Domotique « intelligente » : ne nous laissons pas enfermer par nos objets connectés

Domotique « intelligente » : ne nous laissons pas enfermer par nos objets connectés

The X-Files : the robotics

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David Legrand

Publié dans

Sciences et espace

04/05/2020 8 minutes
95

Domotique « intelligente » : ne nous laissons pas enfermer par nos objets connectés

Alexa, Google, Siri : des assistants devant apporter réponses et actions instantanées, profitant de la puissance de l'IA et du contrôle vocal. Des alliés pour une installation domotique « moderne », simple à mettre en place. Des promesses marketing souvent déçues, notamment si l'on prend en compte le besoin de liberté des utilisateurs.

Avec la montée en puissance de l'Internet des objets et des assistants vocaux, s'intégrant à des enceintes intelligentes connectées, la domotique connaît un regain d'intérêt auprès du grand public. Automatiser ses prises, volets, chauffage, intégrer de la vidéosurveillance, récupérer de nombreuses informations sur son habitat n'a jamais été aussi facile. 

On peut désormais tout contrôler depuis son smartphone, sa tablette ou à la voix. De quoi réaliser en quelques heures et à peu de frais (ou presque) les fantasmes d'automatisme des plus geeks d'entre nous. C'est d'autant plus facile que les technologies modernes favorisent les interactions entre des produits différents, conçus par une variété de marques.

Des services comme IFTTT deviennent des protocoles de fait. Une réalité qui ne doit pas en cacher une autre : nombreux sont les acteurs cherchant à repenser la domotique comme un écosystème dont ils sont le centre de gravité.

L'ère des comptes

On pense bien entendu aux plateformes américaines, qui bradent plus ou moins leurs enceintes, écrans connectés et autres appareils pour gagner en part de marché. Loin des protocoles domotiques « à l’ancienne », qui se sont développés depuis 40 ans, tout passe par le réseau... ce qui n'a pas que des avantages.

Car ces solutions reposent le plus souvent sur un élément d'importance : le compte. Chaque grande plateforme exige que vous en ayez un pour utiliser ses outils qui se disent dotés d'intelligence. Celle-ci n'est pourtant présente que dans leurs serveurs. Vous en êtes donc dépendants, pour chaque action que vous désirez mener par leur intermédiaire. 

Les constructeurs en ajoutent le plus souvent une couche, incitant également à la création d'un compte liés à leurs services. Les arguments pour vanter cette approche sont imparables : c'est pour votre bien, la facilité d'usage, votre sécurité lorsque vous utilisez vos appareils à distance. Une domotique « 2.0 » pour le bien de tous, en somme.

Surtout, un ensemble de solutions montrant des signes de fatigue en cas de défaillance de votre connexion Internet. Sans parler des risques liés à la multiplication des comptes concernant la sécurité de vos données. Ou de ce qu'il advient de l'utilisateur quand une gamme de produits ou de services prend fin, n'est plus maintenue, etc.

Holi
Holî, le réveil connecté vanté à de multiples CES... avant que ses utilisateurs ne soient abandonnés

De « vieux » protocoles qui ont leurs avantages

Les standards que sont EnOcean, ZigBee et Z-Wave sont ainsi le plus souvent mis de côté, considérés comme de la domotique « à la papa », nécessitant des ponts ou des box à la gestion parfois complexe. Ces technologies ont pourtant l'avantage d'une faible consommation, d'être conçus nativement pour une communication maillée.

Mais là où le Wi-Fi implique le plus souvent la création d'un compte pour la gestion d'une simple ampoule (bien que ce ne soit pas nécessaire) et le changement régulier des piles d'une tête thermostatique de chauffage, où le compte Amazon, Apple ou Google fait office de centrale domotique « dans le cloud », ce n'est pas le cas avec ces bons vieux protocoles.

Ils peuvent également « grapiller » l'énergie dans leur environnement, ce qui favorise encore un peu plus l'indépendance des objets connectés, qui continueront de se multiplier dans nos habitats. Quant aux box domotiques, elles existent en bonne partie au travers d'un écosystème ouvert, où l'open source est en bonne place.

Et que les amateurs de la French Tech se réjouissent : nous disposons en la matière de notre champion français : Jeedom.

La maison connectée comme outil « anti-churn » des FAI

Penser que les risques d'enfermement vis-à-vis de la domotique ne seraient que le fait de méchants acteurs américains aux tendances monopolistiques serait oublier que la France ne manque pas d'idées en la matière. 

Les fournisseurs d'accès Internet ont d'ailleurs bien saisi l'intérêt de ce filon. Face aux clients infidèles, qui changent de forfait et de FAI au gré des promotions, les solutions domotiques (presque) clé en main sont un outil qui peut se révéler diablement efficace. Ce, même lorsque l'on respecte des standards.

Ainsi, pour sa « Maison connectée et protégée », Orange a fait le choix du DECT ULE. Une norme très peu utilisée en pratique, mais sélectionnée parce qu'elle ne nécessite pas de grande évolution technique de la Livebox. Et une fois ses clients équipés, à coup de « Prises intelligentes » à 40 euros, oseront-ils aller ailleurs au risque de tout perdre ?

Bien entendu, des produits tiers sont gérés. Mais comme pour l'assistant vocal Djingo, c'est assez limité et passe par le réseau puisque le support des protocoles domotiques classiques n'est pas de la partie.

Prise Connectée Orange

Il en est de même pour le kit de sécurité de Free que seule la Freebox Delta et l'application maison savent gérer. Un an après sa sortie, celle qui pouvait potentiellement gérer de nombreux protocoles se contente de celui de Somfy et de l'intégration de Jeedom à son service de machines virtuelles... nécessitant des clés USB tierces.

Chez SFRon a droit à des appareils Bluetooth ou Wi-Fi selon les cas, en plus de produits tiers. Le client étant incité à tout gérer depuis l'application maison et à payer un abonnement pour en profiter.

Dans tous les cas, si le client change de FAI, il devra donc au minimum reconfigurer toute son installation domotique, lorsqu'il ne se retrouvera pas tout simplement avec des produits inutilisables. Un manque d'interopérabilité qui devrait alerter l'Arcep, dont c'est l'un des sujets. Mais elle ne semble pas pressée de s'en emparer sérieusement.

La simplicité d'usage ne doit pas s'opposer à la liberté de l'utilisateur

On le voit assez bien, si le monde de la domotique s'est développé progressivement depuis les années 80, il n'a percé auprès du grand public que lorsque ses usages sont devenus simples et accessibles.

Certes, beaucoup sont ceux qui achètent des enceintes et objets connectés s'imaginant automatiser toute leur maison et finissent par abandonner l'idée, car tout n'est pas aussi simple, pratique et efficace que le disent les constructeurs. Il s'agit le plus souvent de gadgets, fermés et limités, reposant sur des protocoles réseau qui n'ont pas été pensés pour cela.

Mais il y a tout de même une lame de fond, une révolution en cours. Il faut donc dès maintenant prendre les bonnes habitudes. Car pour le moment, c'est un modèle où l'utilisateur n'est pas totalement libre de ses choix qui domine. Comme nous le clamions il y a deux ans, le lien profond entre matériel et logiciel dans ces écosystèmes est l'un des problèmes.

La dépendance aux comptes un autre. Et les acteurs locaux, qui ont la critique facile vis-à-vis des acteurs américains, feraient sans doute mieux de balayer devant leur porte sur le sujet, tant ils montrent qu'eux aussi trouver rapidement des intérêts à ne pas laisser leurs clients totalement libres de leurs choix.

Car un système domotique bien pensé, à l'ancienne ou non, sur un protocole réseau ou non, se doit de respecter quelques règles. Certes, il se doit d'être simple de configuration et d'usage. Mais il doit aussi être capable de fonctionner sans compte, de manière locale, sans nécessiter l'usage d'un appareil ou d'un écosystème en particulier.

L'utilisateur doit pouvoir « changer de crèmerie » sans avoir à perdre d'appareils au passage. En ce sens, les API ouvertes en complément des applications mobiles proposées par les constructeurs sont une bonne pratique, puisqu'elles permettent une intégration à différents outils tiers par les développeurs. Libérant de fait l'utilisateur.

Récemment, de nombreux acteurs, dont le français NodOn, se sont regroupés au sein de l'initiative CHIP (Connected Home over IP), visant à réunir le meilleur des deux mondes. Se basant sur ZigBee mais également des outils développés par Amazon, Apple ou Google, il doit être exposé dans un premier brouillon d'ici la fin 2020.

Une initiative intéressante, mais qui doit encore faire ses preuves, notamment dans sa capacité à laisser l'utilisateur libre de ses mouvements. Nous la suivrons donc avec attention. D'ici là, nous allons revenir plus en détail sur ces sujets, de l'histoire de Jeedom en passant par l'évolution des protocoles domotiques, le Nabaztag ou le niveau de liberté proposée par différents objets connectés. À suivre sur INpact Hardware et dans le numéro 2 de notre magazine.

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

L'ère des comptes

De « vieux » protocoles qui ont leurs avantages

La maison connectée comme outil « anti-churn » des FAI

La simplicité d'usage ne doit pas s'opposer à la liberté de l'utilisateur

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Commentaires (95)


Le problème c’est surtout la prise à 40 balles closed source…


Effectivement c’est casse tête la domotique !



J’ai une box Somfy qui controle les volets et pour le reste c’est la jungle.



Etant récent utilisateur d’IOS je viens de tester HomeKit avec la marque Eve et je pense avoir trouvé mon bonheur.

Ca a l’air de marché même si c’est internet est down à la maison. Ca marche par Bluetooth LE

A priori pas d’envoie de donnée sur des serveurs et cie. Je vais changer de maison et choisir ma domotique pour qu’elle soit compatible avec HomeKit un maximum…



Apple essaye (comme Google et Amazon) de créer un standard. Ca va finir comme pour les PC/Smartphone.

