L’État propose une carte interactive des zones interdites aux drones

L’État propose une carte interactive des zones interdites aux drones

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Xavier Berne

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Internet

21/12/2016 3 minutes
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L’État propose une carte interactive des zones interdites aux drones

Le gouvernement vient d’annoncer la mise en ligne d’une carte interactive permettant de connaître les zones dans lesquelles les drones de loisir sont interdits ou restreints. L’objectif est bien entendu d’améliorer l’information du public, d’autant que de nombreux multi-rotors devraient se trouver d’ici quelques jours sous les sapins de Noël.

Alors que deux pilotes de drones ont récemment été condamnés – mais dispensés de peine – pour avoir effectué un survol aux abords d’une centrale nucléaire, voilà un outil qui pourrait aider les individus novices en aéromodélisme mais soucieux de respecter la réglementation. La Direction générale de l’aviation civile et l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN) ont élaboré « une carte des zones de restrictions et d’interdictions pour un usage de loisir des drones en France métropolitaine ».

Depuis le Géoportail de l’IGN, il est ainsi possible de parcourir cette carte interactive et/ou d’effectuer une recherche (pour une ville, un lieu en particulier...). En rose foncé, le vol est prohibé, quelle que soit l’altitude. S’applique ensuite un système de dégradé : plus ça vire au jaune, plus la hauteur maximale autorisée est importante – sachant que les vols au-delà de 150m sont en principe interdits.

montcuq drone carte ign

Pas facile de survoler Montcuq...

« Il est désormais facile et rapide pour un télépilote de vérifier où son drone peut voler et jusqu’à quelle hauteur. Cet outil d’information évite notamment les vols imprudents et dangereux dans des zones sensibles ou aux abords des aérodromes », se félicite le secrétariat d’État aux Transports. En pratique, il faudra toutefois se méfier, l’outil ne prenant pas en considération toutes les règles applicables (notamment le fait qu’il est interdit de survoler l’espace public).

L’exécutif envisage d’ailleurs d’ores et déjà des améliorations, puisqu’il promet que cet outil sera complété « au cours des prochains mois » par les cartes des outre-mer. « L’intégration des zones restreintes créées de manière temporaire est également à l’étude » précise le gouvernement. Ce dernier ne donne toutefois aucune information concernant les décrets à venir en application de la récente loi encadrant plus strictement l’usage de drones civils...

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Commentaires (41)




lors que deux pilotes de drones ont récemment été condamnés – mais dispensés de peine





Ah, Christine et Bernard sont pilotes de drones? <img data-src=" />


Une carte des zones réservées et une différentiation par catégorie ça serait un petit plus même si ce qui est déjà fait est mieux que rien :)


Elle ne fonctionne pas la carte. J’ai pointé la central nucléaire de Cattenom et il n’y a aucune information sur un survol interdit…


La carte qui sert d’exemple est très bien choisie. Classique mais toujours efficace.&nbsp;<img data-src=" />


pareil carte non fonctionnelle, pourtant la carte topographique je peux la masquer ou pas, mais celle des drônes masqué ou pas aucun changement…



edit: posté y a 2 h maintenance technique

https://twitter.com/Geoportail/status/811480927067107328




Pas facile de survoler Montcuq…



<img data-src=" />&nbsp;<img data-src=" />





En tout cas bonne initiative


En revanche on peut se poser sur La Bitte sans problème !&nbsp; (36170)

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apwwn a écrit :



Elle ne fonctionne pas la carte. J’ai pointé la central nucléaire de Cattenom et il n’y a aucune information sur un survol interdit…





Ça veut dire que c’est bon, tu peux y aller.&nbsp;<img data-src=" />



Les coups de matraques c’est pas mon truc <img data-src=" />


testé hier, ça déconnait franchement…


Ça serait si compliqué d’intégrer aux drones grand public un blocage par défaut sur ces zones ? Des que le drône s’approche de cette zone, il l’a contourne ou fait demi-tour.



