Facebook explique la « défaillance structurelle » de son drone Aquila

Facebook explique la « défaillance structurelle » de son drone Aquila

Bientôt des aérofreins pour jouer à Top Gun ?

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Sébastien Gavois

Publié dans

Sciences et espace

20/12/2016 3 minutes
47

Facebook explique la « défaillance structurelle » de son drone Aquila

Si le premier vol d'Aquila s'est déroulé sans problème, il n'en est pas de même de l'atterrissage qui a été douloureux pour le drone. Alors que le régulateur américain des transports aériens dévoile les conclusions de son enquête, Facebook s'explique.

Pour connecter le monde à son réseau social, Mark Zuckerberg a des idées. L'une d'entre elles est d'utiliser un drone qui diffusera du réseau aux personnes situées dessous. Après deux ans de développement, un premier vol de 90 minutes a eu lieu cet été. L'opération a été un succès pour ce qui est de la mission dans les airs, mais pas pour l'atterrissage. 

Quand une « défaillance structurelle » conduit à un crash

Suite à l'ouverture d'une enquête officielle du National Transportation Safety Board (NTSB) en novembre, on apprenait en effet que le drone avait rencontré « une défaillance structurelle » juste avant de se poser. Dans un message publié récemment, le réseau social explique qu'à cause du protocole du NTSB, il ne pouvait pas donner tous les détails tant que l'enquête n'était pas terminée. Maintenant que le rapport est disponible, Facebook revient sur cet épisode.

L'équipe en charge du projet Aquila explique que, lors de la phase d'atterrissage, le vent était plus important que prévu. Cela a eu pour conséquence de modifier l'inclinaison du drone lors de sa phase d'approche, ce que le pilote automatique a corrigé en baissant le nez de l'appareil, ce qui a pour conséquence d'augmenter la vitesse au-dessus des 40 km/h, la limite qui était normalement prévue.

Facebook Aquila

Vitesse ou trajectoire : le pilote automatique n'a pas fait le bon choix

Alors que le drone était revenu dans sa trajectoire optimale, il a levé les élevons (volets de profondeur). Problème, avec la vitesse trop élevée, cela a conduit à « plus de flexion et de torsion que la structure ne pouvait le tolérer, entraînant une déformation et une défaillance de l'aile droite ». Le drone n'était alors qu'à quelques secondes de l'atterrissage, à moins de 6 mètres d'altitude et à une vitesse de moins de 50 km/h.

Bref, l'autopilote n'a pas su gérer correctement la situation, déclare Facebook. Alors qu'il ne pouvait pas maintenir la vitesse et l'inclinaison, il a donné trop d'importance à sa trajectoire et pas suffisamment à sa vitesse, avec les conséquences que l'on connait. Bien évidemment, ce point sera corrigé dans la prochaine version de l'autopilote.

L'équipe technique affirme qu'elle compte également ajouter un aileron ou un aérofrein afin que l'ordinateur de bord puisse baisser la vitesse du drone si besoin. Une seconde version du drone est d'ailleurs d'ores et déjà à l'étude et devrait donc arriver prochainement, sans plus de détails pour le moment.

Écrit par Sébastien Gavois

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Quand une « défaillance structurelle » conduit à un crash

Vitesse ou trajectoire : le pilote automatique n'a pas fait le bon choix

next n'a pas de brief le week-end

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Commentaires (47)


Ca fait cher l’oublie de ligne de code.


A quand les fusées pour offrir Facebook aux extra-terrestres ?

Ah j’oublié, il y a eu un fail aussi sur ça <img data-src=" />


Sur la première photo je me disais “ouai un drone quoi”, sur la deuxième c’est passé à “ah ouais, un ÉNORME drone” lol



Pourquoi pas, après j’ai des doutes sur la viabilité d’un projet pareil sur le long terme, c’est sans doute plus un soutien qui peut être mis en place rapidement sur du court terme.