Un marché avec 23 standard et a l’utilisateur de choisir.



Vous ne voudriez pas nous faire un pti dossier Alexa Vs Google Home VS Apple HomeKit ?


Perso pour le moment la domotique c’est des prises connectées flashées sous Tasmota ou ESPEasy, elles se connecteur en local sur un raspberry pi sur lequel tournent Domoticz, Mosquitto et Homebridge.

 

C’est un peu de boulot à mettre en place mais une fois que c’est fait on y touche plus, et même sans Internet ça fonctionne (au moins en local).

 

Et le meilleur c’est que ça n’empêche pas l’interconnexion avec Google Assistant ou Homekit.



Pour un sujet aussi sensible il est primordial voire même indispensable de ne pas dépendre d’un service tiers.


Oui, ça fonctionne tant qu’HomeKit fonctionnera <img data-src=" /> L’intérêt de la solution c’est que c’est local et sans envoi de données, mais ça reste un écosystème assez limité (à Apple en l’état).&nbsp;


Domoticz à la maison avec zwave et rfxcom depuis 6 ans !



Par contre pour les caméra de surveillance, y’a encore des modèles qui ne nécessite pas de compte en ligne et qui ne soit pas des gruyères en sécurité ?

Pour le moment je suis en vieille DLINK 640x480… c’est pas super résolu mais ça marche tout seul, sans compte en ligne ni appli quelconque !


De toutes façons à partir du moment où un produit est gérable par une API, tu peux l’interfacer avec ce que tu veux. Au pire via IFTTT ou des outils du genre. Le souci c’est quand un appareil n’est exploitable que via un compte à lier à aux hubs “GAFAM” pour une gestion locale/distante hors d’une application proprio


Caméra IP + NAS non ?&nbsp;


Je débute doucement, et j’ai voulu mettre Jeedom… Et j’ai renoncé faute de trouver une vraie doc qui explique comment ça marche et ne pas être obligé de me mettre à genou dans un forum pendant 2 mois pour apprendre à faire des manipulations de base. Deuxième tentative sur Home Assistant. A priori un écosystème moins complet, mais apparemment tellement plus simple et mieux documenté…


Oui HA est en général préféré pour sa plus grande simplicité (et son design). Après c’est toujours une question de goûts et de besoins. C’est aussi pour ça que Jeedom travaille sa doc (qui vient d’être revue), son onboarding, etc.&nbsp;


Oui c’est tout le problème. Par exemple le google home mini serait une base parfaite pou plein de projets diy sans google derrière.


Tu as regardé du côté des modules ESP32 avec caméra ? Ca a l’air d’être plutôt intéressant :)


Tu parles de la fonctionnalité de commande vocale ?


Je suis parti sur un Jeedom&nbsp; sur un rasp avec une clé Zigbee qui me sert a faire l’interception de produit Aquara (Xiaomi) pour le moment.



Ca marche bien, mais effectivement, le démarrage est un peu difficile et il faut mettre les mains dans le cambouis pour le flashage de la clé par exemple si on veut éviter que les infos partent en chine…


Entre autres (je pense au projet Jarvis par exemple).



On peut aussi imaginer de la détection de bruits, voire même un système d’intercom par exemple. Quand on a eu le produit gratuit (promo spotify), c’est toujours intéressant de le bidouiller.

&nbsp;


Je trouve l’approche de la gamme Hue top sur ce point: pas besoin de compte, possibilité ou non d’utiliser un pont, support très longue durée et ouverture aux applications tierces (même si ce n’est pas Open Source).


Oui et l’API locale sur le pont est en soi intéressante. Même si on reste dépendant de l’app pour quelques procédures comme la mise à jour du firmware par exemple (alors que ça pourrait aussi passer par le pont par exemple), ou qu’un pont officiellement Wi-Fi serait bienvenu <img data-src=" />&nbsp;








David_L a écrit :



Oui et l’API locale sur le pont est en soi intéressante. Même si on reste dépendant de l’app pour quelques procédures comme la mise à jour du firmware par exemple (alors que ça pourrait aussi passer par le pont par exemple), ou qu’un pont officiellement Wi-Fi serait bienvenu <img data-src=" />&nbsp;





Cela évite d’exposer le pont à Internet si on n’en a pas envie, mais ils pourraient laisser le choix effectivement.



Comment ça ? Le pont est déjà sur le réseau, il peut télécharger des données sans être “exposé”.








David_L a écrit :



Caméra IP + NAS non ?&nbsp;





Et bien oui, mais de moins en moins… La derniere dlink que j’ai acheté je n’ai pas pu récupérer le flux rtsp.

Obligation de télécharger l’appli de la marque… pas possible de visualiser le flux autrement. (pas de zoneminder)

Heu si autrement c’est via google si je lie le compte dlink avec Google home….



hu merci à vous deux :)

@David_L j’ai pas de NAS qui tourne en permanence.. en fait idéalement je cherche des caméras comme les xiaomi mais autonome = sans appli où je peux récupérer du flux vidéo pour l’afficher ou je veux et avec de la détection de son et de mouvement (bref des DCS-5020L HD pas chères..) et si en plus je peux déclencher la détection à la demande via une api ou une URL cachée comme actuellement ça serait le pied :)



@sebtx je vais regarder ça, connais po :)


C’est quoi comme clé ça m’intéresse, une zigate ou un truc du genre ?



Article très intéressant au passage, merci.


NAS + camera IP sur réseau interne accessible depuis l’extérieur via le VPN du NAS + Une armada de Sonoff flashés tasmota, quelques Wemos D1 mini, un petit Broadlink pour l’IR de la clim…&nbsp; Le tout sous Home Assistant.

&nbsp;Mes données ne sortent pas, j’ai la main sur beaucoup plus de choses qu’avec des solutions closed source, mes données restent chez moi. Par contre, je suis bloqué par l’utilisation d’une ligne avec IP fixe pour les synchros NAS et le VPN…&nbsp; :-(








yvds90 a écrit :



Effectivement c’est casse tête la domotique !



J’ai une box Somfy qui controle les volets et pour le reste c’est la jungle.



&nbsp;

Somfy… déjà ça partait de travers! A moins de ne vouloir causer qu’avec Velux…

C’est beau la “maison connectée”, mais juste entre ces deux là!



Bon, pendant ce temps, Fakro c’est du z-wave… qui cause avec tout le reste avec un contrôleur domotique librement choisi.



Merci pour cet article reflétant parfaitement la réalité du marché actuel.

Personnellement, l’idée d’allumer une ampoule installée à 1 mètre de moi en passant par des serveurs situés je ne sais où m’a toujours rebuté.

Pour satisfaire à mon critère “d’autonomie”, j’ai opté pour Jeedom, installé sur une VM (Debian) de mon NAS Synology.&nbsp; J’utilise les bons vieux protocoles comme le zwave, bien robuste.

&nbsp;








poulpe-des-bois a écrit :



Et bien oui, mais de moins en moins… La derniere dlink que j’ai acheté je n’ai pas pu récupérer le flux rtsp.

Obligation de télécharger l’appli de la marque…



&nbsp;

Il faut commander de la dahua en Chine, et encore, pour avoir un truc qui se configure sans appli débilophone (périssable d’ici qq versions d’Android) avec un simple navigateur. Et encore, pas forcément sans plugin à la con.



C’est un gros problème.



Conf par débilophone = cloud généralement obligé en prime. Même la config y passant…









Val83 a écrit :



C’est quoi comme clé ça m’intéresse, une zigate ou un truc du genre ?



Article très intéressant au passage, merci.





C’est avec Zigbee2MQTT :https://projetsdiy.fr/test-du-pont-zigbee2mqtt-hack-gateway-xiaomi-smart-home-aq…









oeil de feu a écrit :



Par contre pour les caméra de surveillance, y’a encore des modèles qui ne nécessite pas de compte en ligne et qui ne soit pas des gruyères en sécurité ?



&nbsp;

Moi j’ai acheté 2 IPC-HDW4233C. Config complète via IE hélas, cause plugin, mais pas de cloud obligé et ~40€ sur Aliexpress. Très bonne sensibilité nuit: Meilleure définition en N&B la nuit que de jour (avec HDR car zones de fort contrastes), première fois que je voyais cela…



C’est juste du HD, mais un bon modèle avec plus d’un an de recul. Gestion captures mouvement finement paramétrable et fonctions avancées (détection visage),voir comptages (zones entrées/sorties, non utilisé pour ma part).



Config réseau libre et se satisfait d’un blocage complet vers l’extérieur (FW box + config gateway sur IP ne débouchant sur rien).



&nbsp;



A mon avis les jeux sont faits en faveur des solutions centralisées :&nbsp;




  • Time to market beaucoup plus rapide

  • Bugs plus simples à corriger pour les éditeurs

  • Firmware minimaliste ne laissant que peu de place aux bugs

  • Devices pas chers nécessitant peu de puissance

  • Simplicité de mise en oeuvre. Tout le monde à le WIFI et demain beaucoup d’objets embarqueronts une puce 5g IoT.

    Je pense qu’il y a peu de place pour les solutions “hébergées” qui a coté paraissent lourdaudes à mettre en oeuvre, peu porteuses d’innovation et bien souvent … peu compatibles entre elles.





    Personnellement je vis très bien sans domotique, et tout ces gadgets qui amusent au début, puis finissent par prendre la poussière. Je dirais même que plus on connait la technique, plus on s’en éloigne :) Personnellement je n’ai pas envie de signer un CLUF pour allumer une simple lumière.



    Allez faire un tour sur le fil tweeter ‘Internet of Shit’ quand vous avez 5 minutes.



