Terminologie française : ne dites plus « text neck » ou « quantified self », please

Terminologie française : ne dites plus « text neck » ou « quantified self », please

Où est Brian ?

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Marc Rees

Publié dans

Droit

06/03/2017 2 minutes
79

Terminologie française : ne dites plus « text neck » ou « quantified self », please

Au Journal officiel du 4 mars, deux nouveaux mots touchant les nouvelles technologies ont été traduits par la Commission générale de terminologie et de néologie. Une instance dont l’une des missions est de franciser les termes anglais.

Ce texte publié au Journal officiel ce week-end touche au vocabulaire de la santé et de la médecine. Deux termes traduits sont néanmoins communs avec l’univers des nouvelles technologies. Premier d’entre eux, le « text neck ». Un mal que connaissent les usagers compulsifs du petit écran puisqu’il s’agit d’une « douleur cervicale pouvant irradier dans les épaules et les membres supérieurs » et « qui est due à l'utilisation intensive d'un petit écran tel celui d'un téléphone mobile ou d'une tablette ». La Commission de terminologie propose de traduire l’expression en « torticolis du mobile ».

Second terme à être passé à cette moulinette bleu-blanc-rouge : le « quantified self ». On touche ici aux objets connectés, « une montre, un podomètre ou un téléphone mobile, qui indiquent, par exemple, le nombre de calories absorbées ou brûlées, le nombre de pas effectués, ou encore la fréquence cardiaque ». Cette pratique vise pour une personne « à mesurer elle-même à l'aide d'objets connectés des variables physiologiques la concernant, relatives notamment à sa nutrition, à ses activités physiques ou à son sommeil ». Cette fois, cette instance propose de traduire l’expression en « automesure connectée ».

Une fois ces termes et définitions publiés au Journal officiel, « ils ne sont d’usage obligatoire que dans les administrations et les établissements de l’État, mais ils peuvent servir de référence, en particulier pour les traducteurs et les rédacteurs techniques » explique le site officiel de la Commission.

Écrit par Marc Rees

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Commentaires (79)


Je n’ai jamais eu de torticolis du mobile, je pensais même pas ça possible.


Je pense que tu en choppes un si tu restes trop longtemps la tête penchée vers l’avant sans la relever et ce de manière quotidienne.



Par contre, francisé des mots comme ça…


La volonté de l’administration de la RF de franciser ces mots reste ridicule et inefficace et en plus suppose que ces mots sont pertinents à traduire… La population, surtout chez la classe moyenne, adore caser des mots anglais et tourne ça en fierté. Les entreprises et les clients se contrefoutent du français et les marketeux déversent du franglais à tour de bras, avec des expressions toujours plus douteuses.

Et après, on voit ces mêmes personnes couiner qu’il faut pas dire la wifi, mais le wifi … <img data-src=" />


Autant la traduction littéral du premier terme ne vaut pas tripette, autant le second «automesure» est tout a fait viable.


le “text neck” ce n’est pas plutôt un restau mexicain ?



parce que si c’est pour décrire une pathologie de la nuque ils auraient du l’appeler “neck impact”.


Cocorico!

Une langue qui n’évolue plus est une langue morte.


Pourtant il y a des termes qui finissent par entrer dans les meurs au fil du temps. Comme quoi.

Accessoirement, ce n’est pas spécifique à la France, au Québec aussi il y a une volonté des autorités. En Espagne on hispanise aussi d’une façon ou d’une autre.








picatrix a écrit :



le “text neck” ce n’est pas plutôt un restau mexicain ?



parce que si c’est pour décrire une pathologie de la nuque ils auraient du l’appeler “neck impact”.







<img data-src=" />



Bon c’est pas si mal tout de même, bien que je le terme “mobile” me semble pas tout à fait adéquat.

De toutes façons je n’avais jamais entendu le terme de “text neck” : torticolis, raideurs etc. oui…



Pour “self quantified” je pense que “automesure” aurait suffit, sans ajouter le “connecté”.