Je pense que c’est au dela de la ligne de code <img data-src=" />

Quelqu’un du “milieu” connaitrait il la procédure dans ce genre de cas au commandes d’un aéronef ? en cas de trajectoire défaillante et/ou de vitesse trop élevée, c’est “abort” et on recommence ?



Mais dans l’idée, un rupture de l’aile alors que la vitesse n’est que de 50km/h me semble quand même “problématique”, c’est plus la construction qui me semble en cause que la programmation (avis d’amateur extérieur, je n’y connait absolument rien)


Prouve moi que le drone est énorme et que c’est pas le garage qui est miniature !&nbsp;<img data-src=" />


Bientôt chez vous:

Le piratage de drône avec piqué suicide de celui-ci BANZAÏÏÏ


vu sa conception tu m’étonne qu’il est fragile le machin !!


Reste que ça fait cher :o


Atiiila !!!&nbsp;<img data-src=" />


la problématique est que le drone fonctionne au solaire. du coup le rapport poids/puissance est déterminant.

plus t’es lourd, plus il te faut des moteurs puissants, donc plus lourds. bref c’est la course au poids.

partant de là lors de la conception tu définis forcément des limites théoriques de contraintes au niveau de la structure: ça sert à rien de fabriquer un truc qui résistera à des contraintes qu’il ne rencontrera jamais.



après le seul moyen de vérifier c’est de tester en conditions réelles.

on y est, ce souci sera réglé dans la prochaine version.



mais comme le montre l’article, le souci c’est le pilote, qui a forcé la structure à prendre des contraintes qui n’étaient pas prévues.


Erreur de débutant, alors que le pilotage automatique d’aéronefs, ce n’est quand même pas quelque chose de nouveaux.

Heureusement que le logiciel d’Airbus prend de meilleures décisions que celui de Facebook !

&nbsp;


Ça dépend à quel moment ça t’arrive, si c’est trop tard tu ne peux pas “abort”. Mais les procédures sont justement faites pour que ça n’arrive pas. Entre autres choses, les aéronefs pilotés disposent de volets&nbsp; qui améliorent la portance et/ou d’aérofreins justement que le pilote peut commander.



Concernant la vitesse de 50 km/h, il faudrait déjà savoir si c’est la vitesse sol ou la vitesse air ainsi que la position du drone par rapport à cette vitesse linéaire au moment de la rupture.



A titre de comparaison et juste pour avoir un ordre de grandeur, en planeur une vitesse air d’atterrissage “conventionnelle” peut se situer vers les 80-90km/h; mais on ne peut pas arriver dans n’importe quelle position <img data-src=" />


ça fait un gros batarang ça <img data-src=" />


ouais enfin tu compares un bus avec un voiture radiocommandée, là. ^^


Sinon en vrai ça sert à quoi? Vu l’engin il ne doit pas avoir une autonomie de fou. Si il doit se poser toutes les 5mn c’est à peu près inutile pour relayer de la data, non?



Quel avantage par rapport à un satellite probablement pas tellement plus coûteux qu’une armée de drones en plus d’être une technologie éprouvée?


Il est couvert de panneaux solaires pour l’alimenter le jour et recharger des batteries pour l’alimenter la nuit : il a au contraire une très grande autonomie, qui se compte en mois voire en années.



Son altitude étant beaucoup plus basse qu’un satellite, les communications depuis le sol ne demandent qu’une faible puissance.


Il est solaire !



Edit: grillé


Bon allez Facebook ! Le hivemind de NXI a déjà tout analysé l’incident Schiaparelli, appelez-nous, on va régler ça en moins de 2.








Jonathan Livingston a écrit :



Il est couvert de panneaux solaires pour l’alimenter le jour et recharger des batteries pour l’alimenter la nuit : il a au contraire une très grande autonomie, qui se compte en mois voire en années.







Interstellar <img data-src=" />



vu la taille du bouzin, il doit y avoir des forces de torsion assez costaud sur les ailes!








Toorist a écrit :



Je pense que c’est au dela de la ligne de code <img data-src=" />

Quelqu’un du “milieu” connaitrait il la procédure dans ce genre de cas au commandes d’un aéronef ? en cas de trajectoire défaillante et/ou de vitesse trop élevée, c’est “abort” et on recommence ?