    &nbsp;


Il y a pas mal de trucs incohérents dans ta réponse, mais tu sembles surtout confondre le fait qu’un objet utilise un protocole type IP et que son usage soit “centralisé”. Tu peux très bien avoir des objets Wi-Fi qui ne nécessitent ni un compte ni un serveur tiers.



&nbsp;BTW, ces solutions ne sont pas les plus économes en énergie, et ce ne sera certainement pas le cas de la 5G, même dans sa déclinaison IoT. Il y a des protocoles qui sont pensés pour la faible consommation, la longue distance, etc. Ils sont spécifiques et ce n’est pas pour rien ;)


Perso chez moi j’ai tout câblé en filaire en etoile, direct sur borniers, des gaines de reserve partout, et je commande ca avec du GCE Electronics. Absolument rien en radio.

Installation modulable, tout en local, resiliente, reversible (si je veux revenir en bons vieux telerupteurs et autres ca me prendrait 2 heures chrono dans l’armoire elec), facile a mettre en place ultrarobuste.

Il y a un plugin jeedom si je veux interfacer ca avec d’autres systemes, mais en fait si on a concu ca proprement a la base il n’y a meme pas besoin.

Bref du tout bon.



Edit : et si un jour ca tombe en rade, je mets un bon vieiux PLC des familles…


Ce que je veux dire c’est qu’en 2020 la réalité de la domotique c’est&nbsp; :




  • Une plateforme Cloud qui centralise l’intelligence, avec une armée de devops derrière

  • Une interconnexion avec les API d’autres fournisseurs pour l’interopérabilité, au rythme des accords commerciaux.



    La faible consommation de certain devices est un faux problème, beaucoup de solutions connectées embarquent leur propre pont. Par exemple Netatmo et son thermostat ( 1 thermostat sur piles + un bloc secteur / wifi), Hue etc.



    Les solutions “à l’ancienne” tendent à disparaitre. Ne serait-ce que parce que certains appareils intégrés aux maisons sont déja fourni avec leur box domotique qui fonctionne selon le mode centralisé avec app obligatoire : chaudières, gestion energétique etc.



    C’est un peu le même combat que l’auto hébergement des serveurs mails il y a 10-15 ans. Je le déplore complètement aussi.&nbsp;


Autre soucis, les sous-sous marques incompatibles entre-elles.

J’ai des capteurs de température+humidité et détecteurs d’eau Aqara, vendu par Xiaomi. Évidemment, j’ai acheté la passerelle qui permet de communiquer avec (prise Hong-Kong avec adapteur secteur nécessaire, serveur chinois seulement pour que ça fonctionne). Sauf que je me suis aperçu en voulant l’interfacer avec Google Hub qu’il fallait absolument une passerelle Aqara. Rebelote pour \(70. Reconfig de tous les détecteurs et migration sur Google Hub. Et surprise, Google voit bien des périphériques mais est incapable de retourner la température (les détecteurs d'eau déjà on oublie). Retour sur les forums, il faut faire des manips sur la reconnaissance des détecteurs pour faire croire à Google que ce sont des thermostats. Mais il faut une passerelle Samsung cette fois (\)120) pour effectuer cette opération.

Tout ça sur des appareils Zigbee, un protocole ouvert.

La domotique, c’est pas gagné.


depuis 4 ans avec jeedon + zwave + les modules shelly et ca fonctionne trés bien meme si au debut en effet il y a une marche a monter mais ca vaut le cout.



@guimoploup&nbsp;je ne comprend pas ton usage de&nbsp; devops dans ce contexte (sachant que des équipes devops peuvent tous aussi bien travaillé sur du bon vieux client/serveur sans usage d’un gestion cloud et que tu peux aussi héberge sur un cloud sans avoir d’équipe DEVOPS.


Parti sur un classique RfxComm, j’aurais pu faire du Jeedom ou Domotics, mais je suis un poil alergique avec Linux, mais plus par manque de pratique. Maîtrisent sans mal C#, je suis parti sur une raspberry + Win 110 IOT et j’ai intégralement codé le soft de gestion. On peut difficilement faire plus proche de ce que l’on veut fatalement et ça marche du feu de dieux.



4 ans que ça tourne en permanence et fonctionne très bien avec ou sans internet, mais internet reste utile pour le contrôle distant (aussi codé par mes soins ^^).








oeil de feu a écrit :



hu merci à vous deux :)

@David_L j’ai pas de NAS qui tourne en permanence.. en fait idéalement je cherche des caméras comme les xiaomi mais autonome = sans appli où je peux récupérer du flux vidéo pour l’afficher ou je veux et avec de la détection de son et de mouvement (bref des DCS-5020L HD pas chères..) et si en plus je peux déclencher la détection à la demande via une api ou une URL cachée comme actuellement ça serait le pied :)



@sebtx je vais regarder ça, connais po :)





regarde du côté des caméras proposant du RTSP. Y’a les foscam qui existent depuis des lustres, mais perso je recommande des chinoises aussi qualitatives et à prix plancher: wanscam hw0022 (devenu k22 maintenant). flux rtsp, moyen de dégager toute communication cloudesque, nombreuses options, vision de nuit, son, possibilitè d’adapter une lentille grand angle à 2 euros, bref du parfait pour du diy, à 25-30 euros l’unité sur aliexpress. j’en ai 4, elles se comportent mieix que la 5ème, une foscam à 100 balles. j’ai même utilisé le cavle réseau pour y passer l’alim avec une foe de PoE passif.



pour le reste je suis en parfaite ligne avec l’article: solution domotique très avancée (près de 100 modules) totalement indépendante de toyt cloud et que des solutions logicielles opensource ET matérielles et ayant des solutions opensource capable de les contrôler entièrement. Le roi des protocole réseau pour ça c’est le zwave.



Ca a un prix: le temps passé dessus pour comprendre et mettre en place, c’est le prix de l’indépendance.



Mon wiki de retour d’xp sur github:https://github.com/nouknouk/ma-domotique/wiki#ma_domotique









Nicky5 a écrit :



Parti sur un classique RfxComm, j’aurais pu faire du Jeedom ou Domotics, mais je suis un poil alergique avec Linux, mais plus par manque de pratique. Maîtrisent sans mal C#, je suis parti sur une raspberry + Win 110 IOT et j’ai intégralement codé le soft de gestion. On peut difficilement faire plus proche de ce que l’on veut fatalement et ça marche du feu de dieux.



4 ans que ça tourne en permanence et fonctionne très bien avec ou sans internet, mais internet reste utile pour le contrôle distant (aussi codé par mes soins ^^).







tout pareil: base jeedom au départ, j’ai recodé entièrement mon propre soft de gestion.

Chez moi c’est au contraire du full linux, et du nodejs (goûts, couleurs, etc…).









Aloyse57 a écrit :



Autre soucis, les sous-sous marques incompatibles entre-elles.

J’ai des capteurs de température+humidité et détecteurs d’eau Aqara, vendu par Xiaomi.





un raspberry pi ou équivalent, jeedom (ou équivalent), et clef usb zigbee (typiquement, zigate ou conbee), et tu auras gagné ta liberté une fois pour toutes.









Drepanocytose a écrit :



Perso chez moi j’ai tout câblé en filaire en etoile, direct sur borniers, des gaines de reserve partout, et je commande ca avec du GCE Electronics. Absolument rien en radio.





Le cas idéal, mais qui ne peut s’appliquer qu’au moment de la construction d’une maison neuve par quelqu’un qui a totalement anticipé son envie / ses besoins de domotisation dès l’élaboration des plans de la maison.









sebtx a écrit :



Oui c’est tout le problème. Par exemple le google home mini serait une base parfaite pou plein de projets diy sans google derrière.





y’a matrix voice / creator si tu entends par là “une base hardware qu’on peut customiser / hacker pour un projet diy”









guimoploup a écrit :



Ce que je veux dire c’est qu’en 2020 la réalité de la domotique c’est&nbsp; :




  • Une plateforme Cloud qui centralise l’intelligence, avec une armée de devops derrière

  • Une interconnexion avec les API d’autres fournisseurs pour l’interopérabilité, au rythme des accords commerciaux.



    La faible consommation de certain devices est un faux problème, beaucoup de solutions connectées embarquent leur propre pont. Par exemple Netatmo et son thermostat ( 1 thermostat sur piles + un bloc secteur / wifi), Hue etc.



    Les solutions “à l’ancienne” tendent à disparaitre. Ne serait-ce que parce que certains appareils intégrés aux maisons sont déja fourni avec leur box domotique qui fonctionne selon le mode centralisé avec app obligatoire : chaudières, gestion energétique etc.



    &nbsp;C’est un peu le même combat que l’auto hébergement des serveurs mails il y a 10-15 ans. Je le déplore complètement aussi.








  1. Comme dit dans l’article c’est un choix courant mais ça n’est pas une obligation technique. Ce n’est pas toujours le cas non plus, certaines marques étant plus “propres” que d’autres là dessus.



  2. Pour la consommation, non ce n’est pas un faux problème. Tu prends le cas du chauffage qui en est une belle illustration : le thermostat est facile à alimenter (même sans pile). Par contre les têtes thermostatiques non. Et là on voit l’impact d’une solution de type Wi-Fi qui n’a pas vraiment d’intérêt.



    On considère le Wi-Fi comme facile parce qu’il est présent et qu’on y est habitué, mais c’est une solution gourmande en énergie au regard d’un objet connecté qui doit être indépendant. C’est aussi le cas pour les stations météo & co.&nbsp;



    On en voit vite les limites sur des installations complètes où on dépasse le gadget, surtout avec la dépendance à la stabilité de la connexion, de la box ou du routeur, de la charge des différents appareils, de l’environnement (en appartement/citadin), etc.









brazomyna a écrit :



Le cas idéal, mais qui ne peut s’appliquer qu’au moment de la construction d’une maison neuve par quelqu’un qui a totalement anticipé son envie / ses besoins de domotisation dès l’élaboration des plans de la maison.





