que son salaire a augmenté.

Actuellement, elle paye ses impôts sur ses revenus de 2016 avec le nouveau taux qu’elle a fait actualiser. Il y a donc un ans de « retard » (jusqu’à deux ans quasiment si on ne fait pas actualiser ses mensualisations).



Avec le prélèvement à la source, elle aurait payé ses impôts avec le nouveau taux dès 2016.


fantastique “si votre conjoint n’a pas de numéro fiscal, remplissez la déclaration papier”…


Arrête, je crois que je vais pleurer avec les gens qui n’ont pas les subventions tout de suite en claquant des doigts.

&nbsp;


Ca a un petit intérêt quand même :&nbsp;

Disons que les impôts définissent que tu paies 8%.

Ton salaire baisse de moitié (t’es payé une misère de base et tu as des primes sur objectifs monumentales par rapport à ce salaire de base, mauvaise année, t’as rien vendu), tu paieras 8% de ton nouveau salaire, ce qui fait moitié moins d’impôts.



C’est une limitation des dégâts des impôts pour les gens qui n’ont rien prévu pour payer leurs impôts.



Par contre, faudra voir comment marchent les réajustements, s’ils prennent en compte que tu as payé plus ou moins que prévu et ainsi de suite…


Ben non, avec le prélèvement à la source on paiera nos impôts sur l’année N - 1 comme c’est déjà le cas, comme aujourd’hui. Et comme je suis mensualisé, je peux déjà ajuster “à la volée”.



&nbsp;@ArchangeBlandin: Oui je comprends, mais comme c’est toujours sur l’année N - 1 et pas l’année en cours, si tu veux être réajusté par anticipation, il faudra toujours le faire par toi même, ce qui est déjà possible. En gros ça force les gens à être mensualisés, pour ceux qui le sont déjà, aucune différence.

&nbsp;


Non, non <img data-src=" />. C’est bien pour l’année N qu’on va payer. Par contre le taux utilisé par défaut est celui de l’année N-1 (vu qu’on ne sait pas encore combien on va gagner), mais il y a possibilité de le faire modifier.



Actuellement on paye, l’impôt pour l’année N-1 avec le taux de l’année N-2.


N’oubliez pas de cocher la case “j’ai pas de tune pour la cocaïne de Delarue” <img data-src=" />


Trop de flou fiscal pour l’année 2018 donc çà attendra 2019 <img data-src=" />


Si on paye ses impôts via l’application sur iOS, Bercy reverse 30% à Apple ?&nbsp;<img data-src=" />








briaeros007 a écrit :



Là ce n’est pas le cas : c’est j’augmente les impots _et_ j’enlève des services. On paie plus cher pour moins bien \o/





Oui mais dans le même temps, l’Etat charge la barque avec de nouvelles responsabilités et ne donne pas les finances nécessaires pour les assumer. Résultat, l’Etat lui se ‘désendette’ :/









briaeros007 a écrit :



&nbsp;Les impots sur le revenus couvre que la moitié des foyers, déjà assez difficile à comprendre pourquoi tout ceux qui bénéficie des services ne paient pas (ne serait-ce que symboliquement)…




 Ensuite, les impôts (de façon générale) ont la facheuse tendance d'augmenter en même temps que les services diminuent, sans que tu puisses rien dire ou faire (non le vote ne change rien).     






 Exemple idiot, mon département a décidé d'augmenter ses impots de 63% l'année dernière, sans qu'il y ait un quelconque besoin (on est pas endetté à ma connaissance, il n'y a pas de dépense d'investissement prévue, et il n'y a pas de nouveau service top moumoute. Au contraire, les services sont de plus en plus centralisé etc...)       






 Donc des impôts oui. Des vaches à lait qui paie pour les autres non.       






 &nbsp;







1- L’impôt sur les revenus s’en prend d’abord aux salariés, on peut donc plutôt se féliciter de moins taxer le travail et plus l’épargne notamment avec l’augmentation de la CSG

2- De moins en moins de foyers paye cet impôt et les impôts ont baissés pour les plus pauvres… forcément ça augmente pour les autres, si c’est ton cas c’est bon signe <img data-src=" />

3- la politique locale n’a aucun rapport avec l’IR&nbsp;



De toute façon, il n’y a pas de magie, on vit au dessus de nos moyens, d’un moyen ou un autre faudra bien payer :(



Conclusion : le populisme c’est le mal&nbsp;<img data-src=" />









sscrit a écrit :



&nbsp;dans tous ces cas particulier en cas de prélèvement mensuel calculé sur l’année précédente plus précisément 18 mois après avoir touché l’argent, au mieux vous êtes fonctionnaire tout va bien, en cas de différence de revenu vos enfants, ayant droits -&gt; hop les impôts, et oui cela arrive plus souvent que vous pouvez l’imaginer



&nbsp;

&nbsp;





Pour tous ces cas, un simple appel à l’administration fiscale pour signaler un changement significatif permettra de trouver des solutions adéquates. Il suffit simplement d’alerter immédiatement l’administration plutôt que se mettre la tête dans un trou.



