Airbnb lève un milliard de dollars avec une valorisation de 31 milliards

Airbnb lève un milliard de dollars avec une valorisation de 31 milliards

Quelle bulle ?

Avatar de l'auteur
Kevin Hottot

Publié dans

Économie

10/03/2017 3 minutes
13

Airbnb lève un milliard de dollars avec une valorisation de 31 milliards

Airbnb vient de clore un nouveau tour de table.  L'entreprise y a récolté un milliard de dollars avec une valorisation de 31 milliards et a assuré à ses investisseurs qu'elle était devenue rentable. Il n'est toutefois toujours pas question d'une éventuelle entrée en bourse. 

Suite et fin de la levée de fonds orchestrée par Airbnb au mois de septembre dernier. Le spécialiste américain de la location entre particuliers annonçait alors avoir collecté 555 millions de dollars avec une valorisation d'environ 30 milliards de dollars. Une somme qui devait s'arrondir quelques mois plus tard jusqu'à atteindre 850 millions et qui avait été levée auprès de deux grands fonds : Google Capital et TCV.

Selon les analystes du secteur, des discussions étaient encore en cours pour les 300 millions supplémentaires et tardaient à se concrétiser, Airbnb ayant refusé des offres proposant des valorisations atteignant 34 milliards de dollars, pour privilégier des partenariats plus stratégiques.

Pour 447 millions de plus... 

Un formulaire publié par la SEC, le gendarme financier américain, montre que la deuxième tranche de cette levée de fonds a enfin été signée. 447,8 millions de dollars sont finalement venus s'ajouter au compteur qui atteint donc 1,003 milliard de dollars. Le tout, avec une valorisation portée à 31 milliards de dollars, précisent nos confrères de TechCrunch, informés par une source proche du dossier.

Parmi les investisseurs qui se sont ajoutés à ce tour de table, on retrouve deux grands noms du secteur : Andreessen Horowitz (Foursquare, GitHub, Honor...) et Sequoia Capital (Stripe, Snap Inc, Unity...) qui avaient déjà investi très tôt dans l'entreprise, dès avril 2009 pour le second et en juillet 2011 pour le premier.

Des bénéfices, mais toujours pas d'introduction en bourse

Toujours selon les sources de nos confrères et de Reuters, Airbnb aurait enfin atteint son seuil de rentabilité, avec un EBITDA positif sur la deuxième moitié de 2016. Pour rappel, l'entreprise vit des commissions qu'elle touche sur la mise en relation de particuliers souhaitant louer des logements pour une courte durée. 

Si ce genre d'annonce est souvent le signal d'une arrivée prochaine sur les marchés boursiers, Airbnb élude pourtant cette option, « il n'y a pas de plan à court-terme concernant une entrée en bourse », confie ainsi une source interne à nos confrères.

Dans le domaine des nouvelles technologies, les clients à une future introduction en bourse restent nombreux mais finalement peu d'entre eux se lancent. Uber est ainsi attendu au tournant avec sa valorisation supérieure à 60 milliards de dollars, malgré toujours d'importantes pertes. Spotify est aussi souvent cité, notamment parce que le taux d'intérêt de son dernier emprunt est directement lié à la date où il décidera de faire le grand saut.

Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Pour 447 millions de plus... 

Des bénéfices, mais toujours pas d'introduction en bourse

Commentaires (13)


Ils vont en avoir besoin pour payer leurs frais de procédures et les taxes locales…


je n’arrive toujours pas à comprendre comment et pourquoi une telle plateforme peut avoir besoin d’autant d’argent…


Marketing, dumping…








k-nico a écrit :



je n’arrive toujours pas à comprendre comment et pourquoi une telle plateforme peut avoir besoin d’autant d’argent…







Etant donné qu’ils embauchent des ingé entre 150K\( et 250K\) par an, ça coute vite cher…



Entre autres…



ok, mais il doit pas y avoir besoin de 1000 ingés pour faire un site web et gérer son infra…








k-nico a écrit :



ok, mais il doit pas y avoir besoin de 1000 ingés pour faire un site web et gérer son infra…







Non, peut-être pas, mais une boite présente sur de nombreux pays c’est compliqué. Dans leur cas, en plus, comme on a pu le voir, ils sont obligé de négocier avec les juridictions locales toutes différentes. Il faut des équipes pour chaque zone géographique, puisque chaque zone a ses spécificités (aussi bien légales que d’habitudes de consommations ou de communication. Tu ne t’adresses pas de la même façon à un japonais et un espagnol) : marketing, comm, technique, légal, commerciaux, support client.



En plus, ce genre de boîte a intérêt à prendre une part significative du marché en très peu de temps. Pas de répit pour laisser quelqu’un d’autre te damer le pion.



La croissance, c’est ce qui coûte le plus cher et ce qui te permet d’atteindre la masse critique. Une fois celle-ci atteinte, tu peux commencer à rationaliser les coûts.



Je pense aussi que d’imaginer que cette société est uniquement un site internet est trop réducteur/simpliste.


Rachat d’Opel par PSA, avec production, usines, employés 1,5 milliard, là du vent pour 31 milliards, elle est belle l’économie.








izel a écrit :



Je pense aussi que d’imaginer que cette société est uniquement un site internet est trop réducteur/simpliste.







+1

ce serait comme dire que l’informatique du site de résa Amadeus n’est qu’un site web




Barf écoute pour moi, Peugeot fait de l’industrie du siècle dernier, des appareils qui consomment des ressources  naturelles (en masse, je parle pas juste d’un bout de plastique ou de silicium hein), polluent l’atmosphère et tuent des gens sur la routes, sans parler des conditions de merde à l’intérieur des usines, je parle de la chaîne, pas des ingénieurs qui font l’embarqué. Donc oui il est indéniable qu’une entreprise de pointe qui crée des technologies et du savoir soit bien plus valorisé que des mouleurs de tôle.   

 

Je sais que c’est réducteur, que Peugeot vaut et fait plus que ça, mais perso si toutes les boîtes auto coulent demain ce n’est pas moi qui vais pleurer, au contraire…


ha ha, joli&nbsp;<img data-src=" />


Arf dommage&nbsp;<img data-src=" />


Tu es surment un citadin, en campagne, pas de voiture c’est un énorme problème, surtout avec la vision du service qu’ont nos prochains élus. Maintenant pas de AirBnB en campagne ça ne pose pas de problème. Et si cette bulle de vent explose, l’addition va être plus lourde, et pour tout le monde.