Pour 2017, Google promet de consommer 100 % d'énergies renouvelables

Pour 2017, Google promet de consommer 100 % d’énergies renouvelables

Plus vert que vert

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Guénaël Pépin

Publié dans

Économie

07/12/2016 4 minutes
116

Pour 2017, Google promet de consommer 100 % d'énergies renouvelables

Google devrait faire appel à des fournisseurs d'énergie propre pour couvrir l'ensemble de ses besoins en électricité l'an prochain. Une étape importante dans une industrie vivement critiquée sur ce point. Selon l'entreprise, les énergies renouvelables deviendront progressivement les moins chères.

Entre les problèmes de diversité, la surveillance de masse et les algorithmes, la consommation énergétique est l'un des grands sujets de critique de l'industrie technologique. Les grands acteurs tentent depuis des années de montrer patte blanche sur le sujet, et Google franchit un nouveau pas.

Le groupe de Mountain View vient d'annoncer qu'il passera aux énergies renouvelables pour la totalité de sa consommation d'énergie en 2017. Que ce soit pour ses bureaux ou ses centres de données. 

20 contrats « propres » au montant non-communiqué

Ce passage à une totale consommation d'énergies renouvelables passe par de nombreux contrats (20 actuellement) avec différents producteurs d'énergie. S'il abreuve le lecteur de chiffres, Google n'indique pas les montants de ces contrats. Tout juste vante-t-il le fait que les projets auxquels il s'est associé généreront 3,5 milliards de dollars d'investissement dans les énergies renouvelables, à une échéance inconnue.

Au-delà de l'argument écologique, Google met en avant celui du prix. « Sur les six dernières années, le coût des énergies éolienne et solaire ont baissé de 60 % et 80 % » affirme Google, pour qui elles deviennent les solutions les moins coûteuses. De même, signer des contrats de long terme avec ces producteurs d'énergie éviterait de subir les fluctuations de prix sur ce qui est devenu le principal poste de coût des centres de données, ajoute le groupe.

Selon un rapport de Bloomberg New Energy Finance, mis en avant par Google, le groupe de Mountain View serait de loin le premier client d'énergies renouvelables parmi les grandes sociétés informatiques américaines. Cela avec 2,6 gigawatts commandés sur novembre, pour la grande majorité en éolien.  Selon cette étude, le plus proche est Amazon, avec 1,1 gigawatt d'énergies renouvelables. Cela alors qu'il est l'un des premiers consommateurs d'énergie de l'industrie, notamment avec son cloud public Amazon Web Services (AWS).

D'autres contrats doivent suivre, pour atteindre ce ratio de 100 %. L'éolien, dont dépend actuellement Google pour sa part « renouvelable », doit tout de même être complété par d'autres modes de production, de préférence locaux. L'entreprise n'indique tout de même pas desquels il s'agit dans son billet de blog.

L'efficacité énergétique comme stratégie de communication

Bien entendu, Google rappelle certaines de ses actions précédentes, comme l'installation de panneaux solaires au siège de Mountain View en 2006, ou un contrat de long terme avec une ferme éolienne de l'Iowa en 2010. L'entreprise avait affiché sa volonté de neutralité carbone en 2007, en commençant à racheter des crédits en 2009.

De grandes sociétés du numérique sont régulièrement critiquées pour leur usage immodéré d'énergies fossiles. Facebook a, par exemple, été épinglé sa consommation d'électricité tirée du charbon pour des centres de données américains, sur laquelle Greenpeace avait mené une forte pression il y a cinq ans. Depuis, Facebook et Google s'affichent en pointe de l'efficacité énergétique, redoublant d'ingéniosité pour améliorer le refroidissement des installations et la réutilisation de la chaleur générée.

En 2013, Facebook ouvrait d'ailleurs un centre de données au nord de la Suède, à Lulea. Une source de fierté pour l'entreprise, et son patron Mark Zuckerberg, pour qui cet investissement dans une région froide est une belle caution écologique. Quand Google vante l'origine de son énergie, Facebook déclare que son centre de données suédois est le plus efficace en termes d'énergie de l'industrie, photos professionnelles d'employés heureux à l'appui.