&nbsp;Quant à ceux qui ont des baisses de revenus, je dirais qu’il faut prévoir. Quand tu décides de taper dans la “réserve” que tu dois constituer pour payer tes impôts quand ça va mal, forcément c’est compliqué. Le truc c’est que personne ne fait l’effort de mettre de coté l’argent dû aux impôts, c’est pour la même raison que beaucoup de petits entrepreneurs ne passent pas les 3 ans d’activité.



hmmhmm alors effectivement la subtilité m’échappe, et d’ailleurs les modalités exactes actuelles m’échappent également… il faut que je me penche sur la question plus précisément

<img data-src=" />








Lasout a écrit :



hmmhmm alors effectivement la subtilité m’échappe, et d’ailleurs les modalités exactes actuelles m’échappent également… il faut que je me penche sur la question plus précisément

<img data-src=" />





L’année 2017 est une année “blanche” où tu ne paiera pas d’impôts (Sauf plus-value, action, prime/variable) sur tes salaires.



Tu paieras en 2018 tes impôts 2018 basés sur une estimation (taux) de l’année précédente communiqué à ton employeur. Dans les faits cela ne change rien pour l’Etat (Il aura ses impôts tous les ans) mais pour les citoyens on gagne une année (Quand on travaille déjà) d’impôts à la retraite) ou on en perd une (SI on commence à bosser en 2018 puisqu’on a pas eu l’année blanche.



Plus clair ? :)



J’aimerais rappeler quand même, que des impôts, tout le monde en paie en France.



Quand tu paies un impôt sur le revenu, c’est fonction de ce que tu gagnes ou ce qu’on te donne pour t’aider, si tu as assez pour en payer.



Mais à côté de ça, vous semblez tous oublier deux impôts évidents, que tout le monde paie quotidiennement, sans exception, dont l’un, même le SDF au coin de la rue !



-La Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA, 20% sur tout ce qu’on achète en France, voir plus sur certains produits particuliers)

-La TIPP (Taxe Intérieure sur les Produits Pétroliers)



Et ça, que tu sois Français, immigré, mourant, bien portant, riche, sans revenu.


Pour l’année “blanche” ça c’était déjà clair.

C’est le nouveau mode de calcul qui l’était moins. Si j’ai bien compris, la tranche sera déterminée à partir de l’année N - 1 mais appliquée au revenu de l’année en cours ?

En gros, mes revenus 2017 déterminent que je suis imposable à hauteur de 10% de mes revenus, donc en 2018 je paierai 10% d’impôts mais des revenus 2018, et pas 2017. Alors qu’en 2017 (en admettant que ma situation n’ai pas changé depuis des années) je payais 10% de mes revenus 2016, j’ai bon?


on doit pas avoir la même définition de se désendetter, avec 300-400 milliards de dette en rab avec hollande, 600 avec sarko …

Et les services de l’état sont toujours plus difficile d’accès, de moins en moins humain, et les impots étatiques augmentent toujours … et le déficit aussi \o/



En même temps, quand on&nbsp; eu comme ministre du budget des types qui recoivent plus de 2 millions d’€, et 2 ans après, le type a plus rien, plus aucun capital, et doit avoir des prêt pour payer ses impots, ça ne m’étonne qu’à moitié <img data-src=" />


euh la csg je la paie sur mon salaire.

Encore mieux, je paie la csg … et je vais payer des impots sur le revenue sur la csg que j’ai payé…



&nbsp;Je suis célib, donc je paierais toujours pour tout le monde. Ce n’est pas que je gagne “mieux”, juste que j’ai moins d’avantage que les autres (pas de moyennement des 2 revenus, pas de “mutuelle obligatoire mais que tu peux choisir quand ton conjoint en a une”, pas de …).

&nbsp;C’est une politique nataliste voulue, mais merci de ne pas culpabiliser les autres qui n’ont pas la chance/volontée d’être en couple et/ou de fonder une famille.

&nbsp;

Enfin , sur la politique locale, on était parti sur l’intérêt des “impots” en général. Je te l’accorde, avec l’IR ça n’a que peut à voir ; Le revenue déclaré par contre peux te permettre de ne pas payer d’impots locaux…



&nbsp;








Lasout a écrit :



Pour l’année “blanche” ça c’était déjà clair.

C’est le nouveau mode de calcul qui l’était moins. Si j’ai bien compris, la tranche sera déterminée à partir de l’année N - 1 mais appliquée au revenu de l’année en cours ?

En gros, mes revenus 2017 déterminent que je suis imposable à hauteur de 10% de mes revenus, donc en 2018 je paierai 10% d’impôts mais des revenus 2018, et pas 2017. Alors qu’en 2017 (en admettant que ma situation n’ai pas changé depuis des années) je payais 10% de mes revenus 2016, j’ai bon?





Exact, et le taux est réactualisé en cours d’année n en septembre me semble, et ensuite en janvier pour les variations (trop ou moins perçus et dividendes, actions etc) .