Mais dans l’idée, un rupture de l’aile alors que la vitesse n’est que de 50km/h me semble quand même “problématique”, c’est plus la construction qui me semble en cause que la programmation (avis d’amateur extérieur, je n’y connait absolument rien)





En cas d’une approche problématique, abandonner la procedure, reprendre de l’altitude et procéder à une nouvelle approche est effectivement une possibilité, souvent meilleure qu’aller au bout d’une procédure mal engagée.









Toorist a écrit :



Je pense que c’est au dela de la ligne de code <img data-src=" />

Quelqu’un du “milieu” connaitrait il la procédure dans ce genre de cas au commandes d’un aéronef ? en cas de trajectoire défaillante et/ou de vitesse trop élevée, c’est “abort” et on recommence ?







Tu as une altitude de décision à l’atterrissage à partir de laquelle la manœuvre est annulée si les paramètres ne sont pas optimaux. Les pilotes d’avions modernes ont un simple bouton à presser pour faire ce qu’on appelle un go-around si les paramètres d’atterrissage ne sont pas optimaux, ou laisser l’avion le faire lui-même s’il détecte ce genre de situation.



Ou bien passer en plein manuel et tenter le coup…









Commentaire_supprime a écrit :



Ou bien passer en plein manuel et tenter le coup…&nbsp;



Genre comme ça ?<img data-src=" />



Ainsi qu’un temps de latence fortement réduit (sachant qu’un aller-retour via satellite implique un ping autour de 600 ms)


Si le drone trouve qu’il y a trop de vent à 6 mètre d’altitude, comment ça va se passer si la météo dans les air n’est pas optimal ?&nbsp;<img data-src=" />

Il risque de se briser et de tomber comme lors de cette manœuvre ? &nbsp;je suis très sceptique sur la fiabilité de l’engin


En condition réelle, le drone ne se posera jamais, alimenté au solaire, il tournera 2424 77, jusqu’à ce que l’électronique tombe en panne. Imaginons dans 100ans, après la 3ième guerre mondiale, les derniers humains chantant les louanges du grand oiseau noir dans le ciel, vénéré comme un dieu <img data-src=" />


plus de vent que prévu -&gt; besoin de plus de vitesse pour maintenir trajectoire -&gt; trop de vitesse pour l’atterrissage =&gt; crash.

c’est juste un mauvais pilotage, rien à voir avec la structure de l’appareil.



en vol aucun souci.

de toute manière en général les soucis en aéronautique sont en général au décollage ou à l’atterrissage, rarement en vol.

et le machin vole à 20000m, bien au delà des phénomènes météo les plus dangereux pour un aéroplane (orages par exemple).


Ah ok, vu la taille du machin en plus de la nécessité de faire de la transmission de données en permanence je n’aurais pas cru que de simples panneaux solaires auraient suffis. Bon ça se défend du coup, mais je reste sceptique quand même <img data-src=" />








Toorist a écrit :



Je pense que c’est au dela de la ligne de code <img data-src=" />

Quelqu’un du “milieu” connaitrait il la procédure dans ce genre de cas au commandes d’un aéronef ? en cas de trajectoire défaillante et/ou de vitesse trop élevée, c’est “abort” et on recommence ?



Mais dans l’idée, un rupture de l’aile alors que la vitesse n’est que de 50km/h me semble quand même “problématique”, c’est plus la construction qui me semble en cause que la programmation (avis d’amateur extérieur, je n’y connait absolument rien)





De ma petite expérience d’aéromodéliste quand tu vois que même pas en rêve ça passe tu laisses tomber et tu refais un passage sauf si les circonstances (grosse défaillance technique généralement) t’obligent à poursuivre jusqu’au bout tout en sachant que ça va mal finir.



Pour un drone de cette taille 6m c’est en plein dans la zone d’effet de sol, là où il vaut mieux ne pas avoir de soucis sous peine de crash quasi assuré, le PA aurait dû réagir bien avant de se retrouver là.

