Falcon 9 : SpaceX contraint de repousser son lancement au 14 janvier

Falcon 9 : SpaceX contraint de repousser son lancement au 14 janvier

Quand ça veut pas...

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

09/01/2017 3 minutes
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Falcon 9 : SpaceX contraint de repousser son lancement au 14 janvier

Encore un report pour SpaceX. La mission Iridium n'a pas décollé hier comme prévu, elle est donc reportée au 14 janvier. Cette fois il ne s'agit pas d'un souci technique, mais d'un caprice de la météo dans la région de Los Angeles.

La semaine dernière, SpaceX expliquait avoir bouclé son enquête sur l'explosion de la fusée Falcon 9 et que des mesures à court termes avaient été prises pour éviter qu'un tel incident (qui n'avait heureusement pas fait de victimes) ne se reproduise.

Une météo capricieuse, la mission Iridium repoussée au 14 janvier

Dans la foulée, la Federal Aviation Administration (FAA) lui avait redonné sa licence commerciale lui permettant d'effectuer des vols pour le compte d'Iridium. Rendez-vous était donc pris pour hier.

Mais à cause du vent et la pluie qui se sont invités du côté de Los Angeles (la base Vandenberg de l'US Air Force se trouve un peu au Nord), le lancement n'a pas pu avoir lieu. En raison d'« autres conflits » non précisés, la mission est reportée au samedi 14 janvier peu avant 19h... sauf changement de dernière minute.

De novembre à mi-janvier, le long chemin de retour en vol pour SpaceX

Quoi qu'il en soit, SpaceX est plus que pressé par le temps pour retourner dans l'espace. Son carnet de commandes est complet pour plusieurs mois et les retards s'accumulent, poussant certains clients à changer de crémerie. Une situation dont profite par exemple Arianespace, comme l'expliquait son PDG Stéphane Israël en septembre dernier : « On doit d'abord servir nos clients, mais on peut essayer d'insérer un lanceur de plus, sans que cela ne retarde les clients qui sont déjà chez nous ».

Bref, l'horloge tourne et, d'un retour en vol annoncé au départ pour novembre, on se retrouve désormais à mi-janvier. SpaceX n'a plus vraiment le droit à l'erreur car un nouvel incident pourrait lui coûter très cher sur le plan financier, mais aussi concernant sa réputation.

Il faudra également voir quand une fusée Falcon 9 réutilisera un premier étage recyclé d'un précédent lancement. La première mission du genre, SES-10, était prévue pour fin 2016. Il est désormais vaguement question du premier trimestre 2017, avec une date susceptible de changer en fonction de la date de retour en vol effective de la Falcon 9.

Écrit par Sébastien Gavois

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Sommaire de l'article

Introduction

Une météo capricieuse, la mission Iridium repoussée au 14 janvier

De novembre à mi-janvier, le long chemin de retour en vol pour SpaceX

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

Commentaires (19)


Nouveau feu d’artifice en perspective ? <img data-src=" />


\begin{Huskie}



SpaceX, c’est le Free de l’astronautique : des fusées au rabais qui tiennent avec trois trombonnes et deux élastiques !



\end{Huskie}



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Une idée de pourquoi 9h54min34sec ?

Pour être à 10h en atmosphere ou un truc du genre?


Et encore, t’as pas vu comment faisait les russes à Baïkounour <img data-src=" /> J’avais vu un reportage, c’était pas triste non plus. Sauf que eux, ils maitrisaient.








PtiDidi a écrit :



Pour être à 10h en atmosphere ou un truc du genre?





J’ai le regret de t’apprendre que tu es déja “en atmosphère” toi même&nbsp; <img data-src=" />









PtiDidi a écrit :



Une idée de pourquoi 9h54min34sec ?

Pour être à 10h en atmosphere ou un truc du genre?







J’iamgine que c’est pour être au bon moment au point de largage du SAT, celui d’Iriduim étant toujours au même endroit dans le ciel pour la communication (à confirmer)



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Les plages de lancement sont calculées précisément pour être la plus large possible et limiter l’impact de tout retard / anomalie.