La différence étant que là il n’y a qu’une année d’écart avec le taux appliqué (en fait moins si c’est actualisé en septembre) mais pour les grosses variations (Chomage, changement de poste etc) il sera toujours possible de faire actualiser le temps en cours d’année pour le prendre en compte.



Sinon tu peux aussi opter pour le taux “neutre” si tu ne veux pas que ton employeur connaisse ton vrai taux, enfin ton taux de l’année précédente s’entend (Si tu as beaucoup de patrimoine ou d’action ou de loyer par exemple) et là tu devra tout payer en janvier de l’année suivante.



Le sdf du coin qui n’est pas dans l’économie ne peut pas payer la TVA. Si il n’a pas d’argent, il ne peut pas la payer.



Sur la TIPP, il te faut une voiture /scotter pour la payer.



&nbsp;Les deux font parties des impots indirects, et non je ne vois pas où je les&nbsp; les oublient dans mon exemple sur le social.



Allez un exemple amusant

Supposons un salarié “standard” qui paie l’IR. Tu prends le super brut (ce que paie réellement ton patron, donc ce que tu dois rapporter “à minima” à ton patron, donc on va dire que tu as “créé” cette richesse).



Tu notes les charges patronales, les charges salariales, les impots directs.

Tu considère que ce qu’il te reste, tu le réinjecte directement dans l’économie, donc tu notes la tva que tu paie dessus.



Tu fais le totals; et tu tombes sur près de 80% de l’argent que tu as “créé” a été injecté dans l’état.

C’est à dire que pour 100€ que tu as créé, tu n’as pu en réinjecter que 20€, et 80€ sont partis dans l’état.





&nbsp;Donc supposont que tu fasses ça pendant 20 ans, parce que tu as un petit salaire et que tu ne peux pas capitalisé.



Tu trouves donc normal que le célib qui a bossé 20 ans en france en fournissant 80% de sa production à l’état pendant tout ce temps ait moins de droit d’être logé qu’une famille qui vient juste d’arriver et donc à rien fournis à la société ?


C’est un peu plus tordu que cela :




  • de janvier à août de l’année N (par exemple 2018) : le taux de prélèvement mensuel à la source est déterminé par le taux d’imposition de l’année N-2 (ie 2016 pour impôts à la source de 2018);

  • de septembre à décembre de l’année N : le taux de prélèvement mensuel à la source est déterminé par le taux d’imposition de l’année N-1 (ie 2017 pour impôts à la source de 2018).


Je te rassure on est d’accord sur le désendettement. J’avais mis des guillemets pour cela.


“Le format de votre mot de passe est incorrect. Votre mot de passe doit

être composé de 8 à 20 caractères avec au moins une lettre et un

chiffre. Il peut contenir des lettres (minuscules ou majuscules),

chiffres et caractères spéciaux suivants: ! # $ % & * + - / = ?

^_’.{ | }.”



What a f*ing scandale de limiter le mot de passe en taille de caractère et en caractères justement … sérieusement quelle blague !!


Et la CSG pour tous ceux qui ont un salaire ou une indemnité.


+1



sinon pour le deuxième paragraphe tu m’expliqueras comment tu fait pour payer 350€/mois d’impot dû en etant mensualiser lorsque ton salaire est redescendu a 1200€/mois, etalement ? donc l’année suivante tu paye l’etalement + le nouvel impôts. <img data-src=" />



les cas particulier, ne le sont pas autant qu’on puisse le penser. Et lorsque tout d’un coup vous le vivez, c’est le cauchemar sans issue a par payer


Même à considérer qu’on paie trop d’impôts/taxes en France, je rappelle seulement que l’impôt est par nature confiscatoire puisqu’il est obligatoire et que l’impôt n’est pas une contrepartie à un service rendu (comme c’est le cas lorsqu’on consomme un service/produit marchand).



PS: bel amalgame entre cotisations sociales, impôts/taxes.

&nbsp;

NB: si tu as besoin de la reconnaissance de la Nation, demande la Légion d’Honneur ou la médaille de l’Ordre du Mérite pour tes services rendus à la Société (il faudra tout de même acheter la médaille, parce que l’État ne la fournit pas gratuitement).


Vivre à l’étranger et rigoler silencieusement, comme chaque année.


Ils ont du faire l’annonce après l’ouverture car j’ai fait ma déclaration Mardi <img data-src=" />











Antwan a écrit :



Vivre à l’étranger et rigoler silencieusement, comme chaque année.



Etre étranger vivant à l’étranger ou être français vivant à l’étranger ?



<img data-src=" />



C’est moi qui suis déficient ou on a l’art de toujours pondre les trucs les moins évidents possible?

Enfin comme diraient les shadoks, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.


merci&nbsp;<img data-src=" />








Lasout a écrit :



<img data-src=" />



C’est moi qui suis déficient ou on a l’art de toujours pondre les trucs les moins évidents possible?

Enfin comme diraient les shadoks, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué.