Écrit par Guénaël Pépin

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

20 contrats « propres » au montant non-communiqué

L'efficacité énergétique comme stratégie de communication

Commentaires (116)


Dommage qu’il y ait encore des responsables politiques (de divers pays…) qui pensent que le réchauffement climatique actuel n’est pas dû à l’Homme

En tout cas ça serait vraiment un signal fort de la part de Google, dommage que l’effort vienne d’entreprises privées&nbsp;<img data-src=" />

Espérons que ça en inspire plus d’un


Sinon un petit contrat Tempo et ils débranchent les serveurs les jours rouges et hop, des économies d’énergie et d’argent.


S’ils y parviennent pour l’ensemble de leurs activités, partout dans le monde, ce serait un bel exploit et un exemple à suivre. Très bonne initiative !


Un vrai geste écolo serait de faire tourner les serveurs uniquement les jours pairs <img data-src=" />


les données personnelles des utilisateurs sont renouvelables.

Donc google va consommer 100% de vos données personnelles <img data-src=" />


Mais non tu as pas compris. C’est ceux qui ont une adresse IP qui se termine par un chiffre pari qui tourne les jours pair :p


Ca va devenir difficile de conduire sa Tesla au milieu d’autoroutes parsemées d’éoliennes… <img data-src=" />


Pas possib’ en IPV6


Google plus intelligent que tous les écolos du gouvernement français.


Je me demande comment ils font avec du 100 % éolien les jours où il n’y a pas de vent (ou très peu).

Je me demande aussi comment consommer “vert” alors que les câbles du réseau de distribution sont tous interconnectés. C’est comme si je disais que chez moi je ne consomme que de l’électricité d’origine hydro-électrique.

&nbsp;

L’éolien reste une énergie d’appoint (faute de pouvoir stocker efficacement l’électricité), car même au niveau du territoire européen, il peut y avoir un manque de vent généralisé, cf par exemple “Intermittence et foisonnement de l’électricité éolienne en Europe de l’Ouest” http://www.sauvonsleclimat.org/etudeshtml/intermittence-et-foisonnement/35-fparticles/1161-intermittence-et-foisonnement.html


Très bon point pour faire baisser le prix de l’énergie renouvelable.

A voir s’ils seront suivis…








domFreedom a écrit :



Ca va devenir difficile de conduire sa Tesla au milieu d’autoroutes parsemées d’éoliennes… <img data-src=" />





Tu rigoles, mais mettre des éoliennes sur les bords des autoroutes (enfin éoliennes ou quelque chose plus adapté au flux d’air) serait probablement une bonne chose. Quand les camions/voitures passent ils déplassent des masses d’air assez importantes, récupérer une partie de cette énergie serait assez malin.



Au passage, une ville qui a des tunnels et qui veut moins de pollution devrait séparer les voies en sens contraire par un mur et mettre des ventillateurs pour faire avancer l’air à 50km/h dans le sens des voitures aux heures où il y a du monde dans les tunnels…



Oui l’électricité n’a de petit panneau pour dire d’où elle vient.



Mais ça n’empêche que si le fournisseur envoie du 300 kva sur le réseau, et que Google consomme 300kva, ben Google consomme de l’éolien.



Après reste les jours sans vent, et là on a :




  • le solaire

  • l’hydraulique

  • le stockage (électrique ou inertiel)



    Mais le recours aux centrales à charbon derrière les éolienne est courant c’est vrai.








jinge a écrit :



Tu rigoles, mais mettre des éoliennes sur les bords des autoroutes (enfin éoliennes ou quelque chose plus adapté au flux d’air) serait probablement une bonne chose. Quand les camions/voitures passent ils déplassent des masses d’air assez importantes, récupérer une partie de cette énergie serait assez malin.





Je rigole en effet <img data-src=" /> .

D’une part c’est totalement négligeable, et d’autre part sur une autoroute les véhicules passent dans les 2 sens, ce qui a tendance à se neutraliser, pour les petits courants d’air que ça crée.







jinge a écrit :



Au passage, une ville qui a des tunnels et qui veut moins de pollution devrait séparer les voies en sens contraire par un mur et mettre des ventillateurs pour faire avancer l’air à 50km/h dans le sens des voitures aux heures où il y a du monde dans les tunnels…





Dans ces conditions, les voitures elles-même suffisent déjà à créer un courant d’air, cela dit en présence de vent à l’extérieur, ça a tendance à être plus “puissant” que le courant d’air provoqué par les voitures.