Après un pilote expérimenté sait très rapidement d’instinct que ça ne va pas passer donc il n’insiste pas mais j’imagine que ça ne dois pas être évident à retranscrire ça sous forme de code.



Après pour faciliter les atterrissages quelles que soient les conditions météo on a inventé les volets/aérofreins et c’est juste une aberration que ce bidule n’en soit pas pourvu vu ce qu’il a dû coûter en R&D (ils ont surement fait l’impasse là dessus pour économiser quelques dizaines de grammes, raté c’est pas là qu’il fallait gratter du poids <img data-src=" />)





Sinon sur la fragilité structurelle quand je vois la finesse de l’aile et la façon dont elle doit être étayée au sol pour ne pas se rompre j’ai de très sérieux doutes sur la capacité de l’engin à encaisser une grosse ascendance un peu violente, un bon cisaillement de vent ou un gros coup de vent sans être pulvérisé.

J’imagine que pour maximiser l’autonomie ils ont construit ça le plus léger possible mais à priori ils ont l’air d’avoir poussé un peu trop loin la chasse au gramme









hellmut a écrit :



plus de vent que prévu -&gt; besoin de plus de vitesse pour maintenir trajectoire -&gt; trop de vitesse pour l’atterrissage =&gt; crash.





Euh pas vraiment en fait.

Pour un avion/planeur c’est de la vitesse air que vient la portance pas de la vitesse sol, du coup comme on se pose toujours face au vent plus il souffle fort moins tu as besoin d’aller vite en vitesse sol pour obtenir la portance qu’il faut pour descendre (jusqu’à atteindre la zone d’effet de sol où là tu est brutalement aspiré vers le sol et où il faut rapidement compenser pour ne pas finir en nose landing <img data-src=" />)



Après je suis partiellement d’accord avec toi que c’est d’abord une faute du PA qui n’a pas su tenir compte des limites structurelles de l’engin mais d’un autre coté le joujou parait quand même bien frêle pour être capable d’encaisser les contraintes d’un atterrissage un peu compliqué (un cisaillement de vent ou une bonne petite rafale descendante en finale et le bidule risque fort de se disloquer)

Pour comparaison “modélistique” il ressemble un peu à certains gratteurs de thermiques ultra léger uniquement faits pour voler dans la pétole et qui vrillent de partout, parfois jusqu’à la rupture de l’aile, dès que le vent se lève



@Guinnness

500 kg et l’envergure d’un 737, tout est dit…

Moi je suis stupéfait que le PA ne connaisse pas le domaine de vol de la machine <img data-src=" />

En tout cas avec de telle plumes l’oublie des AF est une co… magistrale.








cesame a écrit :



@Guinnness

500 kg et l’envergure d’un 737, tout est dit…







Du coup, si on enlève les moteurs, ça devient le plus grand boomerang du monde ! <img data-src=" />









Guinnness a écrit :



(…)

Sinon sur la fragilité structurelle quand je vois la finesse de l’aile et la façon dont elle doit être étayée au sol pour ne pas se rompre j’ai de très sérieux doutes sur la capacité de l’engin à encaisser une grosse ascendance un peu violente, un bon cisaillement de vent ou un gros coup de vent sans être pulvérisé.





Tu te fies à tes connaissances et tes instincts, mais un modéliste qui travaille sur 0.5 à 2m d’envergure en polystyrène renforcé de bois est biaisé quand à ses feelings.



Bref, j’ai ce même vertige, et je l’ai aussi quand je monte en avion et que je vois l’aile battre de +d’1m; pourtant ça marche.





Et pour les étais, c’est pas parce que c’est fragile, mais plutôt pour économiser la structure et aussi la surface:



-structure: Même si on peut s’amuser à poser 500kg sur chaque aile pour éprouver le châssis de temps en temps, ça ne sert à rien de le faire à chaque stockage.



-surface: Le châssis a beau supporter 2T, si tu met 4 étais qui portent 500kg sur une surface de contact très fine, tu vas déformer la surface. Par opposition le vent appuie sur toute la surface de façon homogène.

