À l’appel de plusieurs syndicats du secteur, les conducteurs de véhicules avec chauffeurs manifestent une nouvelle fois aujourd’hui à Paris. Tous dénoncent l’appauvrissement de leur condition de travail, l’index pointé sur la carrosserie d’Uber et des autres plateformes.
À l’appel de l'Unsa-SCP-VTC, les chauffeurs VTC se mobilisent depuis 6 heures, ce matin, avec un défilement prévu vers midi, place de la Bastille. Voulant « vivre dignement », ils épinglent le recul de leurs conditions de travail, en accusant avant tout l’américain Uber.
« Cette mobilisation de l’ensemble des VTC doit permettre d’obtenir que chaque travailleur, qu’il soit VTC ou LOTI [transport collectif de personnes], salarié ou indépendant, puisse gagner dignement sa vie dans des conditions acceptables par tous et quelle que soit sa plateforme avec laquelle il est en relation » justifie le tout jeune syndicat CFDT VTC dans un communiqué relayé par Le Figaro.
Aux côtés de l’Unsa-VTC, Actif-VTC et Capa VTC, il appelle les différents chauffeurs à « se déconnecter massivement de l’ensemble des plateformes et à participer au rassemblement ». L’une des raisons de leur courroux ? En fin d’année dernière, Uber avait augmenté certes les tarifs des courses, mais l’entreprise avait surtout fait évoluer sa commission de 20 à 25 %.
La question du contrat des indépendants Uber
L'Unsa-SCP-VTC a fait de son côté appel à Me Jean-Paul Teissonnière pour défendre la situation juridique de ces chauffeurs indépendants. L’idée est de requalifier leur statut en contrat de travail. Une procédure qui ressemble à celle initiée en 2015 par l’Urssaf : son trésorier, l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (Acoss), tente de faire payer par Uber les cotisations normalement dues sur les contrats de travail.
Jean-Marie Guerra, son directeur de la réglementation, avait à l'époque détaillé le moteur de cette procédure : « C’est Uber qui recrute, qui forme, la commission est plafonnée, ils prennent un pourcentage dessus, la course n’est pas libre, les chauffeurs doivent rendre des comptes... Toute une série d’éléments montrent que le salarié travaille bien dans le cadre d’un service organisé par Uber pour le compte de l’ensemble des chauffeurs. Et sur le plan pénal, il s’agit bien d’un montage : Uber a intentionnellement organisé une forme de détournement de statut ».
AMT, pour rouler de ses propres ailes ?
La situation des chauffeurs a inspiré de nouvelles initiatives. Ainsi Alternative Mobilité Transport (AMT), une association de VTC, annonce le lancement prochain « d’une application 100 % collaborative ». L’objet ? Mettre en relation les chauffeurs et les clients sans passer par une plateforme. « 100% collaborative signifie zéro commission. La totalité du chiffre d'affaires du chauffeur lui sera reversée » esquisse son communiqué de presse.
Commentaires (204)
#1
2016 : Laissez-nous être indépendants c’est notre choix, tout va bien !
2017 : Requalifiez en contrat de travail, on a pas de sous !
#2
ils veulent avoir l’uber, l’argent d’uber, et pourquoi pas le cul de la crémière aussi ?
#3
C’est exactement ça …
Au départ les mecs sont content d’être contre le système…
Puis se rendent compte que finalement le système pourtant détesté n’est pas si mal…
#4
#5
#6
Ah ça pourrait être très intéressant AMT :)
Je vais suivre ça de près.
#7
. « 100% collaborative signifie zéro commission. La totalité du chiffre d’affaires du chauffeur lui sera reversée »
..et “Uber” ?
“0 Euros” ?
#8
Trop simpliste c’est surtout du fait qu’ils sont plus nombreux qu’au début, les conditions dans lesquelles ils travaillent ne sont pas facile sa se supporte 1 année 2 mais si en plus tu dégrades ces conditions les travailleurs se rebiffent.
Uber n’a que le retour de bâton ils ont subventionner le marché en payent à perte les chauffeurs au début. Ayant conquis le marché ils augmentent les tarifs et leur commission en pensant que ça passera tranquillement.
Ils ajoutent aussi des conditions de déconnexions abusives où sans raison un chauffeur peut se faire supprimer de l’application du jour au lendemain.