Un tunnel où ton hypothèse pourrait être testée, c’est le tunnel de la A86 du côté de Rueil-Malmaison, qui est bas en plus.



L’idée est surtout de montrer, même si ça reste marketing de la part de Google & co, qu’il faut croire et investir davantage dans les énergies non renouvelables.

Si ces géants montrent la voie, ça va inciter plus de monde à y entrer, mettre de la R&D, créer de la croissance, des emplois, toussa toussa… <img data-src=" />

Bon, sur ce, faut que je postule à la primaire de la gauche (dés)unie, y’a moyen que je niq bien 2 ou 3 autres candidats en % de votes… <img data-src=" />








linkin623 a écrit :



Oui l’électricité n’a de petit panneau pour dire d’où elle vient.



Mais ça n’empêche que si le fournisseur envoie du 300 kva sur le réseau, et que Google consomme 300kva, ben Google consomme de l’éolien.





Ben comment tu peux dire que c’est Google, et pas n’importe quel autre consommateur, ne serait-ce qu’un consommateur plus proche du lieu de production ?

&nbsp;

Ça me paraît fumeux cette notion (une fois un collègue qui dit qu’il ne consomme de l’énergie verte via un abonnement du même nom, euh franchement un peu “LOL”)







linkin623 a écrit :



Après reste les jours sans vent, et là on a :




  • le solaire

  • l’hydraulique

  • le stockage (électrique ou inertiel)



    Mais le recours aux centrales à charbon derrière les éolienne est courant c’est vrai.





    Le stockage électrique n’existe pas (ou à échelle insignifiante), et le stockage inertielle idem. Le seul stockage “inertiel” est effectivement hydraulique avec un lac de barrage, mais le rendement n’est pas bon, on perd à la remontée de l’eau, et on perd à la redescente.

    J’aurais dit plutôt le recours aux centrales à gaz, en tous cas pour des installations récentes d’éoliennes comme en Espagne ces dernières années (on est obligé de les adosser aux éoliennes pour pallier les creux), parce que ce sont les centrales les moins chères à construire (à capacité donnée).



Le souci c’est que pour récupérer suffisamment d’énergie, il faudrait se placer près des voitures … et accessoirement géner le flux d’air des véhicules … donc faire consommer plus les voitures <img data-src=" />


Généralement les annonces de ce typent veulent grosso-modo dire que Google à des contrats pour x GWh / an avec des producteurs d’énergie renouvelable. C’est formidable, parce que ça permet d’ignorer totalement la gestion des creux. En pratique, ça reporte la difficulté technique (et le coût) de la gestion des creux sur les autres énergies.

L’article de Google n’est pas très clair à ce niveau, il ne permet pas de savoir si c’est de ça qu’il s’agit. Mais le fait qu’il ne dise pas clairement le contraire me fait penser qu’ils sont aussi hypocrites que les autres sur le sujet.








OlivierJ a écrit :



Ben comment tu peux dire que c’est Google, et pas n’importe quel autre consommateur, ne serait-ce qu’un consommateur plus proche du lieu de production ?

Ça me paraît fumeux cette notion (une fois un collègue qui dit qu’il ne consomme de l’énergie verte via un abonnement du même nom, euh franchement un peu “LOL”)





Le principe est en fait assez simple : tu prends un contrat ‘green-only’ chez un fournisseur qui s’engage à ne jamais vendre plus sur ces contrats ‘green-only’ que ce qu’il produit en renouvelable (ou qu’il achète chez d’autres). Le chemin des électrons n’a aucune importance.

Si le nombre d’abonnés à ce type de contrats reste marginal, l’effet est nul (c’est plus un effet d’aubaine pour les producteurs d’énergie verte). Mais s’il y a suffisamment de gens qui achètent, ça a un vrai effet sur l’orientation des investissements des producteurs d’électricité.



Mais comme je disais plus haut, l’honnêteté de la démarche dépend de si cet équilibre est moyenné sur un an, ou doit être tenu en instantané.



C’est une entreprise privée. Elle est là pour faire le plus de $ possible. S’ils font ça c’est que ça va leur permettre d’en gagner d’avantage. Ni plus ni moins.

&nbsp;

J’espère que personne ne croit qu’ils font ça par pur altruisme…


En fonction de la fin du dernier chiffre du numéro de série t’es soit jour pair soit jour impair? Et il faut interdire les vieux serveurs énergivores en centre ville aussi? <img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Je me demande comment ils font avec du 100 % éolien les jours où il n’y a pas de vent (ou très peu).