Il y a vraiment des administrations qui parlent du «&nbsp;text neck&nbsp;» ? Jamais entendu…



A traduire tous les termes anglophones qu’on peut dire, ils sont en train de nous rédiger un dico anglais-français là…


Déjà que je n’ai jamais entendu les expressions originaux…


Ne dites plus calories mais kilojoules


Ça c’est différent. C’est un changement d’unités de mesure qui fait partie du système international (en gros le système métrique, cocorico !). Cela permet d’avoir une base de calcul commune des différentes mesures.


Absolument. <img data-src=" />



Mais pour certains la langue française doit rester figée dans le temps, toutes les nouvelles disciplines (notamment scientifiques) qui arrivent avec leur cortège de mots nouveaux (souvent anglais vu que les revues de publication sont majoritairement anglophone) ne doivent pas avoir de traduction française.



Les gens ne se rendent plus compte de rien, ils absorbent comme des éponges et ne réfléchissent plus.


au moins j’ai appris 2 expression supplémentaires en anglais <img data-src=" />


On francise à tout va mais on laisse les journalistes utiliser “solutionner” à la place de “résoudre” … cherchez l’erreur <img data-src=" />








v1nce a écrit :



Ne dites plus calories mais kilojoules





Tout le monde travaille en joules sauf les diététiciens, c’est juste une uniformisation SI.&nbsp;



Mon rêve de toujours : arriver à une conf pipo avec une digitale &nbsp;(la fleur) et interrompre le conférencier pour lui demander le lien entre ce qu’il raconte et ma fleur.&nbsp;<img data-src=" />


jamais entendu ni l’un ni l’autre…

(dans des médias français)


Il y a les électriciens qui travaillent en Wh au lieu des Joules, un 3600 de conversion entre :/


Je pense que ceux qui ont utilisé un mobile en étant pliés dessus depuis leurs 10 ans ont ce problème. Mais il faut avoir eu 10 ans quand les smartphones et les abonnements mobiles texto illimités existaient.

La médecine scolaire doit voir de belles déformations de dos de nos jours.


« quantified self » ==&gt; « automesure connectée »



Je ne vois absolument pas le ‘connectée’ dans l’expression anglosaxone.



Quant au torticolis du mobile, mouais, connais pas, par contre la névralgie cervico-brachiale due à l’utilisation intensive (et à des positions pas très sympas pour le cou), ça oui je connais.


pour une fois des mots dont je ne me servais pas, donc qu’ils les traduisent à l’arrache si ça leur chante, raf <img data-src=" />


<img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />


Au choix lui ou lui


La francisation mécanique est ridicule. On peut cependant promouvoir l’usage intelligent des termes qui ont du sens. Le plus bel exemple est bien sûr de dire NUMÉRIQUE au lieu de cet infâme “digital” si mal employé.



Je n’avais jamais entendu ces expressions. Celles-ci, comme d’autres, relèvent de ce snobisme débile qui veut qu’un mot sonnant anglais fasse mieux, généralement au mépris du sens anglais lui-même. Les mercaticiens sont experts là-dedans.



Il existe hélas aussi des imbéciles pour forcer la francisation de manière bien maladroite ou incongrue (ah, “cédérom”…), il ne faut ps les écouter.



Un torticolis est un torticolis. Une mesure réalisée par soi-même est une auto-mesure.


c’est pourtant pas nouveau le fait d’aspirer les mots des autres langues, quand la langue de prédiléction du sujet est étrangère…



Dans la musique, l’Italiens s’est imposé, et les mots qu’on utilise sont en bien souvent italiens (Alegro, Presto, tempo etc… ) alors que des mots français existaient, et étaient tout à fait adapté



Dans la marine, les Hollandais étaient très puissant, et Babord et Tribord&nbsp;sont devenu les terme pour identifier les cotés des bateaux.



En anglais, le français domine dans le monde culinaire, et on y retrouve pleins de mots français, qui pourrait très bien être traduit avec des mots anglais ( qui ferait bien moins pompeux d’ailleur)



Alors nos amis de&nbsp;Commission générale de terminologie et de néologie feraient mieux de faire chier les musicos et les marins, avant de faire chier les informaticiens… Ils sont dans l’état d’esprit&nbsp;” ces mots là existaient pas quand j’étais à l’école il y a 50 ans, je vois pas pourquoi ils rentreraient dans la langue française! “&nbsp;&nbsp;


Officiel ! Les anglais viennent de proposer une traduction pour “Commission générale de terminologie et de néologie”. Ils ont opté pour Bullshit








numerid a écrit :



Ça c’est différent. C’est un changement d’unités de mesure qui fait partie du système international (en gros le système métrique, cocorico !). Cela permet d’avoir une base de calcul commune des différentes mesures.