C’est toi qui est déficient en pensant qu’il est dans le objectif de pondre des trucs simple&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />



Plus sérieusement, le projet du tout début était plus simple. Puis après il faut gérer les situations différentes, &nbsp;les remarques qu’il y a eu, etc….

Au lieu d’appliquer le 8020, on essaye de tendre vers le 100 et ça complique les choses.









briaeros007 a écrit :



euh la csg je la paie sur mon salaire.

Encore mieux, je paie la csg … et je vais payer des impots sur le revenue sur la csg que j’ai payé…



&nbsp;Je suis célib, donc je paierais toujours pour tout le monde. Ce n’est pas que je gagne “mieux”, juste que j’ai moins d’avantage que les autres (pas de moyennement des 2 revenus, pas de “mutuelle obligatoire mais que tu peux choisir quand ton conjoint en a une”, pas de …).

&nbsp;C’est une politique nataliste voulue, mais merci de ne pas culpabiliser les autres qui n’ont pas la chance/volontée d’être en couple et/ou de fonder une famille.

&nbsp;

Enfin , sur la politique locale, on était parti sur l’intérêt des “impots” en général. Je te l’accorde, avec l’IR ça n’a que peut à voir ; Le revenue déclaré par contre peux te permettre de ne pas payer d’impots locaux…



&nbsp;





Bien sûr que tu paies la CSG aussi sur le salaire puisque c’est pour taxer TOUS les revenus.



Si tu payes plus en tant que célibataire c’est que tu as un plus gros pouvoir d’achat notamment en ne supportant pas la “charge” d’une personne dépendante, comme un enfant. C’est pas nataliste, c’est pragmatique : sont avantagés ceux qui investisse ou se substitue à la fonction public.









sscrit a écrit :



+1



sinon pour le deuxième paragraphe tu m’expliqueras comment tu fait pour payer 350€/mois d’impot dû en etant mensualiser lorsque ton salaire est redescendu a 1200€/mois, etalement ? donc l’année suivante tu paye l’etalement + le nouvel impôts. <img data-src=" />



les cas particulier, ne le sont pas autant qu’on puisse le penser. Et lorsque tout d’un coup vous le vivez, c’est le cauchemar sans issue a par payer





Tu provisionnes, c’est ce que j’explique dans mon post ;)



L’année où tu gagnes 1200, tu mets de coté les impôts que tu dois payer l’année suivante et en cas de baisse de salaire, pas de souci, c’est prévu :)&nbsp;



Sinon tu peux négocier un échéancier avec le fisc :)



&gt;Si tu payes plus en tant que célibataire c’est que tu as un plus gros

pouvoir d’achat notamment en ne supportant pas la “charge” d’une

personne dépendante, comme un enfant. C’est pas nataliste, c’est

pragmatique : sont avantagés ceux qui investisse ou se substitue à la

fonction public.





Alors pourquoi les couples font une déclaration commune ? Car tu as un avantage fiscale évident à le faire (moyennement des revenus, et donc imposition moyenne plus bas, vu que ce n’est pas un flat rate).



Donc non, pas de “plus gros pouvoir d’achat”. Et f* avec le pouvoir d’achat. Faire des gamins c’est un choix. Ne pas en faire c’en est un aussi.

Et le cout réel des gamins est franchement vachement bien lissé par la société. (subventions à tous les étages, aides de la CAF,&nbsp; structures de support en veux-tu en voila).



C’est clairement une politique nataliste (et ce n’est pas un mal). Donc encore une fois, merci de ne pas dire “non mais c’est normal que tu paie plus que les autres”. Ce n’est pas “normal”, c’est choix de société et il faut en avoir conscience.



Donc oui, le célib il en a marre de payer pour tout le monde ET d’entendre tous les parents chialer ‘parce que tu comprends je paie la crèche (fortement subventionnée) un peu cher, ou ‘parce que j’ai pas reçu la subvention rentrée…’ ou autre.



C’était le coup de gueule du matin


les cotisations “sociales” sont un impot, ne t’en déplaise.

L’assurance chomage n’a d’assurance que de nom. C’est juste pour faire plaisir.



Je regarde l’ensemble des sommes qui servent à faire marcher la société, se concentrer sur l’une ou l’autre n’a que peu de pertinence car il y a des jeux comptables qu’ils prennent à paul pour donner à jacques.



Par exemple la cotisation sociale de la sécu : normalement les taxes (impots) sur le tabac et l’alcool sont censés être versé… Sauf que non.

Des exemple comme ça on peut en lister une centaines, donc voir impots comme “somme fournie à l’état ou organismes affiliés pour le “bon” fonctionnement de la société” me semble bien plus pertinent.


J’ai oublié de répondre à ta première question : je ne dis pas qu’on paie trop (même si objectivement, 80% de ponctionnement sur la richesse produite ne peut être qu’un frein à la croissance), mais qu’il n’y a aucune raison que certains n’aient rien à payer et touche des subventions, et que d’autres doivent tout payer au prix fort.