Les membres du jury du concours Lépine 2015 ne sont pas de ton avis.

&nbsp;

Ils ont récompensé Jacques Pitoux pour son éolienne pour le moins originale : quand il n’y a pas de vent un moteur électrique fait tourner le rotor (je te le jure, c’est marqué : “Rotor éolien à assistance mécanique permettant de générer de l’énergie électrique lorsqu’il n’y a pas de vent”) et d’après l’inventeur pour 1w consommé on produit 10w d’électricité, donc après un calcul savant et une opération mathématique complexe appelée soustraction on en déduit qu’on gagne 9w gratos. <img data-src=" />

&nbsp;

il parait que les membres du jury vont suivre les cours de thermodynamique niveau lycée pour apprendre l’existence du second principe.

&nbsp;

ça en dit long sur la qualitay des inventions récompensées.<img data-src=" />



Il faut distinguer les producteurs d’électricité des distributeur d’électricité.

Lorsque

que quelqu’un souscris un contrat d’électricité renouvelable auprès de

son distributeur, ce dernier s’engage a ce que celle-ci ait été produite

dans sa totalité à partir de sources d’énergies renouvelables (énergie

solaire, éolienne, hydraulique, géothermique,

marémotrice, houlomotrice ou encore toute énergie issue de la biomasse).

Il est vrai qu’à strictement parler, un client ayant

souscrit une telle offre ne sera pas pour autant approvisionné via de

l’électricité verte. En effet, le distributeur d’électricité ne peut

pas s’engager à assurer une traçabilité physique de l’énergie (rien ne distingue «&nbsp;physiquement&nbsp;» l’électricité

délivrée à un consommateur ayant souscrit une offre verte de celle

délivrée à son voisin, détenteur d’un contrat d’électricité classique).

En revanche, l’ensemble des consommateurs peuvent favoriser certains

fournisseurs s’engageant, d’une manière ou d’une autre, à exercer un

moindre impact sur l’environnement. Au plus il y a de client demandant

de l’électricité verte, au plus le mix énergétique devra provenir

d’électricité provenant de ressources renouvelables.



Ton collègue n’est pas bête (même si son raisonnement n’est un peu erroné) et son choix doit être plébiscité.








atomusk a écrit :



Le



souci c'est que pour récupérer suffisamment d'énergie, il faudrait se      



placer près des voitures … et accessoirement géner le flux d’air des

véhicules … donc faire consommer plus les voitures <img data-src=" />






En effet :-) .     



&nbsp;





Zerdligham a écrit :



Si le nombre d’abonnés à ce type de contrats reste marginal, l’effet est nul (c’est plus un effet d’aubaine pour les producteurs d’énergie verte). Mais s’il y a suffisamment de gens qui achètent, ça a un vrai effet sur l’orientation des investissements des producteurs d’électricité.





Je suis d’accord (avec tes 2 commentaires en général).







Tornado_OLO a écrit :



C’est une entreprise privée. Elle est là pour faire le plus de $ possible. S’ils font ça c’est que ça va leur permettre d’en gagner d’avantage. Ni plus ni moins.



&nbsp;      

J'espère que personne ne croit qu'ils font ça par pur altruisme...







Je ne pense pas que ce choix leur permet d’augmenter leur marge. Au départ, j’ai même tendance à penser que ça leur a couté (financièrement). Une entreprise prospère comme Google peut faire un petit effort pour la communication et pour l’environnement, ce n’est pas incompatible.







Brouck a écrit :



En revanche, l’ensemble des consommateurs peuvent favoriser certains fournisseurs s’engageant, d’une manière ou d’une autre, à exercer un moindre impact sur l’environnement. Au plus il y a de client demandant de l’électricité verte, au plus le mix énergétique devra provenir d’électricité provenant de ressources renouvelables.



Ton collègue n’est pas bête (même si son raisonnement n’est un peu erroné) et son choix doit être plébiscité.





Vu comme ça, OK (idem que Zerdligham).









picatrix a écrit :



Les membres du jury du concours Lépine 2015 ne sont pas de ton avis.