De l’intérêt d’appliquer les bonnes pratiques en Physique (utilisation de kJ au lieu de calories) dans les exemples de traduction.&nbsp;



Quel dommage, ce sont des expressions que j’utilisais vraiment tous les jours !


un verbe du premier groupe ça se conjugue plus facilement qu’un verbe en oudre








skan a écrit :



Cocorico!

Une langue qui n’évolue plus est une langue morte.









servalx a écrit :



Absolument. <img data-src=" />



Mais pour certains la langue française doit rester figée dans le temps, toutes les nouvelles disciplines (notamment scientifiques) qui arrivent avec leur cortège de mots nouveaux (souvent anglais vu que les revues de publication sont majoritairement anglophone) ne doivent pas avoir de traduction française.



Les gens ne se rendent plus compte de rien, ils absorbent comme des éponges et ne réfléchissent plus.





Faire évoluer une lange ça ne veut pas dire traduire tout les mot des langues étrangère.



Et puis y a rien de mieux pour foutre la merde que de traduire des termes techniques. <img data-src=" />



le quantified self, c’est so 2015 btw&nbsp;<img data-src=" />


La commission de novlangue ne s’intéresse qu’au numérique ? Parce que j’entends toujours le monde médical parler de “tennis elbow” pour ceusses qui ont mal au coude, sans jamais entendre d’équivalent francisé.



Sinon j’ai déjà eu un torticolis de mauvais dodo, ainsi qu’un torticolis de froid dans la nuque, et ces termes n’ont jamais été proposés. Je suis déçu qu’on ne me considère pas en tant que tel… Pourquoi ne pas simplement dire torticolis ? <img data-src=" />


Jamais entendu ces expression … <img data-src=" />









&nbsp;

&nbsp;“Où est Brian ?”



In uranus !&nbsp;<img data-src=" />








Jarodd a écrit :



Je suis déçu qu’on ne me considère pas en tant que tel…







<img data-src=" />









DUNplus a écrit :



Faire évoluer une lange ça ne veut pas dire traduire tout les mot des langues étrangère.



Et puis y a rien de mieux pour foutre la merde que de traduire des termes techniques. <img data-src=" />





Note que ces termes sont à destination des administrations, et qu’ils ne sont pas techniques. Toi, tu fais ce que tu veux <img data-src=" />







LostSoul a écrit :



On francise à tout va mais on laisse les journalistes utiliser “solutionner” à la place de “résoudre” … cherchez l’erreur <img data-src=" />





Le but de cette commission est d’encadrer la communication gouvernementale pour éviter des dérives où seules certaines personnes peuvent comprendre ce qui est dit. Là, tout terme est codifié et (supposément) compréhensible, moyennant au pire un dico français. On ne peut pas demander aux administrés de parler tout ou partie d’une langue autre que l’officielle, même si dans les faits ils la parlent.

Les journaux ne sont pas une instance d’état, et ne sont donc pas tenus à ces préconisations, ni au respect de la langue française en général. Je pense d’ailleurs que pas mal de gens y verraient à redire si le gouvernement commençait à dire à la presse comment elle doit parler. L’intention semble bonne, mais les risques…







Jarodd a écrit :



La commission de novlangue ne s’intéresse qu’au numérique ? Parce que j’entends toujours le monde médical parler de “tennis elbow” pour ceusses qui ont mal au coude, sans jamais entendre d’équivalent francisé.





Même raison, les médecins ne sont pas une instance d’état. En passant, on parles d’épicondylite latérale du coude <img data-src=" />



je ne connaissais pas ces mots / expressions.

Je me coucherais néanmoins moins bête ce soir :)


Peut-on dire qu’un iPhone maladroitement glissé dans la poche arrière d’un jean risque d’être victime d’un torticolis du mobile&nbsp;?&nbsp;<img data-src=" />








laurader a écrit :



La volonté de l’administration de la RF de franciser ces mots reste ridicule et inefficace et en plus suppose que ces mots sont pertinents à traduire… La population, surtout chez la classe moyenne, adore caser des mots anglais et tourne ça en fierté. Les entreprises et les clients se contrefoutent du français et les marketeux déversent du franglais à tour de bras, avec des expressions toujours plus douteuses.