Tout le monde devrait payer tous les impots, ne serait-ce que pour l’acte symbolique que ça représente. Et ceux qui paient pleins pots devraient avoir les mêmes droits que ceux qui paient moins (droit d’être aussi bien remboursé lorsqu’ils sont malades par exemple …)








megadub a écrit :



Bien sûr que tu paies la CSG aussi sur le salaire puisque c’est pour taxer TOUS les revenus.



Si tu payes plus en tant que célibataire c’est que tu as un plus gros pouvoir d’achat notamment en ne supportant pas la “charge” d’une personne dépendante, comme un enfant. C’est pas nataliste, c’est pragmatique : sont avantagés ceux qui investisse ou se substitue à la fonction public.





J’en avais déjà discuté sur une autre news en le démontrant par A+B, un célibataire a moins d’argent dans les mains qu’un couple, ne serait-ce qu’à cause du coût exorbitant du logement en France, et le couple paye très souvent moins d’impôts par le lissage du revenu global ramené au nombre de part, sans avoir le double du loyer pour une surface plus grande (Le coût au m² baissant avec la surface). CQFD



Pour un célibataire avec enfant, c’est plus complexe mais le principe est le même, faudrait compter TOUT ce qui existe en France (Et y’en a un paquet : CAF, Allocation rentrée scolaire, chèque crèche/vacances, avantages CE en entreprise, aide de la mairie parfois etc)



&nbsp;Bref, le principe même du système de part est inégalitaire, on devrait imposer tout le monde comme célibataire de façon simple en intégrant l’intégralité des revenus avec le système de tranche (plus de niche fiscal, plus d’investissement défiscalisé etc), et redistribuer derrière en fonction des besoins (enfants, logement insalubre, perte d’emploi, handicap) plutôt que de faire un peu aux impôts, un peu à la CAF, un peu à la mairie, un peu des associations.



&nbsp; Et en plus ça éviterait toutes les fraudes actuelles consistant à aller quémander à tous les rattelier parce très peu d’aide ont un contrôle croisé. :(&nbsp;









briaeros007 a écrit :



Alors pourquoi les couples font une déclaration commune ? Car tu as un avantage fiscale évident à le faire (moyennement des revenus, et donc imposition moyenne plus bas, vu que ce n’est pas un flat rate).






Non, ça n'a absolument aucun intérêt sauf à avoir des abattements spécifiques. Si on fait une déclaration commune c'est juste qu'on n'a pas le choix avec le mariage <img data-src=">  






&nbsp;





briaeros007 a écrit :



Donc non, pas de “plus gros pouvoir d’achat”. Et f* avec le pouvoir d’achat. Faire des gamins c’est un choix. Ne pas en faire c’en est un aussi.



 Et le cout réel des gamins est franchement vachement bien lissé par la société. (subventions à tous les étages, aides de la CAF,&nbsp; structures de support en veux-tu en voila).&nbsp;








C'est encore une fois faux. Quand tu as le droit à la CAF, ce qui n'est pas systématique et limité dans le temps, c'est TRES loin de couvrir les charges.&nbsp;      






Oui c'est un choix personnel mais c'est aussi ce qui permet de faire tenir le système social français puisque sans une démographie adéquate le premier truc à tomber ce sera les retraites. De la même manière, si tu prends ta mère grabataire chez toi, tu as aussi un avantage fiscal.&nbsp;      






&nbsp;





briaeros007 a écrit :



C’est clairement une politique nataliste (et ce n’est pas un mal). Donc encore une fois, merci de ne pas dire “non mais c’est normal que tu paie plus que les autres”. Ce n’est pas “normal”, c’est choix de société et il faut en avoir conscience.&nbsp;






En effet, le système social est solidaire et comme c'est la natalité qui soutient ce système, c'est un choix de société. Mais vu que ce sont NOS gamins qui payeront TA retraite, c'est absolument normal en l'état que ceux qui investisse dans l'avenir soit un minimum rétribué pour cet effort.&nbsp;      






En d'autre terme, si on voulait supprimer cet avantage, faudrait aussi changer TOUT le système social.      






&nbsp;





briaeros007 a écrit :



Donc oui, le célib il en a marre de payer pour tout le monde ET d’entendre tous les parents chialer ‘parce que tu comprends je paie la crèche (fortement subventionnée) un peu cher, ou ‘parce que j’ai pas reçu la subvention rentrée…’ ou autre.




 C'était le coup de gueule du matin








 Parce que le célib c'est encore un jeune crétin qui ne connait rien de l'économie et de ses conséquences sur la fiscalité et quoi qu'il en pense, en vivant tout seul il a un bien meilleur pouvoir d'achat et il devrait bien le réaliser pour mettre tout de suite des ronds de coté <img data-src=">&nbsp;      






Plus sérieusement (parce qu'évidemment je ne te traite pas de jeune crétin, c'est une boutade ;) ), je payais 1 mois et demi d'impôts quand j'ai commencé à les payer et que j'étais seul, j'en payerais encore autant aujourd'hui même avec un enfant à charge. Faut arrêter le mythe des enfants qui rapportent des tunes, c'est totalement faux évidemment. Pour info, la crèche sont rares et une nounou c'est plus de 10€ de l'heure, quand le gamin arrive à l'école c'est une vrai délivrance <img data-src=">&nbsp;et l'allocation de rentrée couvre à peine les fournitures scolaires de la rentrée ;)&nbsp;   





Je ne dis pas ça pour faire pleurer dans les chaumières mais juste pour t’expliquer que tu as des a priori qui sont faux.