Grosse rénovation, en fait.

Mais tout le monde me prend pour un gros malade !



En ce qui concerne Jeedom, jai écrit un article pour ceux qui veulent si mettre en décrivant toutes les étapes le plus simplement possible cela fait parti des cours que je donne à mes élèves ^^

http://miniprojets.net/index.php/2019/05/13/jeedom-ou-comment-domotiser-sa-maiso…








brazomyna a écrit :



tout pareil: base jeedom au départ, j’ai recodé entièrement mon propre soft de gestion.

Chez moi c’est au contraire du full linux, et du nodejs (goûts, couleurs, etc…).





Tiens d’ailleurs j’avais regardé ton site qd je me suis lancé, c’est pas mon besoin donc ca m’a pas ete tres utile dans la pratique, mais je dois dire que le site est tres bien fait et queles considerations generales y sont expliquees avec pertinence..









Aloyse57 a écrit :



Tout ça sur des appareils Zigbee, un protocole ouvert.





Attention car le zigbee n’a absolument pas l’intéropérabilité dans ses gênes: Il évite aux fabricants de réinventer la roue (interface radio très faible conso formant une topologie réseau maillée pour la portée/fiabilité, sans doute qq commandes standardisées de découverte etc, mais le strict minimum) tout en leur offrant beaucoup de liberté, généralement utilisée à des fins de se créer un marché captif avec une compatibilité applicative non assurée avec les autres marques commercialisant du zigbee.



D’ailleurs, point de process de certification avec l’interopérabilité au centre comme chez son concurrent z-wave (lui aussi très faible conso/maillé) par exemple.



Certes, c’est moins cher et donc tentant surtout que quelques contrôleurs domotiques font de la rétro-ingénierie afin de savoir unifier les différentes marques, mais au quotidien c’est des contrôleurs tiers qui peuvent devoir faire évoluer leur firmware&nbsp; à chaque nouveau périphérique zigbee qui sort. Donc devoir attendre un support quand un nouveau truc sort, introduction de bugs possibles sur les anciens à devoir régler avec le fabricant du contrôleur…



Le bazar du rfxcom sur une radio plus moderne, en résumé: A fuir…



En effet ça a l’air sympa comme projet, le souci étant que c’est un hardware à acheter en plus, je suis sûr que des tas de gens ont un google home mini dans leur placard…








yl a écrit :



Attention car le zigbee n’a absolument pas l’intéropérabilité dans ses gênes: Il évite aux fabricants de réinventer la roue tout en leur offrant beaucoup de liberté, généralement utilisée à des fins de se créer un marché captif avec une compatibilité applicative non assurée avec les autres marques commercialisant du zigbee.



D’ailleurs, point de process de certification avec l’interopérabilité au centre comme chez son concurrent z-wave (lui aussi très faible conso/maillé) par exemple.







C’est exactement ça. D’où le





brazomyna a écrit :



Le roi des protocole réseau pour ça c’est le zwave.







Ca va même plus loin: même si au niveau protocole réseau le zigbee permet aux modules de communiquer entre eux (par exemple pour relayer les trames, façon réseau mesh), ça ne garanti en rien que deux modules zigbee pourront réellement interagir ensemble.



Si j’ai un bouton xiaomi et une lampe hue par exemple, je ne pourrai pas faire que le bouton actionne en direct la lampe, sans passer par la ‘box domotique’ intermédiaire (quelle qu’elle soit). La box domotique recréé alors artificiellement un réseau en étoile et devient le ‘single point of failure’: elle comprend le xiaomi, elle sait comment parler au hue, et fait l’intermédiaire. Mais si la box tombe, tout le réseau tombe.



Le zigbee c’est comme le WiFi dans le monde info: tous seront capable de partager la même couche réseau, tous communiqueront avec un élément central commun (le routeur wifi, SPoF), mais c’est pas pour autant qu’ils seront capables de dialoguer et d’interagir réellement ensemble, en direct.



Seul le zwave garantit que n’importe quel module de n’importe quelle marque pourra interagir en direct avec un autre module zwave, grâce à son mécanisme de certification (imposant aux constructeurs de suivre un cahier des charges strict pour avoir le label ‘zwave’) et ses notions de ‘groupes d’association’ et de ‘command class’ qui permet de lier des modules en direct et regroupe les fonctionnalités par ‘classes’ standardisées de façon stricte. N’importe quel bouton zwave pourra allumer ou éteindre n’importe quelle lampe zwave par exemple, et continuera de fonctionner même si la ‘box centrale’ est indisponible.



Un début peut-être de repartir d’une ancienne ligne FT. L’ancien proprio avait mis des prises téléphone dans toutes les pièces, prises qui sont devenues inutiles et les fils permettent de faire passer à minima du 1-wire.








sebtx a écrit :



Un début peut-être de repartir d’une ancienne ligne FT. L’ancien proprio avait mis des prises téléphone dans toutes les pièces, prises qui sont devenues inutiles et les fils permettent de faire passer à minima du 1-wire.





Perso, en rénovation,j’ai dégagé toutes les prises téléphone de la maison (et la prise câble pour la TV), j’ai tout remplacé par du câble réseau (cat 7 tant qu’à faire).










sebtx a écrit :



En effet ça a l’air sympa comme projet, le souci étant que c’est un hardware à acheter en plus, je suis sûr que des tas de gens ont un google home mini dans leur placard…





C’est pas la même cible de toute façon ; d’un côté tu as un truc ultra grand public, de l’autre l’objectif d’un bidouilleur avec les compétences et le temps pour faire du diy



J’en ai un de Home Mini, il est pas dans le placard. Pour le moment c’est le Matrix Voice qui est dans un tiroir. Il remplacera le Google Home Mini quand j’aurai suffisamment de temps pour me pencher sur le sujet … et quand une solution de reco vocale open source s’approchera du niveau de la qualité de reconnaissance de Google.



Le Home Mini, c’est ma seule concession domotique à du non cloud, non open-source. Je le cantonne uniquement à de la reco vocale de base (speech to text) et c’est non critique.

J’ai fait des règles wildcard sur IFTTT (genre “allume ”, “ouvrre ”, etc…). Quand il catche une phrase qui commence par un de ces mots il transmet la phrase complète en texte à mon install domotique, qui s’occupe du parsing du contenu de la phrase et de son interprétation pour engendrer les actions concrètes.









brazomyna a écrit :



Perso, en rénovation,j’ai dégagé toutes les prises téléphone de la maison (et la prise câble pour la TV), j’ai tout remplacé par du câble réseau (cat 7 tant qu’à faire).





Sur les vieilles install, le cable telephone est en general apparent. Sans compter qu’il est souvent mal placé, les standards ergonomiques de l’epoque etaient differents.

T’as eu de la chance qu’il soit gainé, si t’as su le remplacer.

Perso j’ai tout viré, et j’ai mis du CAT6 blindé et une gaine de 20 de reserve pour de la future fibre.



Jeedom… oui c’est français, oui ils sont super sympas, mais malheureusement ils souffrent justement de ce côté hyper restreint francophone et d’un modèle un peu vieillissant. Home-assistant ou OpenHAB ont des communautés bien plus grosses et sont tellement en avance niveau interface, logique d’intégration… Tout en étant complètement gratuit !








Gromsempai a écrit :



Jeedom… oui c’est français, oui ils sont super sympas, mais malheureusement ils souffrent justement de ce côté hyper restreint francophone et d’un modèle un peu vieillissant.





Jeedom, à mes yeux, c’est avant tout un soft de domotique qui base son principe architectural autour d’un ‘pseudo serveur’ domotique écrit en PHP qui tourne sur un serveur web. C’était une solution acceptable (mais déjà un peu de traviole) dans le contexte d’il y a 15 ans, c’est juste un non sens aujourd’hui, et ça pose une chiée de problèmes et de pansements sur des jambes de bois.



La force de jeedom c’est son historique et sa capacité à supporter un très grand nombre de protocoles / matos domotique différents ; le poids de l’existant fait sa force. Mais il rend impossible une évolution techno sans perdre toute la compatibilité qui fait également sa faiblesse.

Donc Jeedom a vocation à continuer à s’engluer dans son choix techno initial qui pose plus de problèmes qu’il n’en résout, faute de pouvoir repartir d’une feuille blanche.



C’est ce qui a fait que perso j’ai abandonné rapidement jeedom pour me coder mon propre soft. Mais évidemment ça demande des compétences et beaucoup de temps.



Mais comme tu le dis bien: Jeedom, son autre force c’est justement sa communauté francophone. Ca permet à ceux qui débutent (et les anglophobes) d’avoir une solution qui leur convient (du diy simple à mettre en oeuvre, voir du ‘clef en main’ via leur offre à base de box jeedom).



En ces temps de confinement , j’espére faire sourire les geeks de la domotique <img data-src=" />

J’avais un copain collègue du côté d’Orléans qui au début des années 80 avant que le mot domotique ne soit passé dans la langue courante avait automatisé/piloté certaines fonctions dans sa maison histoire de bricoler d’essayer etc …



On était en cours en Italie du côté de Milan quand un administratif de la boite se pointe et dit au copain qu’il avait un appel urgent ( pas de portables en ces temps la)

Il y va, revient et nous raconte:

j’ai installé une bande pilote d’imprimante 1403 à la maison , ( donc boucle de bande papier avec des trous et des balais qui font contact sur un tambour métallique ) sur une horloge, et l’idée était que la machine à laver ne démarre que la nuit, que l’alarme se déclenche la nuit si une fenêtre est ouverte

et les volets électriques( un bricolage à lui) s’ouvrent le matin et se ferment le soir etc etc …

Pour ceux qui ne savent pas comment on faisait avancer le papier “in the beginning”

https://en.wikipedia.org/wiki/Carriage_control_tape



Il y avait eu une panne EDF dans toute la France et l’horloge s’était décalé de 5 heures , et les volets de la maison étaient fermés, la machine à laver était en marche l’alarme hurlait parce qua la fenêtre de la cuisine était ouverte etc …

Il avait été obligé d’appeler notre société en France pour envoyer un collègue technicien SAV resynchroniser la bande pilote d’imprimante et l’horloge dans le sous sol!