Et après, on voit ces mêmes personnes couiner qu’il faut pas dire la wifi, mais le wifi … <img data-src=" />





Non, en France c’est ASFI.



Ces mots m’étaient totalement inconnus jusque maintenant, et je n’ai pas prévu de m’en souvenir.


On peut évoluer sans suivre les américains.

C’est abusé de tout reproduire <img data-src=" />








petitevieille a écrit :



La francisation mécanique est ridicule. On peut cependant promouvoir l’usage intelligent des termes qui ont du sens. Le plus bel exemple est bien sûr de dire NUMÉRIQUE au lieu de cet infâme “digital” si mal employé.





Travaillant dans un groupe quand j’ai reçu le mail groupé informant de la création d’un espace de travail digitale j’ai pas pu m’empêcher de rire et j’ai faillit répondre au mail pour demander si un bon doigté était nécessaire.









picatrix a écrit :



le “text neck” ce n’est pas plutôt un restau mexicain ?



parce que si c’est pour décrire une pathologie de la nuque ils auraient du l’appeler “neck inpact”.



<img data-src=" />



je vois pas…

INternet des Autoroutes du Sud de la France ? <img data-src=" />


La Commission générale de terminologie et de néologie…

…ou comment remplacer des termes courts et percutants par des périphrases ennuyeuses.


Je m’y retrouve tellement bien quand je dis à mon garagiste que mon carburateur semble encrassé.



Peut-être que l’immédiatement des annonces informatiques t’apprennent les mots anglais avant les mots français, mais au final c’est très pratique pour le commun des français qui doivent s’exprimer.



Je me souviens de l’époque des eMac et iMac. Fallait savoir à qui on parlait.

Et les dérives des franglais font des ravages en communication dans les entreprises!


Acces Sans Fil a Internet … en oubliant que tu peux avoir du wifi sans avoir accés à internet …&nbsp;


et je suis sur que ton garagiste est du genre à te dire qu’il a changé le sac d’air



Apres si tu lui dis de vérifier le démarreur, vérifie bien qu’il a compris de quoi tu parlais&nbsp;


Ben ces expressions ne vont pas manquer, je ne les avais jamais entendu de ma vie. <img data-src=" />

&nbsp;







skan a écrit :



Cocorico!

Une langue qui n’évolue plus est une langue morte.





Remplacer des mots français par de l’anglais, tu parles d’une évolution <img data-src=" />









psn00ps a écrit :



je vois pas…

INternet des Autoroutes du Sud de la France ? <img data-src=" />





Ce serait limite plus logique…





Rememberhttps://www.nextinpact.com/news/76419-terminologie-francaise-il-n-y-a-plus-crawl… dernier paragraphe



Je ne comprend pas trop cette volonté d’inventer de nouveaux termes, il en existe déjà un pour “quantified self”, c’est “hypocondrie”.








tpeg5stan a écrit :



Il y a les électriciens qui travaillent en Wh au lieu des Joules, un 3600 de conversion entre :/





Ca reste pareil au final, ce n’est pas interdit. Quand je bossais dans l’INdustrie, tu travailles en millimètre, dans le batiment, c’est le mêtre.

Là ou il y a confusion c’est par exemple entre le poids et la masse. Pour certains, 1 kilo = 1 daN… Ou en info avec la confusion en les kilobytes et les kilobits. (1000 et 1024)









petitevieille a écrit :



Il existe hélas aussi des imbéciles pour forcer la francisation de manière bien maladroite ou incongrue (ah, “cédérom”…), il ne faut ps les écouter.





Ben les imbéciles ne font qu’appliquer la loi Toubon. <img data-src=" />



Sont chiants à appliquer la loi des fois.<img data-src=" />



… et avoir Internet sans fil et sans Wi-Fi (GPRS/Edge/3G/4G… voire bluetooth - cf les 1ères Liveboîtes)&nbsp;<img data-src=" />


En attendant, si tu lui demandes de réparer ton windshield, ton exhaust system ou tes tires, il risque de ne pas comprendre.