Ramaloke a écrit :



J’en avais déjà discuté sur une autre news en le démontrant par A+B, un célibataire a moins d’argent dans les mains qu’un couple, ne serait-ce qu’à cause du coût exorbitant du logement en France, et le couple paye très souvent moins d’impôts par le lissage du revenu global ramené au nombre de part, sans avoir le double du loyer pour une surface plus grande (Le coût au m² baissant avec la surface). CQFD





Oui alors le logement c’est vraiment trop dépendant des choix perso. Evidemment si tu compares un studio que tu payes seul ou à deux, ça change tout. Mais si tu compares un célib en coloc dans un 40m à Limoges et un couple avec un enfant dans 20m à Paris, il vaut mieux être célibataire <img data-src=" />&nbsp;



Non, le logement ne peux pas être pris en compte là-dedans, on adapte son logement à ses moyens tout simplement.



&nbsp;



Ramaloke a écrit :



Pour un célibataire avec enfant, c’est plus complexe mais le principe est le même, faudrait compter TOUT ce qui existe en France (Et y’en a un paquet : CAF, Allocation rentrée scolaire, chèque crèche/vacances, avantages CE en entreprise, aide de la mairie parfois etc)





Ou aucune aide si c’est dans la catégorie des cadres moyens qui n’a droit à rien et n’a pas assez de revenu pour profiter des incitations fiscales. Là encore, on peut pas faire de comparaison aussi simpliste.&nbsp;



Perso, j’ai un enfant de 9 ans, si je cumule TOUTES les aides auxquelles j’ai droit c’est : une demi-part pour les impôts ce qui ne représente environ 10% d’impôts en moins.&nbsp;









Ramaloke a écrit :



&nbsp;Bref, le principe même du système de part est inégalitaire, on devrait imposer tout le monde comme célibataire de façon simple en intégrant l’intégralité des revenus avec le système de tranche (plus de niche fiscal, plus d’investissement défiscalisé etc), et redistribuer derrière en fonction des besoins (enfants, logement insalubre, perte d’emploi, handicap) plutôt que de faire un peu aux impôts, un peu à la CAF, un peu à la mairie, un peu des associations.&nbsp;





Je suis d’accord, ces aides dans tous les sens ne font que créer de la confusion et des erreurs dans tous les sens.



Et pour les enfants, il suffirait juste que l’EN achète le matériel de rentrée (ce qui permettrait de grosses économies d’échelle en plus) et que la sécu protège mieux les enfants et on pourrait tout simplement supprimer tous les versements en numéraire aux parents. Dans le principe, je ne comprends pas que des parents puissent dilapider de l’argent destiné à leurs enfants.



&nbsp;Par contre, je le redis, la demi-part pour les impôts c’est tout simplement pour inciter les couples à faire des enfants, c’est vital pour garantir le système social français… note que je ne suis pas contre des réformes aussi de ce coté <img data-src=" />









briaeros007 a écrit :



les cotisations “sociales” sont un impot, ne t’en déplaise.



Non.

Si on parle de cotisations sociales et pas d’impôt, c’est parce que ce n’est pas un impôt, ne t’en déplaise.









Ramaloke a écrit :



Sinon tu peux aussi opter pour le taux “neutre” si tu ne veux pas que ton employeur connaisse ton vrai taux, enfin ton taux de l’année précédente s’entend (Si tu as beaucoup de patrimoine ou d’action ou de loyer par exemple) et là tu devra tout payer en janvier de l’année suivante.





Désolé, mais s’agissant du taux neutre, ce n’est pas du tout ce qui est prévu, justement pour éviter ce que vous décrivez, à savoir un paiement ultérieur et donc tardif.





Commençons par dire que le prélèvement à la source (PAS) concernera d’une part les salaires et retraites, et d’autre part les revenus fonciers, les revenus des non-salariés (agriculteurs, commerçants, artisans et professions libérales), les pensions alimentaires et les rentes viagères.

Ne seront donc pas concernés les revenus bancaires (qui sont déjà prélevés à la source) et

les plus-values (pour ces dernières, le paiement de l’impôt interviendra comme avec le système actuel, c’est à dire en septembre de l’année suivante (N+1), au moment de la réception de son avis d’imposition, puisqu’il y aura toujours une déclaration d’impôt à déposer en avril-mai N+1).



Cela revient donc à dire, pour la petite histoire, que le taux de PAS ne correspondra pas forcément

au taux d’imposition réel, puisque les revenus non concernés par le PAS ne seront pas pris en compte pour le calcul du taux de PAS.