Encore heureux que les gens se révolte au bout d’un moment
#9
En jargon geek on dit : DTC.
Marchandisation de l’humain : c’est maintenant !
Alors …
Ils ont joué, ils ont perdus.
Aux suivants.
#10
t’as jamais été travailleur indépendant pour dire autant de connerie..
#11
Eh les mecs c’est la libéralisation type US , les néo-cons , l’Europe .. lal libre circulation , la concurence , l’ouverture …
Vous là voulez ?
Eh bien mangez là maintenant.
Ouvrez-vous encore plus.
Je sens que l’avenir va être rose.
Je suis déjà en train de bien me marrer.
#12
Comme tout le monde, ca me fait doucement marrer …
Bon maintenant que le monde de mickey il est fini, y’a un gouvernément sérieux ( cad ni PS ni LR ni FN ) pour refondre le droit du travail trop complexe ( à cause des patrons, qui en rajoute dérogations sur dérogations ), pour définir les travaileurs ubers comme des salariés de plein droits ?
https://fr.scribd.com/document/318095306/Textes-de-l-Autre-Code-Juillet-16#from_…
Regardez les points 11 ( au tout début ) et hop, plus de probleme .. un texte cours simple et rapide
Article original :https://www.mediapart.fr/journal/france/130716/un-autre-code-du-travail-mediapar…
#13
" />
#14
L’année 2017 va être très très dure pour les bobos rêveurs.
Brexit, Trump, Italie qui a dit non …
ah si j’en rajoute une autre : la France, enfin nos traitres vont céder (ce 18 janvier) plus de 280.000 km² de ZEE … son territoire maritime (pour info en métropole + corse nous avons 380.000 Km² de ZEE)
http://www.huffingtonpost.fr/2017/01/11/tromelin-cet-ilot-inconnu-dont-le-sort-f…
(+ autres sources )
http://www.medef.com/medef-tv/actualites/detail/article/iie-de-tromelin-attentio…
Le changement c’est dans ton C … et c’est maintenant !
#15
Ça fait plaisir ce genre d’initiative, je n’ai pas accès à tout mais j’aime le concept : de réécriture par le citoyen de la constitution.
Continuez.
#16
Si tu crois un seul instant que les chauffeurs Uber sont des bobos rêveurs tu vis dans une grotte en Alaska.
Sinon AMT bonne initiative, à voir une fois l’appli publiée.
#17
ben quand on demande à vivre dignement … c’est que l’on a raté quelque chose à un moment donné (pour des occidentaux cela s’entends)
#18
Sinon, maintenant que l’usage des VTC s’est un peu démocratisé, le coup d’une plateforme “ouverte” ne me semble pas dénué d’interet.
Quelqu’un sait quelle est la “vraie” valeur ajoutée de Uber pour un VTC ? S’il s’agit “juste” d’une plateforme pour calculer un trajet d’un point A vers un point B et te mettre en relation avec un chauffeur, j’imagine que le modèle n’est pas trop complexe à dupliquer non ?
#19
J’ai peine à croire que AMT ait de l’avenir. Pourquoi ? Parce qu’il faut un minimum de fonds pour maintenir, faire évoluer, gérer les changements d’échelle.
On dirait “financement coopératif” -par les chauffeurs-, ou “commission de 5% (30% dans le cas d’Uber si je ne m’abuse)”, là, j’aurais pu y croire.
J’en rajoute avec la question de la notoriété, qui nécessite des budgets conséquents (qu’on regrette/critique cette nécessité, c’est un autre problème) : AMT restera sur une niche, 99% des gens ne connaîtront pas. En face, Uber est même maintenant une espèce de nom commun : “économie uberisée” (qui parmi 100 utilisateurs d’Uber connaît une alternative ? ). Uber est même proposé en 2 clics à partir de google maps et d’autres services très utilisés.
Bref, le pot de terre contre le pot de titane…
#20
#21
#22
Ah j’ignorais que les patrons avaient une entrée directe dans le code du travail pour faire rajouter ce qu’ils veulent. D’ailleurs ils sont vraiment sympas puisqu’ils n’ont pas remis en cause les 35h hebdomadaire. Finalement Ils sont pas si méchants que ça. " />
Si le code du travail est si complexe en France, c’est pas entièrement à cause des patrons/syndicats/ce que tu veux. Notre système législatif et nos “élites” en sont en grande partie responsable aussi.