Le progrès c’est bien <img data-src=" />








JoePike a écrit :



Il avait été obligé d’appeler notre société en France pour envoyer un collègue technicien SAV resynchroniser la bande pilote d’imprimante et l’horloge dans le sous sol!



Le progrès c’est bien <img data-src=" />





Rigolo effectivement, mais pas un cas isolé car trop nombreux sont ceux qui oublient de gérer ce qui se passe en cas de défaillance. Les solutions basées sur le cloud ou dont le fonctionnement repose sur un élément centralisé sont finalement de la même veine: tant que ça marche, c’est parfait. Mais si un truc déconne (l’accès au net, la box domotique locale, …) et qu’on y a associé des fonctions critiques, c’est la cata si on n’a pas anticipé le cas.



Nombreux sont ceux qui par exemple n’ont pas de solution ‘fallback’ pour revenir simplement en mode manuel, et le jour où leur box tombe, ils se retrouvent dans l’impossibilité d’allumer leurs lumières, d’ouvrir ou fermer leurs volets, etc… tant que la panne n’a pas été réparée.



D’où l’immense intérêt d’avoir une solution technique qui repose sur une vraie gestion décentralisée des interactions, et totalement débrayable pour toutes les fonctions critiques de la maison.



Perso, si ma maison perd l’accès au net, c’est uniquement les commandes vocales et l’accès à distance que je perds (et encore j’ai un fallback 4G) ; si la box domotique crash en plus, ma maison redevient juste une maison normale, sans fonctions domotique.



Et en bonus j’ai du backup + matos en spare pour que tout soit remplaçable en moins de 5 minutes.





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Heureusement la technologie s’est démocratisée

Dans les années 80 on n’avait même pas un deuxième mainframe dans les grandes banques en cas de panne

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Salut,

&nbsp;Lorsque tu indiques que tu peux revenir sur un système standard avec télérupteur, tu utilises toujours le câble réseau blindé présent entre l’inter et l’automate pour relier tes inter au télérupteur ou tu as un cable élect en parallèle dans le tableau ?



Le branchement par cable c’est la vie, quand j’ai fais mon extension j’ai souhaité faire de même avec EDISIO, qui fonctionne bien tout seul mais pas avec jeedom et co, bref une erreur à €€€, j’ai tout passé en zwave et bof bof, les modules n’aiment pas être tous ensemble dans le tableau,&nbsp; ca bug au moins 1 fois par jours.

Donc la seule solution c’est de passer du GCE et arrêté avec le zwave

Nouveau chantier mais je pense que ce sera fiable.

&nbsp;

Merci








JoePike a écrit :



<img data-src=" />

Heureusement la technologie s’est démocratisée





ça n’empêche pas les soucis entre la chaise et le clavier.



L’autre grand classique du débutant en domotique: programmer une fermeture automatisée des volets quand la nuit tombe…



… et se faire enfermer dehors parce qu’on n’a pas bien anticipé le cas de l’apéro pris en terrasse un soir d’été.



C’est moins risqué de se limiter au poulailler pour ce genre de règles, effectivement <img data-src=" />








David_L a écrit :



C’est moins risqué de se limiter au poulailler pour ce genre de règles, effectivement <img data-src=" />







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dahu29 a écrit :



Salut,

&nbsp;Lorsque tu indiques que tu peux revenir sur un système standard avec télérupteur, tu utilises toujours le câble réseau blindé présent entre l’inter et l’automate pour relier tes inter au télérupteur ou tu as un cable élect en parallèle dans le tableau ?



Le branchement par cable c’est la vie, quand j’ai fais mon extension j’ai souhaité faire de même avec EDISIO, qui fonctionne bien tout seul mais pas avec jeedom et co, bref une erreur à €€€, j’ai tout passé en zwave et bof bof, les modules n’aiment pas être tous ensemble dans le tableau,&nbsp; ca bug au moins 1 fois par jours.

Donc la seule solution c’est de passer du GCE et arrêté avec le zwave

Nouveau chantier mais je pense que ce sera fiable.

&nbsp;

Merci





Hello, non j’ai tiré du SVV aux inters, pas besoin de cable reseau et ca marche bien, c’etait mon choix justement pour le retour en arriere.

Mais j’avais mis des gaines de reserve au cas où ca deconnait



Zigate + Ikea, xiaomi.

Je cherche maintenant des prises connectées encastrables qui ne valent pas une blinde (pour avoir une gestion de l’électricité complète de la maison). Le top serait en zigbee.


AhAh !



C’est du vécu <img data-src=" /> Heuresement j’avais mon téléphone avec moi et la porte de la maison ouverte mais j’ai tout de suite repensé l’automatisation <img data-src=" />

-&gt; tout sauf baie vitrée qui reste ““manuelle””

&nbsp;








flamme-demon a écrit :



Zigate + Ikea, xiaomi.

Je cherche maintenant des prises connectées encastrables qui ne valent pas une blinde (pour avoir une gestion de l’électricité complète de la maison). Le top serait en zigbee.





prises (et d’une façon générale tout ce qui touche au courant fort), mieux vaut mettre le prix et avoir des produits aux normes. un incendie est vite arrivé et même en cas de dégats uniquement matériels, tu prends le risque que ton assurance se défausse si c’est à cause d’un produit merdique importé de chine.



en zigbee + zigate du as les prises non encastrées osram. en encastré, legrand









yvds90 a écrit :



AhAh !



C’est du vécu <img data-src=" /> Heuresement j’avais mon téléphone avec moi et la porte de la maison ouverte mais j’ai tout de suite repensé l’automatisation <img data-src=" />

-&gt; tout sauf baie vitrée qui reste ““manuelle””





Tu as d’autres moyens aussi. Par exemple ajouter un capteur d’ouverture sur la baie vitrée ; baie vitrée / porte fenêtre ouverte = pas de fermeture auto de son volet.



Tu peux aussi envisager du côté des capteurs de présence pour le mouvement sur la terrasse au cours des x dernières minutes, balancer une notif sonore pour prévenir une minute avant la fermeture, etc… etc…



Merci pour cette bonne synthèse sur la situation actuelle en domotique (même si KNX ne semble pas être connu ici dans la liste des protocoles à papa, alors qu’il en a tous les intérêts - je ne semble pas être le seul à préfèrer les solutions filaires).

J’ai repensé à mon retour de vacances d’hiver sans chauffage, parceque le PC qui faisait fonctionner le thermostat virtuel était tombé en panne. Dès que j’ai un peu de sous, je rajoute un vrai sur le bus.

Quand à confier la gestion des volets ou d’une serrure au cloud, je n’y suis pas disposé.








Jean-BaptisteP a écrit :



Merci pour cette bonne synthèse sur la situation actuelle en domotique (même si KNX ne semble pas être connu ici dans la liste des protocoles à papa, alors qu’il en a tous les intérêts - je ne semble pas être le seul à préfèrer les solutions filaires).

J’ai repensé à mon retour de vacances d’hiver sans chauffage, parceque le PC qui faisait fonctionner le thermostat virtuel était tombé en panne. Dès que j’ai un peu de sous, je rajoute un vrai sur le bus.

Quand à confier la gestion des volets ou d’une serrure au cloud, je n’y suis pas disposé.





Les modules KNX coutent affreusement cher, c’est le souci.

Et surtout, il faut un module par actionneur, et un module par capteur. Et il faut payer le logiciel pour programmer tout ca..



Le top du top c’est un cablage en etoile avec actions centralisees par PLC genre machine industrielle, avec en plus de la gaine de reserve partout pour passer un bus plus tard quand les modules ou autres seront accessibles.



Chez moi j’avais calculé entre ma solution et du KNX : c’etait au bas mot le triple du prix.



Et avec tout ça personne n’a de problème avec le Linky svp ?

Mon tour n’est pas encore arrivé <img data-src=" />








Futureman a écrit :



Et avec tout ça personne n’a de problème avec le Linky svp ?

Mon tour n’est pas encore arrivé <img data-src=" />





Les Linky, mais aussi les compteurs de la génération précédente ont une sortie RS232 accessible par les particuliers (juste un cache à dévisser et un bornier est dispo, à dessein) ; elle envoie en permanence (en 1200 bauds comme le minitel <img data-src=" />) les infos qu’on peut lire sur l’écran du compteur en les faisant défiler.



Avec 5 euros et quelques composants électroniques, on peut fabriquer un modem pour lire ces infos sur n’importe quel pc, arduino, raspberry, et ainsi récupérer toutes ses infos de conso, puissance instantanée, période creuse, pleine, EJP, etc… en temps réel. On peut également acheter l’équivalnt en USB déjà assemblé à 25€.



C’est même plus précis que le relevé de conso qu’on trouve sur le site web du Linky, car les remontées sont en temps réel, toutes les 10-15 secondes environ.









brazomyna a écrit :



C’est même plus précis que le relevé de conso qu’on trouve sur le site web du Linky, car les remontées sont en temps réel, toutes les 10-15 secondes environ.







je crois que c’est même moins que ça, c’est en continu, le temps d’envoyer toutes les infos, donc selon l’abonnement et le nombre de lignes / caractères à envoyer c’est plus court

j’ai fait le petit montage avec 3 composants pour pouvoir lire la sortie téléinfo via la console arduino, ça défile en permanence, le délais entre 2 boucles est uniquement le temps d’envoyer la boucle courante …









fry a écrit :



je crois que c’est même moins que ça, c’est en continu, le temps d’envoyer toutes les infos, donc selon l’abonnement et le nombre de lignes / caractères à envoyer c’est plus court





Tu as raison, ça boucle bien en continu.