Je ne vois pas ce qui logiciellement pose problème…ça demande tant de puissance de calcul de faire ça ?&nbsp;


Donc ça centralise les points à attaquer pour l’armée adverse? Et ce sera bien mis à jour et tout? <img data-src=" />


Pareil sur Sainte Verge (79100 dans les deux sèvres) aucun problème


faire du géofancing demande pas mal de mémoire pour stocker toutes les coordonées GPS


Marche pas !!!


Bug fermé - description incomplète.<img data-src=" />


C’est si énorme que ça de stocker des données GPS ? Ce n’est que des chiffres non ? Qu’est ce qui prend autant de mémoire ? Même si pour un même point on a 10 points GPS l’entourant, ça ne reste que des données brutes…&nbsp;<img data-src=" />


Ça veut dire imposer aux fabricants d’inclure ces datas dans l’appareil, de s’adapter pour chaque pays où le drone est vendu, d’avoir une solution fiable pour les mises à jour, etc… du coup ça veut dire surcoût et en plus ça donne l’opportunité aux clients de se retourner contre eux en cas d’erreur.



Aucun intérêt pour les fabricants du coup et puis déresponsabiliser les pilotes je trouve que c’est une fausse bonne idée. Quand on fait joujou avec un objet potentiellement dangereux on doit faire attention puis c’est tout. Mais effectivement il faut aux pilotes les moyens de s’informer correctement. L’initiative de la DGAC et de l’IGN va dans le bon sens je pense si ils en font un outil complet.


Exactement ce n’est pas en déresponsabilisant les gens que les problèmes se règlent au contraire.

&nbsp;


En plus des données à garder en mémoire, ça aussi dire calculer la position GPS en permanence, parce que si tu sais où tu ne dois pas aller mais que tu ne sais pas où t’es, ça n’a aucun intérêt.

Et donc ça doit bien diminuer l’autonomie déjà pas fofolle des drones.



Comme le rajoute gogo77, c’est trop contraignant pour les constructeurs, logiciellement et juridiquement.



Et puis c’est si contraignant que ça de regarder une carte pour savoir si on a le droit de voler ou non ?



Pour la randonnée on doit bien le faire et c’est pas compliqué


Bien…

L’auteur de la précédente initiative, bénévole, étant décédé c’est bien que l’État propose ceci.

Allez un petit effort, de l’open data et on fork tout&nbsp; ca avec openstreetmap et des calques pour les gps.

&nbsp;

Mon aile volante vous fait coucou. =)


Ben oui, comme les pilotes le feraient (du long courrier à l’ulm) c’est un réflexe important à acquérir.


Bonne idée de s’être appuyé sur le Géoportail <img data-src=" />.


Illisible en zone un peu chargé … 5 niveaux transparents qui se superposent et donnent donc des couleurs qui ne sont plus dans la légende. La priorité d’affichage ça se gère en SIG rogndeudjeuuu !

Next step : remplacer cette compilation de zones par une VRAIE carto








Miluus a écrit :



En plus des données à garder en mémoire, ça aussi dire calculer la position GPS en permanence, parce que si tu sais où tu ne dois pas aller mais que tu ne sais pas où t’es, ça n’a aucun intérêt.

Et donc ça doit bien diminuer l’autonomie déjà pas fofolle des drones.



Comme le rajoute gogo77, c’est trop contraignant pour les constructeurs, logiciellement et juridiquement.



Et puis c’est si contraignant que ça de regarder une carte pour savoir si on a le droit de voler ou non ?



Pour la randonnée on doit bien le faire et c’est pas compliqué





Merci des précisions, bon après c’est vrai que c’est pas la mort de regarder une carte, surtout que la plupart des zones interdites ne sont pas difficiles à devinées (ville historiques, axes majeurs, lieu sécurisé, agglomération, etc)



J’ai zoomé sur Montcuq pour en savoir plus.