Pourtant le lien que tu proposes est intéressant.
#23
Uber, c’est un grand classique :
Preuve : Uber perd des sommes folles jusqu’ici. Par contre ils sont tellement leaders qu’on utiliser même leur nom en nom commun http://www.itespresso.fr/resultats-uber-accentue-pertes-business-progresse-14488… et, à long terme, l’objectif d’Uber c’est d’avoir 0% à payer aux chauffeurs, avec des voitures autonomes.
#24
au départ les gars “criaient youpi” (2500 Euros/mois)
puis, ils ont vite déchanté “oui mais, 50 heures/semaine”
(et maintenant) qu’Uber a réussi à s’implanter en France
..hop …la Commission passe de 20 à 25%, et SI ils
refusent de prendre le client (Apli.), au bout de 3 fois
* la journée est finie pour-eux
#25
#26
Ils appliquent un principe vieux comme le commerce.
1 - Je te fais miroiter beaucoup de fric
2 - Pour croquer une part du gateau tu dois investir
3 - Lorsque tu as investi tu es mon esclave
4 - J’essore mon esclave jusqu’à la dernière goutte
Le seul salut des indépendants est de pouvoir faire jouer la concurrence et partir ailleurs si les conditions se dégradent. Lorsqu’on adhère au système sachant que le marché est phagocyté par une seule boite, l’avenir est écrit et c’est pas la peine d’avoir fait HEC pour le prévoir.
#27
non, je ne trouve pas que ce soit simpliste. C’est exactement ça.
D’ailleurs, en passant je trouve les informations transmisent par les médias traditionnels réducteurs et trompeurs.
Quand il y a qu’une dizaine de véhicule, on ne dit pas “LES VTC” ; de plus j’entends aussi “… manifestent contre LEUR EMPLOYEUR, UBER..” C’est aussi une contre vérité, dans le contexte UBER n’est pas leur employeur, il n’y pas de lien de subordination ni de contrat de travail. Il s’agit d’une relation d’apporteur d’affaires, entre deux professionnels., ni plus ni moins.
Et quand j’entends que les revendications sont : “ On veut une profession avec une régulation avec des tarifs reglementés ..” Je dis hé ça existe déjà ça s’appelle Chauffeur de Taxi…
#28
Quel condescendance, et flood complétement HS… Excuses les gens de trouver un moyens de gagner de l’argent… On fait ce qu’on peux, et on a pas toujours le choix.
Mais vu les règles imposé par Uber, et le changement qu’ils se permettent n’importe quand, tu peux comprendre que les gens ne soient pas content. Dans l’immédiat faut qu’ils mangent aujourd’hui et demain, ce n’est pas si facile de changer comme cela de sources de revenu, et en Auto entrepreneur le chômage ça n’existe pas…
Donc ils font ce qu’ils peuvent, et quand on te changes tes tarots du jour au lendemain, normale que les gens râlent et encore heureux. Si c’était vraiment des INdépendant, ils fixeraient le prix de leurs courses, le cas contraire ce n’est que du salariat déguisé. Et c’est normale que cela ne passe pas…
Bref
#29
#30
Tant que Uber est maitre du prix, de la commission, de ton planning et de ta visibilité, je pense qu’ au niveau de leur relation avec les chauffeurs, il y a anguille sous roche. Et ceci depuis le début.
Cependant, c’est le jeu auquel ils ont souhaité jouer. Je vois pas pourquoi le gouvernement devrait s’en mêler maintenant. Et tout bloquer ne leur attirera que de la colère. (cf taxi). :(
Par contre, si les chauffeurs décident de se bouger ensemble pour créer de la concurrence (ou boycotter) à Uber, ce dernier devra bien réagir dans leur sens. J’espère qu’ils auront du succès en suivant cette piste. Je vois que a pour les sortir de cette situation.
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Très bonne initiative, l’AMT. C’est bien mieux que gueuler et tout bloquer.
Pour le covoiturage, il y a aussi covoiturage-libre, qui est une très bonne alternative à Blablacar. Les broyeuses (qui ne payent parfois pas leur impôt) n’ont pas encore gagné " />
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Pourquoi pas, mais citer une marque dès le début ça ne fait pas très sérieux…
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Je ne comprend pas, ils travail pourtant en costard! (Quoi on n’est pas dredi?)