Je viens de faire “cat /dev/ttyUSB0” sur le port en question et un chronométrage à la louche donne grosso modo une boucle toutes les 2 secondes chez moi (abonnement plutôt basique, pas d’EJP ou de trucs complexes)



A noter que la puissance retournée est peu précise, puisque ça sort le nombre d’ampères sous forme de chiffre entier. Donc avec du 240 volts, ça donne des résultats approximés aux 240W les plus proches ( avec Puissance(W) = Intensité (A) * Tension (V) )



Mais en utilisant la valeur de cumul de conso totale (exprimée par pas de 1 watt.h), on peut estimer beaucoup plus finement la puissance en calculant la différence du cumul sur un intervalle de temps donné. Et comme la fréquence des données remontées est courte, on a beaucoup plus de précision par cette méthode pour calculer la puissance ‘instantanée’ (avec quelques secondes de retard).



je voulais laisser tourner un esp8266 pour parser cette sortie et qui ferait ces stats là pour les envoyer ensuite sur un pi / nas / … mais j’ai jamais eu le courage de finir le code arduino qui irait bien :s



tu tournes avec quoi toi ? c’est un pi qui a ça de branché sur un port usb et qui s’occupe de loguer ?








fry a écrit :



tu tournes avec quoi toi ? c’est un pi qui a ça de branché sur un port usb et qui s’occupe de loguer ?





Pour le câblage, j’ai un bout de cable réseau (10 mètres) qui part du compteur EDF et qui ramène l’info jusqu’à l’armoire réseau (historiquement, il ramenait aussi l’ADSL sur deux autres brins, avant que la fibre n’arrive).



Pour la partie hardware j’ai acheté le boitier GCE electronics déjà tout fait et qui se branche en USB sur mon micro-serveur domotique (un mini-pc à base d’atom z8350 + debian)



Pour le soft j’ai codé un mini driver en nodejs, qui s’intègre avec le reste de mon soft maison de gestion de domotique.



Des infos ici



“zut”, je peux donc pas te piquer de code arduino / raspberry pour lire tout ça XD



merci pour les infos en tout cas :)


Utilisant pas mal la domotique chez moi et n’ayant que depuis peu un vrai lien internet je me suis beaucoup posé de question sur LE protocole / norme à utiliser



&nbsp;En fait la réponse c’est qu’il n’y a pas un protocole ou une norme à prendre mais plusieurs sinon nous restons fermé dans des technologies propriétaires et tout n’est pas possible.



&nbsp;Ma solution à moi est basée majoritairement sur 3 protocoles : ZigBee / Hue / Wifi le tout géré par un Jeedom sur une VM sur un serveur (bon Jeedom c’est pas la panacé mais pour l’instant suffit à mes besoins) et me permet de couvrir tous mes besoins sans avoir à envoyer des données sur le cloud. Prises connectées, capteurs de température / hygrométrie, pilotage de portails ou de lumières tout est sous controle …&nbsp; Des solutions logicielles gratuites et du matériel peu onéreux aide vraiment (ex : Espeasy sur Wemos).



&nbsp;Les couts sont maitrisés, pas d’attache forte à un constructuer et franchement cela couvre tout mes besoins …



&nbsp;Avant de monter un système surtout penser au fonctionnement le jour où vous avez un problème sur votre domotique, comment s’en sortir …








fry a écrit :



je voulais laisser tourner un esp8266 pour parser cette sortie et qui ferait ces stats là pour les envoyer ensuite sur un pi / nas / … mais j’ai jamais eu le courage de finir le code arduino qui irait bien :s



tu tournes avec quoi toi ? c’est un pi qui a ça de branché sur un port usb et qui s’occupe de loguer ?





Pour la récupération du linky, en légèrement décalé tu as des plugins qui vont chercher directement les informations chez ton fournisseur … mais sinon oui tu as la sortie sur le compteur mais faut bricoler un poil









brazomyna a écrit :



prises (et d’une façon générale tout ce qui touche au courant fort), mieux vaut mettre le prix et avoir des produits aux normes. un incendie est vite arrivé et même en cas de dégats uniquement matériels, tu prends le risque que ton assurance se défausse si c’est à cause d’un produit merdique importé de chine.



en zigbee + zigate du as les prises non encastrées osram. en encastré, legrand





Tu crois qu’ils sont fabriqués où ces produits …&nbsp; avant de critiquer les produits chinois qui progressent fortement il faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons en proposant des prises domotique à 30/40€, &nbsp;franchement. Tous les protocoles français à la Somfy qui nécessitent l’achat d’une box hors de prix pour le pilotage, les velux de même c’est vraiment merdique à souhait, j’suis très déçu de ce qu’on trouve en France et des prix pratiqués …&nbsp; Et l’article en parle bien sur le lien entre matériel et logiciel avec des API ouvertes … c’est franchement là que le bas blesse …

&nbsp;

En ce qui concerne la qualité du matériel, bien qu’achetant des produits français et chinois, le seul produit avec lequel j’ai eu un problème de fiabilité : une prise Osram !&nbsp;

&nbsp;

Donc choisir du chinois pourquoi pas mais norme CE (une vraie de préférence) et de toute façon du courant fort (qu’appelles tu courant “fort”) en domotique y’en pas tant que ça … a part un chauffe eau peut être, le chauffage étant géré par un fil pilote le plus souvent si c’est de l’électrique ou alors relayé sur un tableau donc&nbsp; c’est de la ‘commande’.









Bandenabos a écrit :



la réponse c’est qu’il n’y a pas un protocole ou une norme à prendre mais plusieurs sinon nous restons fermé dans des technologies propriétaires et tout n’est pas possible.







Je suis totalement d’accord. Une approche multi-protocole est la bienvenue, pour combiner les forces de chaque solution.



Il faut bien distinguer plusieurs catégories:



1- les solutions ‘cloudesques’ à bannir au maximum, car ça rend dépendant non seulement du bon vouloir du constructeur et le support de sa techno sur un temps long, mais également de la disponibilité de la connexion internet (internet en rade = solution en rade). En plus de refiler ses données à un tiers. C’est l’objet de l’article.



2- les solutions propriétaires ‘cloud-less’ ; mais ça rend toujours dépendant du support de la techno par le constructeur et la dispo de pièces sur un temps long.



3- les solutions ‘cloud-less’ ET avec un support de la techno par des projets open-source (officiel ou retro-engineering). Ca ne rend plus dépendant d’un arrêt du support de la techno par le constructeur.



4- les solutions ‘cloud-less’, open-source friendly ET multi-constructeurs ; ça permet d’avoir plus de choix dans les périphériques, et rend résistant à l’arrêt du support de la techno par un constructeur.



5- le top du top: ‘cloud-less’, open-source friendly, multi-constructeurs ET qui permet aux périphériques d’intégragir directement entre eux sans passer par une box domotique intermédiaire.



Il faut également avoir bien conscience que chaque techno va évoluer dans un ‘silo’ qui lui est propre ; les interactions entre ces silos devront forcément passer par une passerelle (box domotique, serveur) intermédiaire ; ça rend la passerelle critique puisque lorsqu’elle tombe en rade les silos ne peuvent plus communiquer ensemble.



De mon côté, j’ai:





  • du zwave, principalement, car il est dans la catégorie 5. Tout ce qui est critique est zwave chez moi.



  • du zigbee (+ zigate). Il est 4 ; son intérêt est le prix plancher des modules xiaomi pour des trucs non critiques (capteur de température / humidité à 8€, …). Il est moins robuste également (perte d’association de module, …).



  • du wifi, notamment pour des projet DIY (à base d’esp8266/esp32), smart mirror (à venir)



  • de l’ethernet pour les caméras (sécu++), la tv connectée, les ordis, etc…



  • du cloudesque, catégorie 1 pour une exception: reco + synthèse vocale via un google home mini. C’est moche (et temporaire), mais à l’heure actuelle en dehors de Google Home, aucune solution open-source, non cloudesque ne permet une qualité de reco vocale suffisante pour être vraiment utilisable au quotidien. J’en ai pourtant testé un pelletée (genre SARAH + Kinect, etc..)









Bandenabos a écrit :



Tu crois qu’ils sont fabriqués où ces produits …  avant de critiquer les produits chinois qui progressent fortement il faudrait arrêter de prendre les gens pour des cons en proposant des prises domotique à 30/40€





Le problème n’est pas l’origine géographique, quand je dis produit chinois c’est un abus de langage ; je parle des trucs style bradés en import sur aliexpress sans certification, contrôle qualité, etc.





Donc choisir du chinois pourquoi pas mais norme CE (une vraie de préférence)



On est d’accord, c’est ce que j’avançais.

 



le seul produit avec lequel j’ai eu un problème de fiabilité : une prise Osram !



Sur les forums tu trouveras des cas de prises connectées ‘chinoises’ (on se comprend maintenant, hein) qui ont pris feu ; tu es près à risquer ta maison et la vie de ses occupants pour quelques dizaines d’euros ? tu es prêt à prendre le risque que ton assurance se défausse et ne rembourse pas ta maison parce qu’ils ont prouvé que tu avais utilisé des trucs merdiques en import pas certifiés ? en tout cas pas moi.





du courant fort (qu’appelles tu courant “fort”)



Le courant fort c’est une vraie appellation qui regroupe en gros tout ce qui transporte de l’énergie, à l’opposé des courants dits faibles qui transportent de l’information.

En pratique, on associe également les courants transportant une faible quantité d’énergie aux courants faibles (genre quelques volts/ampères pour alimenter une caméra) ; bref, ce qui ne risque pas de tuer quelqu’un.