<img data-src=" />


Il n’y a que moi qui trouve hallucinant que la mer est en interdiction de survol sur des zones immenses, et que des régions entières sont en “limité à 50m”, voir en interdiction de survol (je ne parle pas de la région parisienne, mais en bretagne, dans les alpes …)

Le plus drole, le RTBA n’est pas limité à 50m, allez comprendre…








gogo77 a écrit :



Ça veut dire imposer aux fabricants d’inclure ces datas dans l’appareil, de s’adapter pour chaque pays où le drone est vendu, d’avoir une solution fiable pour les mises à jour, etc… du coup ça veut dire surcoût et en plus ça donne l’opportunité aux clients de se retourner contre eux en cas d’erreur.



Aucun intérêt pour les fabricants du coup et puis déresponsabiliser les pilotes je trouve que c’est une fausse bonne idée. Quand on fait joujou avec un objet potentiellement dangereux on doit faire attention puis c’est tout. Mais effectivement il faut aux pilotes les moyens de s’informer correctement. L’initiative de la DGAC et de l’IGN va dans le bon sens je pense si ils en font un outil complet.





Pourtant DJI, grand fabricant de drones, inclut cela (alerte zone interdite) dans son application DJI GO.

L’application signale le survol d’une zone interdite, mais surement pas aussi précise que celle donnée ici.

Ce n’est pas le drone lui-même qui intègre cela.

&nbsp;

L’application télécharge les cartes (surement type Google Maps) sur le téléphone/tablette qui sert à piloter le drone. Bien sur, encore faut-il avoir une connexion internet du lieu où on se trouve (mais surement possibilité de faire du cache).



Après, le droniste peut toujours outrepasser l’alerte.



C’était des suppositions, je ne suis pas expert en drones. Je ne savais pas qu’ils proposaient ça et effectivement si le drone fonctionne avec une app mobile ça simplifie la mise à dispo de cette fonctionnalité. Après DJI ne fait pas vraiment des produits premier prix donc ça peut se comprendre qu’il y ait des fonctionnalités avancées comme ça.



Mais avoir ça en standard chez tous les fabricants de drones grand public j’y crois pas trop.








gogo77 a écrit :



C’était des suppositions, je ne suis pas expert en drones. Je ne savais pas qu’ils proposaient ça et effectivement si le drone fonctionne avec une app mobile ça simplifie la mise à dispo de cette fonctionnalité. Après DJI ne fait pas vraiment des produits premier prix donc ça peut se comprendre qu’il y ait des fonctionnalités avancées comme ça.



Mais avoir ça en standard chez tous les fabricants de drones grand public j’y crois pas trop.





En effet, les drones de chez DJI sont assez chers mais ils sont pourtant leader sur le marché (y a qu’à voir le cas du Mavic Pro par ex).

Sinon, les autres constructeurs, comme Parrot, pourraient très bien faire la même chose, surtout que la majorité des drones sont pilotés depuis un téléphone.



On peut même très bien imaginer que Google Maps intègre directement cela dans ces données (peut-être même déjà le cas) et donc être utilisé par n’importe quel constructeur.



Je ne sais pas comment DJI récupère les informations de zones interdites, mais la carte utilisée ressemble très fortement à celles de Google Maps. Ensuite, DJI utilisent-ils leur propre base de données pour répertorier ces zones interdites (peu probable car pas top leur coeur de métier et cela demande quand-même une infrastructure informatique) ou font-ils appel à une base de données externes ? (via Google par ex).

Ou alors leur logiciel ne fait que détecter certains lieux “stratégiques” comme les aéroports, pour notifier les alertes. Je ne connais pas précisément le fonctionnement de ce cas précis malheureusement.



Mais il existe déjà la possibilité de prévenir (même si ce n’est pas aussi parfait que la carte citée) le survol d’une zone interdite chez certains constructeurs. Et c’est quand même une très bonne chose.