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De bonnes initiatives. Ça bouge chez les VTC, et c’est pas Uber le révolutionnaire ou un parti politique (réactionnaire, progressiste ou conservateur) qui y est pour quelque chose. Ça change du manichéisme VTC vs Taxi.
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#39
+1
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" />
Libéralisme économique. " />
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L’indépendance des VTC c’est aussi ce qui leur permettait d’être très compétitif et de prendre concurrencer les taxis. Avec un autre statut ils vont vite se retrouver aux même tarifs que les taxis.
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Tiens tiens, “l’innovation” a mis bien peu de temps à être à l’origine de quelques jacqueries. Elle n’était sans doute pas la où l’on avait voulu nous la vendre.
#49
Il n’ai en rien fallacieux. C’est à dire faux.
Je ne fait qu’annoncé ce que j’ai personnellement entendu.
Certain chauffeurs de VTC, on cru au jackpot en début mais sans prendre en compte que l’activité est cycliques et surtout ont confondus chiffres d’affaires et résultat…
#50
Je ne dis pas le contraire, et on trouve (trouvait) aussi des indépendant chez les taxis.
Même le statut d’indépendant chez les VTC qui réclame maintenant d’être salarié ce sont eux qu’ils l’ont choisi.
Libre à eux (et ce sont que font les vrais travailleurs) de trouver une solution alternative en créant leur propre plateforme…
Maintenant, n’y a t-il pas dans le contrat qu’ils ont avec Uber une clause (abusive) de non concurrence ?
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#53
J’ai un peu de mal à comprendre le statut réel de Uber.
Au début c’était la mise en relation de particuliers, très bien, mais aujourd’hui on se rend compte que les gens s’y consacrent à plein temps, c’est un métier et du coup je ne comprends pas ce qui leur permet de court-circuiter les taxi alors qu’ils font la même chose ?
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Ca me paraît un peu simpliste :
Je connais un certain nombre de gens qui s’installent comme auto-entrepreneurs sans business plan, vision à 5 ans, … Je dirais pas que c’est comme les ventes multi-niveaux, mais quand on n’a pas de boulot, pas de bon diplôme, ce genre de miroir aux alouettes, c’est difficile de rester indifférent…
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#57
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De toutes façons chauffeur de taxis ou pas, le statut d’auto-entrepreneur est un magistral piège à cons dans 99% des cas. Il faut payer un maximum de cotisations avec très peu de couverture (pas de chômage) et ça ne tient compte que du C.A sans se soucier de ce qu’il reste pour vivre.
Bref à éviter à tous prix !! " />
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Alors qu’est-ce qui différencie Uber des taxi ?
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AMT: application 100% collaborative.
Qui paie pour le développement des applications iOS/Android, du backend, de la maintenance de tout le bousin?
Association, donc il faut adhérer à l’asso pour utiliser l’application, donc il faut payer.
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Ouais mais bon à la base Auto entrepreneur c’est plus pour les salariés qui occupe leur fin de journée ou weekend à faire des trucs généralement complémentaire à leur activité. Genre le peintre pro qui va chez un particulier.
Sauf qu’au lieu de faire au black, il le fait de manière légale.
Auto entrepreneur en source de revenu principale c’est un peu suicidaire ! Il y a d’autre statut bien plus approprié.
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Je ne vais pas faire le naïf, mais il s’agit d’abord d’un contrat entre professionnel. S’il y a des clauses abusives dès le départ, il ne faut pas s’en plaindre après …
Rien n’oblige le conducteur de VTC à accepter.
S’il signe c’est en connaissance de cause.
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Ca ne répond pas à ma remarque: qui va payer pour le développement et la maintenance du système ?
J’étendrai aussi ces couts au marketing: qui va payer ?
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AMT, sans commission, donc sans financement ?
Ça a beau être une association, on ne peut pas développer une appli et maintenir les serveurs et l’appli sans argent.
Avoir un semblant de modèle économique, c’est toujours bien.
Que la mise initiale (pour développer l’appli) ait été versée par un groupement de VTC, c’est bien, mais ensuite quand ils verront les coûts de maintenance, ils vont vite déchanter.