J’avais jamais entendu parler de text neck, mais je les trouve pas mauvaises ces francisations cette fois.








tazvld a écrit :



Je ne comprend pas trop cette volonté d’inventer de nouveaux termes, il en existe déjà un pour “quantified self”, c’est “hypocondrie”.







<img data-src=" />



Comme dire à Orange que l’ASFI de la vivreBoite ne fonctionne plus, même quand tu branche ton fil de&nbsp;réseau éthéré



que ça soit du français, de l’anglais, ou du japonais, le bon mot, c’est celui qui est entrée dans le langage courant








Ricard a écrit :



Ca reste pareil au final, ce n’est pas interdit. Quand je bossais dans l’INdustrie, tu travailles en millimètre, dans le batiment, c’est le mêtre.

Là ou il y a confusion c’est par exemple entre le poids et la masse. Pour certains, 1 kilo = 1 daN… Ou en info avec la confusion en les kilo-bytes ( et les kilobits. (1000 et 1024)





heu… 1 kilo-byte(kB) = 1 kilooctet = 1000 octets

1 octet=8bits.

donc 1kilobit (kb) = 1000bits = 125octets



Après, il y a le kibioctet (Kio) qui vaux 2^(10) octet soit 1024 octets. Il y a les variante pour toutes le multiple mébioctet (Mio), gibioctet (Gio), tébioctet (Tio)….



il est évident que ces traductions sont là pour masquer un emploi fictif


Je vis en France et non pas dans un pays où la langue parlé est l’anglais. Il est normal que la Commission générale de terminologie et de néologie francise des termes anglais.



Moi-même, lorsque j’écris, je fais le maximum pour utiliser le moins de termes anglais. Ainsi, je ne dis plus et n’écris plus “e-mail”, mais “courriel”. Egalement, j’ai supprimé de mon vocabulaire le mot “open source” pour lui préférer “libre de droit”. Et je pourrais en citer d’autres…



Je sais que ce type d’actualité est un moment de prédilection pour tous les simples d’esprits qui ne prêtent aucune importance à la langue de Molière. Un bon moment de frustration, puisqu’il me rappelle que ce beau pays dans lequel je vis est peuplé de personnes qui se foutent comme de l’an pèbre de leur langue nationale, alors que dans d’autres endroits dans le monde, les gens se battent pour préserver le Français. Je pense notamment au Québec ou même à l’Afrique.

Je tiens dans mon coeur la francophonie. 32 pays ont comme langue officielle le français. Il ne faut donc pas avoir honte de notre langue et ne pas avoir honte de franciser des termes anglais. Sur le moment, cela peut paraître consternant. Mais pour combattre l’envahissement de l’anglais, la francophonie et la francisation de terme anglais sont une nécessité.



D’ici 2050, le français pourrait être la langue la plus parlé dans le monde, notamment grâce au continent africain, qui pourrait voir sa population passer de 800 millions à 4,5 milliards d’habitants. En 2017, c’est 200 millions de francophones qui sont recensés à travers le monde. En 2050, ils devraient être 750 millions. Cela mérite tout de même que nous, pauvres cons de Français, attachions une plus grande importance à notre langue, qui s’est exportée à travers le monde entier. Certes, peut-être pas pour de bonnes raisons (la colonisation), mais le constat est là.


Rien de choquant dans ces traductions à mon goût.

Ces expressions anglaises ne sont pas assez anciennes ni assez répandues pour que cela soit une francisation forcée.


Tant mieux pour toi.



En attendant que ce soit les anglais et les chinois qui utilisent nos mots, je continuerai d’aller dans un parking et les américains d’aller à un rendez-vous.


Les japonais en abusent depuis des années, ils n’ont pas l’air de s’en sortir mal.


aux US il y avait déjà les red neck…

<img data-src=" />








Ricard a écrit :



Remplacer des mots français par de l’anglais, tu parles d’une évolution <img data-src=" />





par exemple le verbe “flirter” qui vient de l’anglais “to flirt” qui lui même vient du français “conter fleurette”&nbsp; etc…&nbsp; <img data-src=" />



Fake Job, à l’inverse d’un Steve Jobs. <img data-src=" />








canti a écrit :



En anglais, le français domine dans le monde culinaire, et on y retrouve pleins de mots français, qui pourrait très bien être traduit avec des mots anglais ( qui ferait bien moins pompeux d’ailleur)





Tu peux aussi ajouter tout ce qui tourne autour des domaines “economic”, “politic” et “scientific”.