&nbsp;

S’agissant ensuite du PAS, il sera composé de 2 éléments : d’une part la retenue à la source (RAS) pour les salaires et retraites, qui sera prélevée directement par le tiers payeur (employeur, caisse de retraite…) et reversée à l’État, et d’autre part, l’acompte contemporain pour les revenus fonciers, les revenus des non-salariés, les pensions

alimentaires et les rentes viagères, qui sera lui prélevé mensuellement ou trimestriellement sur le compte bancaire du contribuable (c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles un RIB sera cette

année systématiquement demandé lors de la déclaration, qu’elle soit en

ligne ou papier).



Un même taux de PAS s’appliquera pour les revenus concernés par la RAS et pour ceux concernés par l’acompte contemporain (pour ce dernier, il sera cependant possible d’en augmenter le montant indépendamment du taux).



Cependant, pour les revenus concernés par la RAS (salaires et retraites), il sera possible de modifier le taux initial de 2 façons. D’une part , pour les personnes ayant une imposition commune (mariés, pacsés), il sera possible de demander l’individualisation des taux. D’autre part, pour ceux ne voulant pas que leur employeur connaisse leur taux de PAS, il sera possible d’opter pour le taux neutre. À priori, ces deux possibilités de modifier le taux initial de PAS ne seraient pas cumulables :&nbsp; ce serait soit l’une, soit l’autre.



&nbsp;

Pour en revenir maintenant au taux neutre et à la raison pour laquelle je disais que votre explication était erronée, il faut savoir que l’option pour le taux neutre équivaut à opter pour un taux inférieur à ce que serait le taux “véritable” de PAS.



Pour éviter alors que certains optent pour ce taux neutre pour se faire de la trésorerie, afin de payer plus tard (en septembre de l’année N+1, au moment de la réception de son avis d’imposition), il est donc prévu qu’une personne soumise au taux “véritable” et une personne ayant opté pour le taux neutre paient exactement la même chose.

Pour cela, la personne au soumise au taux neutre (qui aura donc une RAS inférieure à celle de la personne soumise au taux “véritable”) devra verser tous les mois un complément. Plus exactement, un complément sera prélevé automatiquement par les impôts sur votre compte bancaire (c’est d’ailleurs une autre des raisons pour lesquelles un RIB sera cette année systématiquement demandé lors de la déclaration).





Bref, une fois rodé, le PAS fonctionnera peut-être très simplement, mais il va être très compliqué à expliquer au départ…









tchess a écrit :



Désolé, mais s’agissant du taux neutre, ce n’est pas du tout ce qui est prévu, justement pour éviter ce que vous décrivez, à savoir un paiement ultérieur et donc tardif.





Commençons par dire que le prélèvement à la source (PAS) concernera d’une part les salaires et retraites, et d’autre part les revenus fonciers, les revenus des non-salariés (agriculteurs, commerçants, artisans et professions libérales), les pensions alimentaires et les rentes viagères.

Ne seront donc pas concernés les revenus bancaires (qui sont déjà prélevés à la source) et

les plus-values (pour ces dernières, le paiement de l’impôt interviendra comme avec le système actuel, c’est à dire en septembre de l’année suivante (N+1), au moment de la réception de son avis d’imposition, puisqu’il y aura toujours une déclaration d’impôt à déposer en avril-mai N+1).



Cela revient donc à dire, pour la petite histoire, que le taux de PAS ne correspondra pas forcément

au taux d’imposition réel, puisque les revenus non concernés par le PAS ne seront pas pris en compte pour le calcul du taux de PAS.

&nbsp;

S’agissant ensuite du PAS, il sera composé de 2 éléments : d’une part la retenue à la source (RAS) pour les salaires et retraites, qui sera prélevée directement par le tiers payeur (employeur, caisse de retraite…) et reversée à l’État, et d’autre part, l’acompte contemporain pour les revenus fonciers, les revenus des non-salariés, les pensions

alimentaires et les rentes viagères, qui sera lui prélevé mensuellement ou trimestriellement sur le compte bancaire du contribuable (c’est d’ailleurs une des raisons pour lesquelles un RIB sera cette

année systématiquement demandé lors de la déclaration, qu’elle soit en

ligne ou papier).



Un même taux de PAS s’appliquera pour les revenus concernés par la RAS et pour ceux concernés par l’acompte contemporain (pour ce dernier, il sera cependant possible d’en augmenter le montant indépendamment du taux).



Cependant, pour les revenus concernés par la RAS (salaires et retraites), il sera possible de modifier le taux initial de 2 façons. D’une part , pour les personnes ayant une imposition commune (mariés, pacsés), il sera possible de demander l’individualisation des taux. D’autre part, pour ceux ne voulant pas que leur employeur connaisse leur taux de PAS, il sera possible d’opter pour le taux neutre. À priori, ces deux possibilités de modifier le taux initial de PAS ne seraient pas cumulables :&nbsp; ce serait soit l’une, soit l’autre.