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#82
#83
D’où le mafia powered, mais merci de d’abonder en mon sens pour détailler mon propos " />
#84
Non mais personne ne dit que les chauffeurs sont des particuliers.
On dit que Uber est un service qui met en relation des particuliers au chauffeurs. Petite incompréhension entre nous alors qui change tout.
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#86
#87
Quel euphémisme " />
#88
C’est du collaboratif mais c’est pas indiquer gratuit.
Donc forcément pour en bénéficier faudra payer une cotisation comme c’est sans doute le cas pour faire partie de l’association qui est à son initiative. Voir même s’il ne vont pas l’inclure directement à la cotisation de l’association.
Pas besoin de marketing
#89
Un grand groupe ne prend jamais de risques non calculés.
Un fond d’investissement encore moins.
Un particulier qui achete un apart/maison ne craint pas (sauf cas exceptionnel, zone inondables, etc…) que ce bien voit son prix reduit à 0€, un jour sans raison…
Pour moi, le rachat d’une licence de taxi est un pari insensé (ce que veut dire gageure que t’as ptete pas capté), un coup de poker incroyable pouvant mettre “l’investisseur” en grand danger.
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Ben de la micro entreprise, mais en fouillant vite fait, ca a bien changé effectivement…
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Parce que l’apport est perso !
Le mec joue sa chemise, son logement (avec peut-etre conjoint et enfant(s))…
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salauds de pauvres qui viennent faire concurrence à ceux qui sont bien établis.
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Une licence est un placement. Si tu loupes ton métier de taxi, tu la revends et tu récupères ta mise.
d’ailleurs, c’est ce que font les taximen lorsqu’ils décident de changer de métier après quelques années.
AMA, si les taxis sont contre une augmentation de l’offre, c’est surtout que ça risque de faire baisser les cours des licences dans le marché secondaire si la situation de pénurie de l’offre cesse.
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Le beurre et l’argent d’Uber.
" />
#119
UberPOP était un service d’Uber qui faisait l’amalgame entre VTC (professionnel formé et assuré) et covoiturage (voyageurs qui partagent les frais d’un voyage), en ignorant les obligations légales des 2 types de transports.
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T’es teubé ou tu trolles ?
Je dis que c’est bête de le faire, je les defends pas puisqu’au contraire je pense qu’ils sont débiles de le faire…
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En fait, tu nous demandes de te faire un cours sur le fonctionnement des AE pour te prouver que tu ne connais pas le sujet ?
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Au sujet des licences, c’était pas possible pour l’état de les saucissoner?
Parce que sur le papier ça m’aurait paru malin que le type qui détienne une licence en détienne dix puis qu’ils revendent les neufs qu’il avait en trop pour permettre à de nouveaux “artisans” d’entrer sur le marché.
Evidemment, moi président, je limite l’opération aux artisans taxi. G7 est exclu, ça pue l’embrouille leur affaire.
Concernant uber, je suis pas sûr que les chauffeurs de VTC aient les moyens de se constituer un outil de travail équivalent au géant américain. Par contre il me semble que l’état français lui le peut. Est ce que ce serait pas plus intelligent à un moment de transformer ces services privés en service publique?
Parce qu’en toute franchise je préférerais que ce soit l’état qui prenne 25% de comm’ histoire de financer les écoules, les routes, les hopitaux, les flics, bref le fonctionnement de la france, plutôt que de voir la richesse produite par nos travailleurs exfiltrés de paradis fiscaux en dividende.
Pour moi les amazon, uber, google, facebook sont les princes 2.0 de notre univers mondialisé. Derrière ces conneries y’a le risque d’un retour en arrière brutal sur le plan démocratique, et il me semble qu’il est déjà en cours.
Je crains beaucoup de la présidentielle qui vient, filer le chômage aux auto entrepreneurs c’est pas pour les aider, c’est pour nous transformer en auto entrepreneur. Cette vie là j’en veux pas.
#131
Mais où t’as vu qu’il regulait quoique ce soit sur le prix de revente des licences ?
#132
#133
Je pense qu’il fait allusion au fait qu’il y ait 2 types de licences :
Mais bon, parler de “régulation” n’a pas grand sens.