~30% du vocabulaire anglais est d’origine française.

En gros tout les mots anglais de plus de 2 syllabes..









Romaindu83 a écrit :



Je vis en France et non pas dans un pays où la langue parlé est l’anglais. Il est normal que la Commission générale de terminologie et de néologie francise des termes anglais. Moi-même, lorsque j’écris, je fais le maximum pour utiliser le moins de termes anglais. Ainsi, je ne dis plus et n’écris plus “e-mail”, mais “courriel”. Également, j’ai supprimé de mon vocabulaire le mot “open source” pour lui préférer “libre de droit”. Et je pourrais en citer d’autres…



&nbsp;

Certains termes une fois traduit peuvent porter à confusion d’ou l’intérêt d’utiliser le mot anglais bien souvent générique / universel. D’ailleurs en parlant de langue, je me rend compte que plus de 90% de mes recherche sur google sont en anglais, voir quasiment jusqu’à 100% dans certains domaines. Faire des recherches en français c’est avoir moins de résultat, et faire des recherche en français sans terme englais c’est quasiment du 0%.



Surtout qu’on ne voit pas bien en quoi “digital” ça fait plus moderne que “numérique”. Que ça fasse plus “faute de Français” c’est évident mais plus moderne <img data-src=" />








Romaindu83 a écrit :



Il est normal que la Commission générale de terminologie et de néologie francise des termes anglais.







La commission pourrait très bien décider de faire entrer le mot anglais dans le dictionnaire, en demandant à l’académie de lui donner une nature, un genre et une définition:



email, nom, masculin: (Internet) courrier électronique.



Je ne vois pas l’intérêt de traduire mot à mot, paraphraser ou inventer des termes pour des concepts “qui n’existent pas” dans la langue d’origine.



Remplacer un mot étranger par un nouveau mot inventé de toute pièce, ce n’est pas la marque d’une langue qui évolue, mais la marque d’un pays qui a peur de perdre sa culture. Amis québecois, bonsoir.









ludo0851 a écrit :



Surtout qu’on ne voit pas bien en quoi “digital” ça fait plus moderne que “numérique”. Que ça fasse plus “faute de Français” c’est évident mais plus moderne <img data-src=" />





Par exemple une relation “numérique” avec une fille ça veut dire que c’est platonique et à travers un écran, alors qu’une relation “digitale” c’est quand tu l’emmènes au cinéma par exemple.



Donc digital c’est plus moderne.









127.0.0.1 a écrit :



La commission pourrait très bien décider de faire entrer le mot anglais dans le dictionnaire, en demandant à l’académie de lui donner une nature, un genre et une définition:




email, nom, masculin: (Internet) courrier électronique.      






Je ne vois pas l'intérêt de traduire mot à mot, paraphraser ou inventer des termes pour des concepts "qui n'existent pas" dans la langue d'origine.      






Remplacer un mot étranger par un nouveau mot inventé de toute pièce, ce n'est pas la marque d'une langue qui évolue, mais la marque d'un pays qui a peur de perdre sa culture. Amis québecois, bonsoir.









Mais oui : la langue française fait partie intégrante de notre culture et elle mérite amplement de voir tous les anglicismes qui existent passer à la moulinette pour être francisés. Notre pays s’américanise déjà assez pour qu’en plus nous laissions les termes anglais nous envahir.



Dans ton exemple, “e-mail” n’a pas sa place dans un dictionnaire français. C’est un terme anglais. La traduction française de “e-mail” est courriel. Je ne vois pas en quoi il est ridicule d’utiliser le mot “courriel” plutôt que le mot “e-mail”.



Je te rappelle aussi que, comme toutes les langues parlées dans le monde, le français est une langue vivante. Autrement dit, c’est une langue qui évolue avec le temps. Des mots disparaissent ou ne sont plus usités quand d’autres apparaissent : c’est le cas notamment des termes anglais que la Commission générale de terminologie et de néologie francisent.