Elles dépendent beaucoup de l’ensoleillement au moment de la libération des satellites pour économiser le carburant des satellites et optimiser l’usage des panneaux solaires.


J’étais pas encore sous caféine. Much better now



Fallait lire Stratosphère, Mésosphére, Troposhère whatever. J’avais déjà galérer à écrire atmosphère correctement -_-’








sentryman a écrit :



J’ai le regret de t’apprendre que tu es déja “en atmosphère” toi même  <img data-src=" />





J’avais deviné la typo originale mais j’ai bien rigolé à ta remarque <img data-src=" />









AlphaBeta a écrit :



Les plages de lancement sont calculées précisément pour être la plus large possible et limiter l’impact de tout retard / anomalie.

Elles dépendent beaucoup de l’ensoleillement au moment de la libération des satellites pour économiser le carburant des satellites et optimiser l’usage des panneaux solaires.





Oui en général les agences s’arrangent pour que le sat soit largué sous le soleil afin de permettre aux panneaux solaire de fournir rapidement le courant nécessaire au sat. Mais il y a aussi un impératif, le placement sur son orbite. Iridium fait parti d’une constellation de 72 satellite en orbite moyenne (MEO) répartie uniformément pour couvrir tout le ciel, or si on veut qu’il soit positionné à un endroit précis le lancement doit se faire dans une fenêtre bien précise, sinon le risque est qu’il se retrouve à proximité d’un autre Iridium, ce qui serait inutile.



Ou dépenser du carburant précieux pour tenter de se mettre à sa bonne place.


Ils font des progrès mais pas assez pour faire décoller leurs fusées quelles que soient les conditions climatiques&nbsp;<img data-src=" />



Le jour où il faudra quitter la Terre devenue inhabitable, ça va être chaud de faire décoller les vaisseaux si on se ramasse avec des vents radioactifs et des pluies chimiques permanentes&nbsp;<img data-src=" />








Henri_MTL a écrit :



Ils font des progrès mais pas assez pour faire décoller leurs fusées quelles que soient les conditions climatiques <img data-src=" />



Le jour où il faudra quitter la Terre devenue inhabitable, ça va être chaud de faire décoller les vaisseaux si on se ramasse avec des vents radioactifs et des pluies chimiques permanentes <img data-src=" />







Je sais que c’est une blague, mais en réalité tu peux faire décoller ta fusée même si le temps n’est pas impécable… seulement vu le prix de la fusée+sat, autant éviter la moindre galère possible <img data-src=" />



Ha ok&nbsp;<img data-src=" />&nbsp;Bon alors nous sommes sauvés&nbsp;<img data-src=" />








CryoGen a écrit :



Je sais que c’est une blague, mais en réalité tu peux faire décoller ta

fusée même si le temps n’est pas impécable… seulement vu le prix de

la fusée+sat, autant éviter la moindre galère possible <img data-src=" />





&nbsp;Ça, ça dépend… Ce n’est pas dit que Falcon soit dimensionnée aux vents qui soufflent en ce moment en Californie.



C’est le vent (et la foudre) le problème, pas la pluie.



Boah, des reports de tir pour cause de météo exécrable, ça c’est déjà produit plus d’une fois pour d’autres lanceurs, je ne vois pas où est le problème …

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Oui ca dépend, c’est clair qu’en pleine tempête ch’est chaud, mais s’il on parle de fusée capable de transporter plus de 4 humains, on doit pouvoir y arriver sans trop de soucis tout de même (vent fort, pas tornade etc.)


Quel rapport entre transporter des humains et être sensible à la météo ?



Quand à l’heure du lancement à la seconde c’est pour viser une orbite précise. Suivant la masse de la charge utile le lanceur peut ou non avoir assez d’ergols pour corriger sa trajectoire et atteindre la bonne orbite, donc quand ce n’est pas faisable ils ont une fenêtre instantanée quotidienne.