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#135
#136
C’est toi qui parle de régulation où il n’y en a pas…
Qu’est elle est donc cette histoire de licence cessible en 10 ? J’ai raté un train, l’etat a passé un truc la dessus ?
#137
Bah, donne un peu des sources, un article dans un journal (un vrai) etc…
Je veux bien avoir raté un ou deux episodes, mais que le systeme soit changé de fond en comble, je suis sceptique quant au fait d’etre passé a coté.
#138
" />
Je te laisse à ton savoir dans ce cas.
Si tu sais partage on disait, mais c’était avant manifestement.
#139
#140
#141
Je ne sais même plus de quoi tu parles…
Tu respires le troll, j’abandonne.
#142
Les chauffeurs Uber ne sont pas des indépendants. Si c’était le cas, ils ne seraient pas dépendants d’Uber.
Le vrai problème ici est que Uber a le monopole. S’il y avait d’autres plateformes similaires la concurrence et la négociation assureraient la viabilité du marché.
#143
Techniquement ce n’est pas très compliqué, mais il faut la volonté de le mettre en oeuvre et le financer.
#144
#145
#146
C’est simple, les taxis n’ont jamais eu le monopole du transport de personnes. Ce qui a changé c’est la technologie qui te permet de réserver une voiture avec chauffeur depuis ton smartphone alors que tu devais t’y prendre en avance depuis une ligne fixe lors de l’age d’or des taxis.
#147
Ce ne sont pas des indépendants. Un indépendant n’a pas de telles régulations imposées par un acteur autre que l’état.
#148
Je maintiens que ton “D’autant plus que l’état est partie prenante dans le processus de vente, et qu’il régule cette vente en fonction, notamment du mode d’acquisition de cette licence. ” ets tout sauf clair.
En fait, tu parlais sûrement des délais de reventes différents suivant que la licence ait déjà été revendue (5 ans) ou 15 ans après sa délivrance si la revente n’a jamais été revendue.
Et cette info, je l’ai eue sur service-public.fr qui est un peu plus fiable que Wikipedia, qui donne ici la même info, mais l’article commence par : “Cet article ne cite pas suffisamment ses sources”.
Le fait, que j’ai cité, que les nouvelles licences soient non cessibles est aussi une forme de régulation de la revente et ne méritait pas une réponse méprisante comme tu l’as faite, indigne d’un ancien d’Internet !
#149
#150
#151
#152
Oui enfin ça c’est valable pour toute entreprise. Quelque soit ton job, même salarié, avoir assez de bon sens pour comprendre le principe du bénéfice est indispensable.
#153
#154
#155
#156
Comme des tas de gens qui ont foutu en l’air leur patrimoine en jouant à des jeux d’argent.
L’état a fait un faute en permettant aux taxis d’arnaquer les suivants avec cette licence mais on ne peut pas pour autant nier la responsabilité individuelle des repreneurs.
#157
Mais sa licence n’a jamais valu plus de 0€. La valeur payée est purement spéculative, basée sur une exclusivité non garantie et un bénéfice à la revente purement hypothétique.
#158
#159
#160
#161
Tien voila j’ai trouver :http://www.taxis-de-france.com/ " />" />
#162
a suppr erreur
#163
Il n’y a pas de marché officiel, donc ca n’a pas de valeur monetaire….
Ooh, tu parles au marche plus ou moins noir que se magouille les taxis sans declarer les montants ?
Ah ben pardon, oui oui oui, les licences ont une valeur, basé sur quoi au fait ?
#164
#165
Tiens en parlant, quelqu’un sais si c’est taxe la vend des licences de Taxis?
#166
#167
#168
Sauf que les taxis y sont opposés pour conserver la valeur de leur propres licences. Si tu souhaites en acheter une, tu le fais en sachant que l’état menace depuis longtemps d’en distribuer de nouvelles et donc de diminuer la valeur de ton placement.
Le problème des taxis qui ont acheté leur licence est qu’ils ont ignoré ce risque alors qu’ils auraient du le négocier.
#169
La licence ne produit pas d’argent.
C’est juste une autorisation d’utiliser les places réservées, les couloirs de bus et de prendre des clients à la volée. C’est tout. Et cette autorisation peut être à tout moment délivrée gratuitement par l’état.