Comme je m’y attendais, avec une BA à moins de 3km survol interdit dans toute la ville


Belle initiative ! Toutefois, on se demande parfois la (véritable) raison des découpages d’interdiction (totale ou partielle). Chez moi, le découpage est ainsi assez bizarre. Je comprends parfaitement l’interdiction de la ville au nom de la sécurité mais pourquoi autoriser pleinement le survol du château de Foix qui est un haut lieu touristique dans ce cas ? De même, mon village dans les environs est partiellement interdit : je peux faire voler un drone au dessus de ma maison mais sans m’approcher du centre du village.



Hors sujet : ca m’aura permis de découvrir un quartier de Foix nommé “Petit paris”. Je savais toutefois l’existence d’un village (ou hameau ?) nommé aussi Paris qui a disparu depuis longtemps. C’est l’homonymie qui m’interpelle dans ce hors sujet.


Beuh ! Mon village de 300 pelés est classifié zone interdite de survol et rien autour … mais pas toutes les habitations en plus, seulement la partie autour de la départementale qui passe au centre !



Mais comment ils définissent leur critères ?

Comme s’il y avait un trou classé secret défense au milieu de rien ! Sauf que le coin est … juste sans intérêt. On a même pas la 3G !


Heu…y a pas une case à cocher “ramène le drone là ou tu l’a acheté ou enfonce le ds ton cuq car là, ce sera une zone autorisée” ?&nbsp;<img data-src=" />


Et bien en région parisienne faut se lever de bonne heure pour trouver 5m² sans restrictions, j’habite dans une zone où on trouve des champs à perte de vue et pourtant ça oscille partout entre interdiction totale et plafond de 50m (autant dire impossible à respecter avec un planeur) alors qu’il n’y a pas vraiment de sites sensibles dans le coin, à se demander comment sont définies les zones … <img data-src=" />

Mention spéciale pour le club d’aéromodélisme de Beaumont sur Oise qui se retrouve en zone interdite <img data-src=" />


En gros il faut habiter dans un &nbsp;lieu-dit lol


toutes les agglomérations , et habitations, sont&nbsp; interdites de survol

Que ton patelin soit interdit de survol (même si ils ont mal découpés les limites) est donc logique.

Que tu n’ais pas le droit de survoler la nationale/départementale ne me surpend pas plus que ça non plus.



La question est : est ce que les forêts/champs aux alentours sont aussi interdites de survol (comme toute la bretagne _) ou pas ?



&nbsp;


Interdit sauf autorisation du propriétaire du champ ou des responsables de la zone d’aéromodélisme.


Je ne peux même pas prendre des photos de ma maison avec un drone. snoinf <img data-src=" />



Ils ont dû laisser un logiciel reconnaître le village et celui-ci aura oublié environ 20 % en surface … seule la partie de la route département qui traverse le village est concernée, pas avant et pas après.


C’est un peu logique que tu n’ai pas le droit de survoler une artère principale non ?

En tous cas moi ça ne me viendrais pas à l’idée.



Cela dit je te rejoins quand même sur le fait que les zones ont probablement été définies par logiciel et pas vérifiées ensuite vu les bizarreries observées (par chez moi soit il y a une base sous marine secrète cachée au fond du fleuve soit le logiciel a confondu l’Oise avec une autoroute vu qu’il est interdit de la survoler ainsi que ses berges sans aucune raison particulière)


Logique à moitié.

Vu la grandeur du village (moins de 400 âmes si on compte les dépendances), le trafic de l’artère principal n’est rien d’autre que le trafic de la route départementale. Si on suivait cette logique d’interdire de survoler une zona de fort trafic (hormis celle de ne pas survoller les habitations), il faudrait qu’il interdisent toute la route départementale.

Avec 1 voiture toutes les 10 minutes, ça en ferait des interdictions de survol en poussant la logique à toute la France.



Mais bon … au moins, avec un logiciel d’administration, ils peuvent toujours avoir l’excuse de “c’est la faute à l’informatique” plutôt que de faire passer un collègue pour un bête rond de cuir.