C’est comme le franglais. Tous ces mots provenant à la base de la langue anglaise et qui sont mixés ensuite pour faire un mot français me révulsent. Et dire que certains mots franglais font ensuite leurs apparitions dans le dictionnaire français. Les Québecois n’ont pas autant de complaisance avec cela.&nbsp; Alors, oui, je l’assume : je tiens à la pureté de langue française, qui est souillée tous les jours par l’utilisation de mot anglais ou franglais.









picatrix a écrit :



Par exemple une relation “numérique” avec une fille ça veut dire que c’est platonique et à travers un écran, alors qu’une relation “digitale” c’est quand tu l’emmènes au cinéma par exemple.



Donc digital c’est plus moderne.







Pour moi une relation digitale c’est quand tu tentes de la faire jouir avec l’index et le majeur.









Romaindu83 a écrit :



Dans ton exemple, “e-mail” n’a pas sa place dans un dictionnaire français. C’est un terme anglais. La traduction française de “e-mail” est courriel. Je ne vois pas en quoi il est ridicule d’utiliser le mot “courriel” plutôt que le mot “e-mail”.







Ce n’est pas ridicule de l’utiliser puisqu’il existe.



Mais, pour moi, c’est ridicule de l’avoir créé… surtout en singeant la méthode de construction anglaise (= contraction de “electronic mail” contraction de “courrier électronique”). Ca fait vraiment “oh, on n’aime pas les mots anglais… mais vous avez eu une super idée pour construire ce mot anglais, on va la piquer pour construire un mot français”.



Tout comme je trouve ridicule de vouloir traduire bug, web, spam, …

Tout comme je trouverai ridicule de vouloir traduire socket, pipe, framework, smartphone, ….



Et puis, la meilleure façon de défendre la langue française ca serait que la France invente tous ces concepts et leur donne un nom, au lieu de traduire les noms américains.



«&nbsp;quantified self&nbsp;»&nbsp; je trouve ça n’importe quoi. On dit ça en France maintenant ?



Après 6 ans passés au Québec, je suis plus familier avec les nouveaux mots québecois que Français.

Donc ici c’est “quantification de soi” pour parler des outils pour mesurer notre performance au quotifdien (nombre de km parcourus, calories brulées, etc)



En fait ce qu’on peut en conclure c’est qu’on est comme des poussins, on adopte le premier mot venu, et on rejette tous les autres après !


le francais - comme toutes autres langues- s’est inspiré des mots des &nbsp;autres langues depuis toujours



l’arabe&nbsp;&gt; renommons la cote d’azur

&nbsp;L’italien&gt; l’architecture et l’art en général sont bourré de mots italiens qu’on ne remettrait pas en cause



&nbsp;Meme les Holandais ont réussit a nous “imposer” des mots dans le domaine de la navigation



Le fait de dire que le français “ est en danger d’américanisation” est simplement ridicule, le “Français” n’a jamais existé comme une ligné pure, &nbsp;il a toujours été teinté par les influences. C’est vraiment une réaction rétrograde de dire “le français je l’ai appris au certificat d’étude, tout ce qui viens après c’est plus du français”&nbsp;

&nbsp;

&nbsp;Si&nbsp;tu veux figer le français, tu te retrouveras avec la une séparation “Francais”, et “ancien Français”… &nbsp;séparation qu’on retrouve avec le Grec moderne, et le Grec ancien …

&nbsp;


Ce qui est assez ironique vu que le nom anglais “mail” vient de la “malle” postale française.



Quant au “libre de droit” pour “open source”, ce n’est pas une faute de français, c’est une faute de droit.



En n’utilisant que les termes anglais :

E = [ Open Source, Free (as in Free Speech), Free (as in free beer), Public Domain ]

∀ i != j ∈ {0..3} ⇒ E[i] != E[j]



C’est d’ailleurs pour ça que le terme français “libre” tend à supplanter “Free (as in free speech)” par opposition à “Free (as in free beer)”, l’exemple le plus connu étant peut-être LibreOffice.



Public Domain ~= Domaine Public ~= Libre de droits

Free (beer) = Gratuit

Free (speech) = Libre (tout court)

Open Source = Ouvert