Personnellement, je pense que ça ne vaut rien car cette autorisation n’offre plus d’avantage concurrentiel dans notre contexte économique et qu’il faut être con comme une chaise pour balancer de l’argent dans quelque chose qui peut être obtenu gratuitement.
#170
#171
#172
#173
Ton erreur de raisonnement c’est de considérer que ton hypothèse est officielle. Ce n’est pas le cas: il n’y a aucun document ou loi attestant de l’obligation de l’état à conserver la valeur de la licence taxi que l’on voudrait te vendre. Moralement, ça semble être la chose à faire, mais ça reste une hypothèse.
C’est pour ça que c’est purement spéculatif.
C’est comme si je voulais te vendre une voiture sans papier. Tu vas dire oui? Non, tu vas me répondre que tu ne sais pas d’où vient cette voiture et que si tu n’as pas de garantie légale que ce sera bien la tienne après l’avoir payée, tu préféreras laisser cette “belle occasion” à un autre pigeon.
N’importe qui d’un minimum averti fera la même chose au sujet des licences taxis.
#174
#175
Ptain, mais t’inventes des raisonnements, des calculs pour les faire correspondre à un système reconnu comme merdeux/mafieux.
Une licence ca vaut que dalle, point barre !
Que des mecs veuillent la revendre pour se faire du blé (un peu beaucoup au black) et profiter de ceux qui sont prêt a risquer cet achat a haut risque pour le passe droit que cette vente représente, le tout sans aucune régulation mais au contraire avec menace de bloquer le pays si l’état veut changer ca, ne me fait que comprendre que c’est un système mafieux de merde !
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#179
Non, ça ne vaut rien.
Premièrement, parce que tu dois déduire de ton “salaire d’ingénieur” le prix de ta licence ainsi que vivre et travailler dans un endroit ou le coût de la vie est cher. Donc ton salaire d’ingénieur, tu n’en profites pas.
Deuxièmement, parce que tu vas vivre tes prochaines années avec plus de 100k€ de dettes que tu ne pourras plus rembourser si l’état distribue à nouveau des licences. Et tu ne peux rien faire contre ce problème. Ne me dis pas que tu iras manifester, ça marchait hier oui, mais si demain les CRS te tirent dessus à coup de flashball avant d’envoyer ta bagnole en fourrière car tu empêche le pays de fonctionner pour entretenir ton petit monopole de mafieux, que vas tu faire? Rien car personne dans le pays n’a de sympathie pour les taxis et les gens fermeront les yeux.
Et si tu n’es toujours pas d’accord, pose toi la question: pourquoi les seuls pour qui ces licences ont de la valeur sont des gens sans compétences qui imaginent pouvoir devenir riches facilement?
#180
#181
" />
#182
#183
#184
T’es un dieu dans le domaine. " />
#185
Je comprend ton point de vue et j’y adhère, mais à l’époque, personnes n’a prit la responsabilité de s’attaquer à une société qui à “remplacé ces cs de taxis qui protègent leur rackets* (pas mon avis bien certainement, mais c’était visible dans la presse y a 1 an). De plus, la meilleure pub pour Uber à l’époque, c’est les Taxis qui l’ont faite. :(
Du coup, la France à laissé Uber s’engouffrer dans la brèche et maintenant il disposent une armée de gens (chauffeurs et ceux qui attendent une place, clients et politiques) qui le défendront à tout prix.
D’où le “maintenant” dans mon précédent commentaire. A l’époque de la loi travail, on n’allait pas taper sur un “modèle” de l’avenir du travail en France. Et pourtant, fallait agir à ce moment. Maintenant on regarde les résultats moins de 2 ans, et on remarque que beaucoup y perdent. :/
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Oui, mais comme les Taxis au moment de la montée d’Uber, y a plein de gens prêt à prendre leurs places. Et ça c’est à l’avantage d’Uber en s’moment. Tout le monde s’étripent pour des miettes quand la plus grosse part du gâteaux est déjà parti. :/
Ce qui m’étonne le plus dans cette histoire, c’est comment certain font sont naif devant les “changements” de politiques d’Uber. La couleur est annoncé depuis longtemps. Uber reviendra à une politique plus avantageuse pour les chauffeurs en présence d’un concurrent sérieux (vu dans certain état des US dernièrement) ou s’il ne trouve plus de chauffeurs.