<img data-src=" />









hellmut a écrit :



ouais enfin tu compares un bus avec un voiture radiocommandée, là. ^^





Qui est le bus et qui est la voiture radiocommandée ?

Le drone fait 47m d’envergure. Un A320, c’est 34m.

&nbsp;



En tant que pilote privé :



Pendant l’approche il faut surveiller en gros 3 paramètres :

_le plan de descente (~5% suivant les pistes et les consignes du terrain)

_l’alignement avec l’axe de piste

_la vitesse



Gardez ces paramètres proches de leur valeur optimale et vous avez une approche dite “stabilisée”. Une approche doit être stabilisée longtemps avant le seuil de piste (ie : on ne fait pas le cake et on ne s’aligne pas 100 m avant la piste, on le fait longtemps avant).

&nbsp;

Si on n’arrive pas à maintenir ces paramètres ou si on n’arrive pas à les atteindre suffisamment tôt on remet les gaz et on recommence.

D’après mon instructeur (à l’époque) 95% des accidents/incidents à l’atterrissage venaient d’une approche non-stabilisée et d’un refus de refaire un tour.








barlav a écrit :



Tu te fies à tes connaissances et tes instincts, mais un modéliste qui travaille sur 0.5 à 2m d’envergure en polystyrène renforcé de bois est biaisé quand à ses feelings.



Bref, j’ai ce même vertige, et je l’ai aussi quand je monte en avion et que je vois l’aile battre de +d’1m; pourtant ça marche.





Effectivement une mousse réagit de façon un peu différente d’un modèle “grandeur” mais j’ai une plume de 2.75m pour +-1.5kg en structure balsa renforcée carbone et ça réagit exactement de la façon que tu décris avec une flexion des ailes assez prononcée des qu’elles subissent des contraintes, effectivement au premier vol ça inspire pas confiance mais en l’air ça vole plutôt très bien.



Après comme c’est construit très, limite trop, léger ça n’aime pas le vent, la vitesse et les manœuvres brutales sans quoi ça vrille de partout voir ça entre en résonance jusqu’à pouvoir faire se disloquer l’aile et il faut impérativement faire très attention à l’atterrissage tant sur la vitesse que la douceur du toucher car le moindre choc un peu violent sur une aile peu potentiellement l’arracher, un peu comme le drone Facebook en fait.





Pour ce qui est de la solidité de la structure je me réfère juste aux infos de la news : un coup d’élevons à environs 50km/h a suffit pour provoquer suffisamment de flexion pour casser l’aile, ça me semble quand même sacrément léger comme construction.

Ok en l’air ça ne pose pas de problème puisque la portance est grosso modo uniforme sur toute la surface de l’aile et la déflexion des commandes assez faible mais les contraintes subies à atterrissage sont autrement plus importante que pour du vol en palier et les ingés de chez FB ont les peut être un peu sous estimées. (déja rien que le fait de ne pas avoir prévu d’aérofreins/volets pour un engin aussi sensible à sa vitesse de manœuvre c’est en soit une grosse erreur de conception)









Toorist a écrit :



Quelqu’un du “milieu” connaîtrait-il la procédure dans ce genre de cas au commandes d’un aéronef ?







Je ne suis pas du milieu. Mais, je sais que pour tenir sa trajectoire (descente) sans augmenter sa vitesse, il faut faire une glissade comme le font les planeurs, les avions de tourisme, les avions de chasse, voire certains vols commerciaux (vol 143 Air Canada, par exemple).‎



comme sa fonction première n’est pas d’atterrir mais de voler sur de grandes durées (mois/années), c’était peut-être voulu de ne pas mettre d’aérofreins. un pari trop risqué semble-t-il…


t’as combien de passagers dans un A320 comparé à ton drone?

à ton avis les normes sont les mêmes?


Oui, un chassis qui n’est pas rigide et se deforme, c’est ingerable avec des a-coups - de vent ou de commande.