&nbsp;

Pour en revenir maintenant au taux neutre et à la raison pour laquelle je disais que votre explication était erronée, il faut savoir que l’option pour le taux neutre équivaut à opter pour un taux inférieur à ce que serait le taux “véritable” de PAS.



Pour éviter alors que certains optent pour ce taux neutre pour se faire de la trésorerie, afin de payer plus tard (en septembre de l’année N+1, au moment de la réception de son avis d’imposition), il est donc prévu qu’une personne soumise au taux “véritable” et une personne ayant opté pour le taux neutre paient exactement la même chose.

Pour cela, la personne au soumise au taux neutre (qui aura donc une RAS inférieure à celle de la personne soumise au taux “véritable”) devra verser tous les mois un complément. Plus exactement, un complément sera prélevé automatiquement par les impôts sur votre compte bancaire (c’est d’ailleurs une autre des raisons pour lesquelles un RIB sera cette année systématiquement demandé lors de la déclaration).





Bref, une fois rodé, le PAS fonctionnera peut-être très simplement, mais il va être très compliqué à expliquer au départ…





Bravo et merci pour l’explication ! En effet je n’avais pas du tout entendu parler d’un complément à verser en cas de taux neutre :( Mais je n’aurais jamais pensé à le faire pour avoir de la trésorerie gratuite, je dois pas être assez financier dans l’âme :p&nbsp;



Concernant l’impôt à la source, voici un communiqué intersyndicale du secteur des finances publiques (pdf) :





Prélèvement à la source : accident industriel en vue

Sauf décision contraire et rapide d’une nouvelle législature, le prélèvement à la source devrait être effectif au 1er janvier 2018.



Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP, représentant à elles trois plus de 80 % des personnels de la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP), se sont toujours opposées à cette réforme et continuent de s’y opposer.



Lors des comités techniques de réseau (CTR) convoqués les 23 mars et 4 avril dernier, elles ont réitéré leurs positions et alerté une nouvelle fois, les responsables administratifs et politiques des risques d’accident industriel susceptibles de se produire tant sur le niveau des recettes fiscales de l’État que sur le consentement à l’impôt, les conditions d’accueil des contribuables ou encore les conditions de travail des personnels de la DGFIP.



L’ouverture de la campagne de dépôt des déclarations de revenus risque, au regard des éléments qui nous ont été communiqués, de drainer vers les services de la DGFiP de nombreux contribuables déboussolés et en recherche de réponses précises.

Or, la DGFiP fait face depuis de nombreuses années à une réduction de moyens tant budgétaires qu’humains (37 600 suppressions d’emplois depuis 2002) ainsi qu’à une frénésie de restructurations qui désorganisent les services et les éloignent significativement des contribuables.

Le taux de recouvrement de l’impôt sur le revenu dont la collecte est assurée jusqu’à présent directement par notre administration atteint plus de 98 %. Ce résultat ne justifie en rien un tel changement. Au contraire, l’intervention de tiers collecteurs et d’organismes tiers dans la chaîne de recouvrement de l’IR, est de nature à engendrer une potentielle baisse des recettes de l’État. Prendre un tel risque est incompréhensible au vu de la situation budgétaire.

Cette réforme présentée comme une simplification par le gouvernement se révèle au fur et mesure de son développement une véritable usine à gaz, tant pour les agent-e-s que pour les contribuables, en raison de son inadaptation à la complexité de la fiscalité d’une part et des dispositions techniques nécessaires à sa mise en œuvre d’autre part. Le prélèvement à la source va alourdir les charges de travail sans que pour autant la simplification attendue par les contribuables soit au rendez-vous.

De plus, l’association d’un calendrier très contraint et d’incertitudes politiques quant à la mise en œuvre effective du projet du fait des échéances électorales impose aux agents une pression supplémentaire.

La concentration des moyens sur ce projet d’une envergure exceptionnelle, met d’ores-et-déjà en difficulté les autres missions de la DGFiP (contrôle fiscal, contrôle des fonds publics, …).

Pour toutes ces raisons, les syndicats Solidaires, CGT, FO ont adressé un message de défiance très fort au Ministre des Finances et des Comptes publics , au Directeur Général des Finances Publiques sur la mise en place d’une telle réforme et ses conditions de mise en œuvre. Ils exigent :




  • l’abandon de ce projet compte-tenu de tous les dangers qu’il comporte,

  • une pause sur l’ensemble des structures et réorganisations en cours dans l’administration,

  • les moyens nécessaires et indispensables en terme budgétaire et humain pour faire face à tous les chantiers en cours à la DGFiP,

  • une garantie de la pérennité de l’ensemble des missions au sein de notre administration,

  • une reconnaissance effective des qualifications des agents en termes de rémunération et l’amélioration significative de leurs conditions de travail.



    Enfin les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP demandent que les personnels de la DGFiP ne soient pas tenus pour responsables en cas d’échec de la réforme, ce qui aujourd’hui paraît devoir être le cas.