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Oui mais si le gouvernement ne fait rien, nous aurons des Uber dans tous les milieu pro et ça va détruire notre économie. Ce n’est pas parce que la décision serait mal comprise par une partie de la population que nous devons persister dans une mauvaise voie.
Tôt ou tard il faut faire quelque chose, et ici on est déjà tard car Uber n’est pas une situation nouvelle mais la conséquence de G7 qui fait exactement la même chose à plus petite échelle depuis des années. Si on s’était attaqué à G7 quand il le fallait, nous n’aurions pas cette discussion car le marché serait déjà régulé. Et si on persiste à ne rien faire, le prochain acteur qui reproduit ce schéma va détruire des métiers.
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De mon avis, aucun gouvernements ne prendra cette responsabilité dans un avenir proche. A l’heure où les principes de droites sont au top (et la gauche aux fraises) et qu’on essaye de réformer le travail pour le rendre plus souple/rentable (adieu CDI?); L’Uberisation est vu par certain comme l’avenir (et ça n’a pas commencé avec Uber, mais bien avant).
Bref, l’avenir s’annonce pas folichon, surtout si ce principe continu de s’étendre dans les autres milieux…. :(
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Je suis de ton avis, entre ce que le gouvernement devrait faire et ce qui est réellement fait, il y a une différence. Malheureusement, des situations à la Uber avec des pseudos indé aux tarifs imposés par leurs fournisseur, il y en a de plus en plus dans de nombreux milieux comme les pros de la santé vis à vis des mutuelles par exemple. Tout ça est fait avec la complicité de l’état, comme pour G7, car l’objectif de nos élus est d’avoir une rente sur notre travail même si c’est au dépend de notre avenir économique.
La seule raison pour laquelle Uber fait parler de lui c’est que c’est un acteur étranger, donc le méchant. Si Uber était français, ses créateurs recevraient les félicitations de nos élus comme je l’ai vu faire dans mon métier.
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cette mauvaise foi…. " />
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ce qui est dommage c’est que tu n’ai pas compris que ce que j’ai pointé c’est symptomatique de ton comportement sur ce sujet: tu t’es toujours contenté d’assener des verités et des “non, tu as tort” sans jamais réellement prouver tes points et arguments à part des “tu ne connais visiblement rien au sujet” alors que je viens de te prouver que, au final, toi non plus tu ne le connais pas si bien ;)
et autant je peux comprendre ton argumentation sur la recherche, autant, quand c’est 3 ou 4 personnes qui persistent contre toi, là faut peut etre quand même que tu te décide à leur donner au moins 1 lien pour leur prouver tes dires et/ou leurs errements ;)
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Je parle de métiers en général. L’uberisation ne touche pas que le métier de chauffeur et le fait qu’il soit voué à disparaître dans un avenir proche est purement circonstanciel.
En clair, je n’attaque pas Uber pour protéger le métier de chauffeur spécifiquement mais parce que que combattre ce modèle est une nécessité économique. Si on laisse faire, cette situation deviendra un précédent permettant à d’autres plateforme de faire la même chose dans des secteurs professionnels qui ont eux un avenir.
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Je ne comprends pas bien ta question.
Concrètement, ce que je souhaite voir disparaître, c’est l’abus de pouvoir d’une entreprise qui vient imposer sa façon de fonctionner à des “indépendants” qui du coup ne sont plus que des “salariés” libres de choisir leurs horaires.
Un indépendant, c’est quelqu’un qui a un business, donc de la clientèle qui lui est propre, des fournisseurs, une méthode de travail qu’il choisit et une stratégie globale sur tout ça qui lui permet de faire un bénéfice (ou faillite s’il est mauvais).
Et ma motivation n’est pas morale ou éthique, elle est économique. Je n’ai rien contre les coups de putes que peuvent faire les entreprises, ça fait partie du jeu, mais pour que ça marche il est indispensable que tous les acteurs puissent riposter. Ce qui m’inquiète c’est que je vois de plus en plus d’exemples similaires aux chauffeurs Uber, des “indépendants” qui ne sont pas réellement libres de pratiquer leur métier car on leur a attaché une main dans le dos.
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En gros la grande distribution avec les petit producteur.
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Oui parce qu’il faudrait améliorer cette situation mais non car ce sont deux scénarios distincts et auxquels il faut apporter des réponses différentes.