Le ‘bête 230 volts’ fait partie des courants forts.





en domotique y’en pas tant que ça …



Tous les actionneurs de volets, lumières, relais, etc… bref tout ce qui se branche sur le 230V.



j’ai pas (encore ?) de linky, donc pour le moment j’ai que la téléinfo

faudrait que je m’y remette pour le coup, mais parser du texte dans un esp8266 m’avait un peu découragé lors de mes essais








fry a écrit :



j’ai pas (encore ?) de linky, donc pour le moment j’ai que la téléinfo

faudrait que je m’y remette pour le coup, mais parser du texte dans un esp8266 m’avait un peu découragé lors de mes essais





en quick n dirty, tu peux aussi ne faire que la transmission du texte par l’esp et parser ça sur ton serveur avec la techno de ton choix.









fry a écrit :



j’ai pas (encore ?) de linky, donc pour le moment j’ai que la téléinfo

faudrait que je m’y remette pour le coup, mais parser du texte dans un esp8266 m’avait un peu découragé lors de mes essais





Encore mieux, Google est notre ami (qui nous veut que du bien <img data-src=" />):

“teleinfo esp8266” =&gt; https://github.com/hallard/LibTeleinfo



lol, merci

je me demande si j’étais pas tombé dessus et que j’avais pas réussi à le faire marcher comme je voulais,

d’un autre coté ça a pas bougé depuis 4 ans visiblement (ou 2 ans pour les sources), je sais plus quand je m’étais penché sur la question, soit j’étais un manche, soit ce qui plantait a été corrigé y’a 2 ans XD (et l’un n’empêche pas l’autre&nbsp; :/)








brazomyna a écrit :



Le problème n’est pas l’origine géographique, quand je dis produit chinois c’est un abus de langage ; je parle des trucs style bradés en import sur aliexpress sans certification, contrôle qualité, etc.





On est d’accord, c’est ce que j’avançais.

&nbsp;



Sur les forums tu trouveras des cas de prises connectées ‘chinoises’ (on se comprend maintenant, hein) qui ont pris feu ; tu es près à risquer ta maison et la vie de ses occupants pour quelques dizaines d’euros ? tu es prêt à prendre le risque que ton assurance se défausse et ne rembourse pas ta maison parce qu’ils ont prouvé que tu avais utilisé des trucs merdiques en import pas certifiés ? en tout cas pas moi.





Le courant fort c’est une vraie appellation qui regroupe en gros tout ce qui transporte de l’énergie, à l’opposé des courants dits faibles qui transportent de l’information.

En pratique, on associe également les courants transportant une faible quantité d’énergie aux courants faibles (genre quelques volts/ampères pour alimenter une caméra) ; bref, ce qui ne risque pas de tuer quelqu’un.



Le ‘bête 230 volts’ fait partie des courants forts.





Tous les actionneurs de volets, lumières, relais, etc… bref tout ce qui se branche sur le 230V.





Pour le courant fort / faible je suis tout à fait en phase sur la notion MAIS, les problèmes d’incendie appraissent lorsque la consommation de courant est fort (rien à voir avec la tension dans ce cas). Aux limites une prise chinois donnée pour 16A, effectivement le risque peut apparaitre MAIS là j’ai un bémol à apporter.

Si j’utilise cette prise pour un appareil ne consommant que 2A j’ai tout de même un risque plus que modéré sur un problème d’incendie lié à un échauffement du au courant important.



Encore une fois pour de l’éclairage led, souvent transformé, en 3 * 4 w ça donne 1 A en 12v … je ne te dis pas combien cela fait en 220 mais franchement le risque d’échauffer un système prévu pour 16A est nul, peut être que plus de 10A c’est à proscrire mais soyons pragmatique !



Sinon effectivement je vois que nous sommes tous en phase de nos différentes expériences de domotique …&nbsp;



Quel serveur (logiciel) de domotique vous utilisez vous ?&nbsp; moi Jeedom me convient mais me gave sur l’aspect plugin payants … sinon pour l’aspect ‘programmation’ il permet de définir des scénarios de manière assez simple et assez puissante par rapport à des essais que j’ai fait sur domoticz.









Bandenabos a écrit :



les problèmes d’incendie appraissent lorsque la consommation de courant est fort





Pour un problème de surchauffe de la prise parce que le truc branché dessus pompe à mort, oui.



Mais y’a aussi tous les problèmes parce que la prise va faire un court circuit elle-même et là ça n’a plus rien avoir avec ce qu’il y a de branché dessus (ou pas d’ailleurs).



A nouveau: regarde les posts sur les forums ; je me rappelle par exemple de cas de prises zwave Coolcam où la personne avait genre une lampe de chevet branchée dessus et la prise a fondu.







Bandenabos a écrit :



un risque plus que modéré





Au boulot, la notion de risque et un mix de “la probabilité que ça arrive”, et “la gravité des conséquences”. Auquel tu rajoutes ensuite une notion de coût pour éliminer (ou faire baisser la probabilité).



Ici, même avec une probabilité “modérée”, la gravité est telle que pour moi c’est pas acceptable, surtout que le surcoût est plus que modéré pour éliminer le risque (car même si pas éliminé totalement, un produit aux normes te garanti que ton assurance prendra le relais, au pire).



Après, chacun voit midi à sa porte. Le principal est que chacun fasse ses choix en toute conscience.







Bandenabos a écrit :



Quel serveur (logiciel) de domotique vous utilisez vous ?





J’utilisais Jeedom qui est un bon compromis open-source / facilité de setup / fonctionnalités (et surtout support avancé du zwave dans mon cas).



J’ai fini par me coder mon propre soft ‘aux petits oignons’ pour faire quelque chose qui convient exactement à ce que je cherche et qui s’intègre parfaitement dans mon écosystème. Et pour m’amuser un peu aussi.



Mais évidemment ça demande quelques compétences et énormément de temps passé dessus.



Tu m’intéresses.

Le Linky a un port USB et un module de communication: ERL (Équipement Radio Linky).

https://www.enedis.fr/sites/default/files/ERDF_Linky_Notice_Compteur_Monophase_p…

Le port USB me semble être abandonné (cfhttps://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01960593/document).&nbsp; Une recherche sur la toile donne l’impression que l’ERL est pas très populaire (peu présent sur des sites de vente) et guère interopérable:

https://www.abavala.com/cas-de-mariages-grand-errement-linky-domotique/

&nbsp;



Je voudrais savoir s’il existe des amateurs de domotique qui collectent les données du compteur Linky directement dans ce compteur. Sur Linky et la domotique je ne trouve que des articles de 2018 mais aucune mise en œuvre.



Je me demande s’il est possible de collecter directement en local les données de consommation en temps réel tout en refusant à EDF cette collecte en temps réel.

Le but pour éviter que ces données partent dans les nuages alors qu’elles sont surtout utiles en local.

&nbsp;

Si tu as des infos à ce sujet, je suis preneur.








Soriatane a écrit :



Je me demande s’il est possible de collecter directement en local les données de consommation en temps réel tout en refusant à EDF cette collecte en temps réel.

Le but pour éviter que ces données partent dans les nuages alors qu’elles sont surtout utiles en local.

&nbsp;

Si tu as des infos à ce sujet, je suis preneur.





je n’ai pas de linky donc je me suis moyennement intéressé au sujet, donc je suppute des choses à vérifier:





  • l’envoi de données à edf n’est pas optionel, c’est obligatoire (et c’est l’intérêt du renouvellement poir edf, pour mieux gérer la répartition de charge et l’optimisation du réseau).



  • l’activation de la mise à dispo des données par edf au client est peut-être, elle, optionelle



  • le ‘port’ rs232 (concrètement, c’est un bornier où on branche deux fils) est lui bien présent, et en demandant un ‘mode historique’ il est censé se comporter exactement comme sur les anciens compteurs, rétrocompatibilité oblige pour ceux qui ont des équipements (chauffage, etc…) existants qui se basent là dessus. donc ce que je décris est utilisable également avec les linky.



des infos ici:https://lucidar.me/fr/home-automation/linky-customer-tele-information/



ce que tu appelles le module radio il l’appelle TIC, et c’est ce dont moi je parle aussi.

A noter qu’une troisième borne pemet d’alimenter le module de lecture des infos (genre si on veut y placer un esp8266).



le mode ‘non historique’ serait de la même veine que l’ancien mode ‘historique’ que j’utilise, avec un contenu des trames un peu différent et un debit de 9600 bauds au lieu de 1200 bauds sur l’ancien compteur.








brazomyna a écrit :



Pour un problème de surchauffe de la prise parce que le truc branché dessus pompe à mort, oui.



Mais y’a aussi tous les problèmes parce que la prise va faire un court circuit elle-même et là ça n’a plus rien avoir avec ce qu’il y a de branché dessus (ou pas d’ailleurs).



A nouveau: regarde les posts sur les forums ; je me rappelle par exemple de cas de prises zwave Coolcam où la personne avait genre une lampe de chevet branchée dessus et la prise a fondu.





Au boulot, la notion de risque et un mix de “la probabilité que ça arrive”, et “la gravité des conséquences”. Auquel tu rajoutes ensuite une notion de coût pour éliminer (ou faire baisser la probabilité).



Ici, même avec une probabilité “modérée”, la gravité est telle que pour moi c’est pas acceptable, surtout que le surcoût est plus que modéré pour éliminer le risque (car même si pas éliminé totalement, un produit aux normes te garanti que ton assurance prendra le relais, au pire).



Après, chacun voit midi à sa porte. Le principal est que chacun fasse ses choix en toute conscience.





J’utilisais Jeedom qui est un bon compromis open-source / facilité de setup / fonctionnalités (et surtout support avancé du zwave dans mon cas).



J’ai fini par me coder mon propre soft ‘aux petits oignons’ pour faire quelque chose qui convient exactement à ce que je cherche et qui s’intègre parfaitement dans mon écosystème. Et pour m’amuser un peu aussi.