Oui, se disloquer a 50km/h avec une commande, c’est chaud; mais je sais pas si tu peux braquer a fond a 50km/h avec une voiture sans risque, par exemple.



Pour les volets, c’est comme pour le train d’atterrissage; l’objet est prevu pour voler, pas pour se poser.

D’ailleurs, je sais pas comment il est cense se poser en fait, a 40km/h?

Un grand matelas geant pose sur des camions qui roulent a 40km/h sur le tarmac? et une fois a 2m au dessus il coupe les moteurs?

<img data-src=" />


Hauteur des établis en arrière plan, ou des parpaings du murs, au choix <img data-src=" />


Ils ont posté des vidéos du décollage à partir d’un gros chariot tracté par un véhicule mais rien sur l’atterrissage donc je me pose aussi la question de comment c’est censé se dérouler. (j’ai du mal à imaginer qu’il se repose sur le même chariot, c’est pas impossible techniquement mais gros respect aux ingés de FB si ils ont réussi ça)



Sinon avec un peu de vent se poser à 40km/h, vitesse air, peut vouloir dire se poser comme une fleur quasi à l’arrêt en vitesse sol <img data-src=" />(bon là j’admet c’est relativement facile à faire avec un planeur RC de 2m mais je n’envisagerais même pas de le tenter avec un machin de la taille de leur joujou <img data-src=" />)



p.s. pour le coup du coup de volant brusque à 50km/h(un peu plus en fait) j’ai eu l’occasion de tester sur circuit à bord d’une Gallardo Superleggera, disons pour résumer que t’as intérêt à être bien calé au fond de ton siège et bien attaché si t’as pas envie d’apprendre à voler dans l’habitacle <img data-src=" />


J’ai déjà vu ces planeurs faire du sur place en haut d’une bute, c’est magnifique!

Mais avec cet engin, <img data-src=" />



p.s. bah si tu prend une biscotte c’est sur que c’est plus dur à faire rouler qu’un cube. <img data-src=" />

C’est une question de catégorie là je pense:

Autant en RTF et en compet 3D tu peux envoyer les ordres que tu veux, l’engin (chassis surtout) doit les supporter;

autant pour un planeur high perf, si tu le fais voler trop vite en piqué, et que tu balances des ordres contradictoires à 2s d’intervalle il va piailler un peu, voire justement se tordre pour refuser l’ordre.



L’extrême étant la déchirure, et là du coup il faut prévoir des filtres pour lisser ces ordres à haute vitesse.

Genre la direction assistée qui se raidit sur autoroute.



Bref, à voir comment ils corrigent et affinent leur proto.

Avoues, tu as imaginé ce jouet avec une telco, a surfer sur les ascendants!


Tu peux le faire moins sérieusement sous prétexte que c’est un drone, mais après il ne faut pas s’étonner que ça se crashe.

Mais je n’ai pas l’impression qu’ils prennent le truc à la légère, sinon il n’y aurait pas enquête du NTSB.

À partir du moment où le truc fait la taille d’un avion, est réglementé comme un avion, est soumis aux autorités de l’aviation civile, ça ne semble pas déconnant de simplement utiliser les systèmes d’avionique existants plutôt que de chercher à réinventer la roue.

&nbsp;








barlav a écrit :



Avoues, tu as imaginé ce jouet avec une telco, a surfer sur les ascendants!





Bah oui pourquoi, pas toi ? <img data-src=" />










alex.d. a écrit :



Mais je n’ai pas l’impression qu’ils prennent le truc à la légère, sinon il n’y aurait pas enquête du NTSB.





Clair, personnellement ce serait que le NTSB ne s’intéresse pas à un truc qui fait l’envergure d’un avion de ligne, pèse 500kg, et peut à priori potentiellement se désintégrer à la moindre commande un peu brusque et tomber sur la tronche de quiconque aurait la malchance de se trouver en dessous qui m’inquiéterait moi.



<img data-src=" />

Bon, aujourd’hui on aura du réseau sur le flan est de la vallée de la vésubie de 12h à 14h, Guinnness voulant tenter un surf sur “la pointe brumeuse”.