Mais évidemment ça demande quelques compétences et énormément de temps passé dessus.





Ok,



en tout cas j’image le job que ça doit être de faire son propre moteur de domotique. Bien que dans le développement je ne m’y engagerai pas rien que pour bénéficier automatiquement de nouvelles protocoles / plugins mais c’est sur que c’est du sur mesures du coup que tu as … chapeau !



Pour la collecte de téléinfo, j’ai fais un montage à base d’atmega328 et de module radio nrf24 pour parser les données émises par le compteur et transmettre la conso instantanée et les index à un serveur domotique fait maison. Ça fonctionne depuis un petit moment maintenant :https://blog.zesanglier.fr/2017/02/11/teleinfo-sans-fil-avec-arduino-et-avrgcc-p…


faudra que je regarde ça de plus près, merci :)


Une clef qui fonctionne pas mal du tout, c’est la Conbee 2. 40 euros, par contre le plugin jeedom (pas terminé…) pseudo officiel est payant (pseudo, parce qu’en l’état on ne peut pas le considérer comme fini…). Mais dans l’ensemble c’est assez stable.

Par contre il faut effectivement mettre les mains dans le cambouis pour comprendre comment ca fonctionne (En fait il faut installer Phoscon, le logiciel de domotique propre à la clef, en parallèle de Jeedom, ce dernier récupérant les infos des périphériques en passant par l’API de Phoscon… Un peu fastidieux, mais les étapes ont été plutôt simplifiées et si tu lis bien la doc en suivant étape par étape, tu devrais t’en sortir !)


Merci de ton retour.



J’avais compris des avis de la CNIL que justement, le consommateur pouvait choisir de ne pas envoyer toutes les données. Mais il est vrai que Linky a été conçu à une époque où le “privacy by design” du RGPD n’existait pas (pourtant la loi informatique et liberté est très proche du RGPD).



Initialement, il devait y avoir un port USB pour télécharger sur une clé USB la consomation. Mais cela a été abandonné à la fin de l’expérimenation.&nbsp; ERDF a gardé la compatibilité avec ce port rs232, compatibilité qu’il a améliorer avec le mode standard.

Il devait avoir une labellisation de module Équipement Radio Linky (ERL). Les modules à rajouter aux Linky serait certifié “Linky Ready”

On notera que le concepteur du Linky n’a pas prévu cette intégartion par défaut.

&nbsp;

Une recherche sur la toile ne me donne pas de thermostat compatible Linky, ou d’affichage déporté des informations mesurées en temps rééel par Linky (transmises ou non à ENEDIS).



Je trouve deux produits proposés par des grands groupes énergétique:

* la clé Atome de Total/Direct Énergiehttps://total.direct-energie.com/particuliers/electricite/compteur-linky/atome

* la station connectée Sowee:https://www.sowee.fr/station-connectee

&nbsp;

La première s’insère dasn l’emplacement prévu au sein du Linky :https://www.youtube.com/watch?v=fxrktEG4RmY Malheureusement, cela me semble ensuite s’appuyer sur du wifi.

La deuxième, filiale d’EDF, mesure les impulsion lumineuse du compteur O_o. C’est assez old school:

https://www.sowee.fr/station-connectee#carac

https://www.youtube.com/watch?v=omw1Wfk9oo0

https://www.maison-et-domotique.com/76126-sowee-station-connectee-edf/

Le même système est repris par Greenyellow de Carrefour:https://www.greenyellow-energie.fr/sites/default/files/atoms/files/Guide_d_insta…

Je trouve ce système très artisanal. Je suis surpris qu’EDF ne propose pas un système de collecte plus efficient que de lire une iode.



Bref, c’est dommageable que Linky ne propose de fonctions de pilotage, sa fonction intelligente est plus pour l’exploitant que pour l’utilisateur qui n’a guère que les outils avancées de domotique (que tu listes) pour exploiter cette intelligence.








brazomyna a écrit :





  • l’envoi de données à edf n’est pas optionel, c’est obligatoire (et c’est l’intérêt du renouvellement poir edf, pour mieux gérer la répartition de charge et l’optimisation du réseau).





    Il me semble que les remontées linky sont obligatoires mais de façon mensuelle.

    Ayant&nbsp; un linky car logement récent, nous avons justement reçu un mail courant avril 2020 sur le consentement du recueil des données de conso.



    Voici la conclusion du mail:

    “En l’absence de choix de votre part d’ici le 10 mai, vous bénéficierez uniquement du suivi de consommation standard mensuel. Vos consommations quotidiennes et à la demi-heure ne seront plus collectées.”

    &nbsp;

    Du coup, le fonctionnement par défaut semble bien être une remontée au mois.

    Personnellement, je suis plutôt sceptique sur les réels risques pour la vie privée de la remontée d’une conso électrique.

    Mais avec une remontée au mois pour ceux qui jugent cela important, je pense que ça rend impossible toute conclusion ayant un lien avec la vie privée. Si vous avez des exemples contradictoires, n’hésitez pas, cela me permettra de me forger un meilleur avis sur la question.



    Là où EDF est malin, c’est sur le choix laissé aux clients. La remontée peut être : au mois, à la journée ou à la demi-heure.

    J’imagine que c’est justement pour éviter de voir des solutions tierces émergées par le besoin de suivi des clients.

    Avec un suivi à la demi-heure, quasi en temps réel et plutôt bien présenté sur leur site (mais je ne sais plus si on peut extraire les données), ça permet déjà de dégager des conclusions sur ces usages, justement car on sait ce qui fonctionne et quand.

    C’est plutôt ce dernier point qui me laisse penser que la conso électrique n’est pas vraiment un risque pour la vie privée.

    Je sais que des études ont essayé de montrer qu’il est possible d’identifier des équipements par leur démarrage et son impact sur le réseau. Pour autant, j’ai du mal à voir des risques compte tenu de toutes les approximations et toutes les perturbations possibles dans ces retours, sans compter la masse phénoménale de données à absorber et stocker.









Shamaan a écrit :



Voici la conclusion du mail:

“En l’absence de choix de votre part d’ici le 10 mai, vous bénéficierez uniquement du suivi de consommation standard mensuel. Vos consommations quotidiennes et à la demi-heure ne seront plus collectées.”





Ton courrier vient de la mise en demeure de la CNIL:https://www.nextinpact.com/news/108687-compteurs-linky-et-rgpd-cnil-met-en-demeu…

Shamaan a écrit :

J’imagine que c’est justement pour éviter de voir des solutions tierces émergées par le besoin de suivi des clients.



Sauf que la loi impose que les données que soit sous le contrôle de l’usager avec d’abord un stockage local:

Article D341-21 du code de l’énergie dans le Décret n° 2017-948 du 10 mai 2017 relatif aux modalités de mise à disposition des consommateurs des données de consommation d’électricité et de gazhttps://www.legifrance.gouv.fr/eli/decret/2017/5/10/2017-948/jo/texte





Et la transmission à ENEDIS puis à des tiers est soumis à l’accord de l’usager (ce que rappel la mise en demeure de la CNIL).



Après, actuellement tout est fait pour préferer la solution des données sur la toile plutôt que localement.



Oui, suivant NXI, je savais que cet e-mail faisait suite aux problèmes d’obtention du consentement et du recours de la CNIL.



En revanche, je suis allé lire l’article D341&nbsp;Article D341 du code de l’énergie pour lequel tu as lié uniquement la partie D341-21.

On voit que dans l’article Article D341-19, il y a tout un lot d’information qui doivent être mises à disposition du consommateur:

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 1° Les index de consommation journaliers et mensuels ;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 2° La consommation quotidienne, mensuelle et annuelle en kilowattheures pour chaque période du calendrier fournisseur ;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 3° La puissance maximale soutirée quotidiennement en kilovoltampères ;

&nbsp;&nbsp;&nbsp;&nbsp; 4° La courbe de charge d’électricité, dans les conditions fixées à l’article D. 341-21.



Or l’article D341-21 ne mentionne explicitement une opposition possible que pour la courbe de charge (en terme de stockage local).

On retrouve d’ailleurs ce point en particulier dans l’article D341-22 qui indique que le consommateur peut s’opposer(entre autres) au traitement sur la courbe de charge.

Enfin, je comprends que l’article D341-21(dernier alinéa) indique que, pour certains objectifs mentionnés dans L322-8, la collecte de courbe de charge pourrait être possible, ce qui me semble explicité dans l’article D322-16.



De tout ça, je déduis que les 3 premières informations mises à disposition d’un consommateur ne seraient donc pas opposables, probablement car elles font, entre autres, parties des données nécessaires pour accomplir les missions de l’article L322-8.



Même si cela pourrait être contraire au RGPD(et donc à corriger), j’en viens à penser que la combinaison de tous ces articles de loi pourrait permettre de collecter ces données, indépendamment du consentement des consommateurs, notamment si cela est justifié par des contraintes de sécurité de l’approvisionnement.



Quand qu’il en soit, j’ai l’impression que le sujet est surtout sur les courbes de charge, qui permettent d’aller à la maille horaire voire demi-horaire au lieu d’une conso quotidienne.

Indépendamment du problème du consentement qui est tout à fait avéré et doit être réglé, je me demande toujours quels risques pour la vie privée représentent ces relevés. Autant, je perçois des risques financiers (ex: montée des prix dans des plages horaires très demandées), autant pour la vie privée, je sèche.



A l’inverse, je vois très bien les gains potentiels pour le distributeur et le producteur d’électricité. Dans la mesure où des gains pour le producteur et le distributeur pourraient à terme bénéficier aux consommateurs, je suis toujours perplexe quand aux motivations pour refuser de tels reports de données.



Mais comme dit dans mon message précédent, je suis ouvert à tout argument pour revoir mon avis sur le sujet<img data-src=" />