&nbsp;

Ils ont récompensé Jacques Pitoux pour son éolienne pour le moins originale […]

&nbsp;

il parait que les membres du jury vont suivre les cours de thermodynamique niveau lycée pour apprendre l’existence du second principe.

&nbsp;

ça en dit long sur la qualitay des inventions récompensées.<img data-src=" />





C’est énorme ton histoire, j’ai du mal à y croire… Cela dit au concours Lépine (j’y suis allé une fois) on voit des vraies trouvailles astucieuses (et incontestables).



Ils ne feront pas d’économie à court terme, mais la communication autour de cette démarche va leur rapporter.

C’est toujours intéressé.








Tornado_OLO a écrit :



Ils ne feront pas d’économie à court terme, mais la communication autour de cette démarche va leur rapporter.

C’est toujours intéressé.





A mon avis c’est très très marginal. La plupart des gens/clients ne regardent que le coût, il n’y a qu’à voir ce qui se vend comme qualité très moyenne.

(j’ajoute que tous ceux pour qui le prix est primordial plutôt qu’un éventuel aspect “éthique”, ne peuvent pas se plaindre qu’on délocalise, mais je vais partir sur du hors sujet).



C’est pour ça qu’en l’absence d’information précise, je part du principe qu’ils font la version hypocrite <img data-src=" />








OlivierJ a écrit :



Ben comment tu peux dire que c’est Google, et pas n’importe quel autre consommateur, ne serait-ce qu’un consommateur plus proche du lieu de production ?

&nbsp;



Ça me paraît fumeux cette notion (une fois un collègue qui dit qu'il ne consomme de l'énergie verte via un abonnement du même nom, euh franchement un peu "LOL")







Je crois que t’as pas compris le principe en fait.<img data-src=" />









Tornado_OLO a écrit :



C’est une entreprise privée. Elle est là pour faire le plus de $ possible. S’ils font ça c’est que ça va leur permettre d’en gagner d’avantage. Ni plus ni moins.

&nbsp;

J’espère que personne ne croit qu’ils font ça par pur altruisme…





Moi j’y crois. <img data-src=" />









Obidoub a écrit :



Google plus intelligent que tous les écolos du gouvernement français.





C’est sérieux ou c’est un troll ?



Non pas que le gouvernement soit écolo (bien que la cop21 soit grandement de leur fait).

Mais voir des personnes croire de la pure com’ d’une multinationale c’est à pleurer de rire.



Comme dit dans l’article c’est de la pure com’. Aucun chiffre, aucune échéance, aucune méthode.

Qu’une partie de sa consommation provienne d’énergie renouvelable, je suis d’accord. Mais la totalité ? Je demande des preuves. Le solaire la nuit cela marche tout de suite moins bien. L’éolien en situation anticyclonique ne fournit pas énormément d’énergie. Reste l’hydraulique et la biomasse.

Concernant l’hydraulique, la plupart des “sources” sont déjà utilisées.

Concernant la biomasse, certes il s’agit d’une énergie renouvelable, mais le bilan en termes de gaz à effet de serre est désastreux.



Alors je le répète <img data-src=" />



Vivement qu’Apple s’y mette, va falloir alimenter les serveurs de gestion de leurs voitures autonomes*.









&nbsp;



(*) Uniquement compatibles avec des iTrucs et rechargeables sur les iBornes, via adaptateur non fourni en option au prix révolutionnaire de 4000€ la prise.


Pour pousser le bilan un peu plus loin.



L’implantation de centres dans des pays froids est une bonne idée en soit. Par contre, l’impact sur les écosystèmes locaux ne sera pas non plus négligeable. A moins qu’on soit en circuit fermé avec réutilisation des calories rejetées pour alimenter du chauffage urbain par exemple.








OlivierJ a écrit :



Je rigole en effet <img data-src=" /> .

D’une part c’est totalement négligeable, et d’autre part sur une autoroute les véhicules passent dans les 2 sens, ce qui a tendance à se neutraliser, pour les petits courants d’air que ça crée.





Rhoo pourtant ça parait bien comme générateur d’énergie perpetuelle…&nbsp;<img data-src=" />



&nbsp;



carbier a écrit :



Pour pousser le bilan un peu plus loin.



L’implantation de centres dans des pays froids est une bonne idée en soit. Par contre, l’impact sur les écosystèmes locaux ne sera pas non plus négligeable. A moins qu’on soit en circuit fermé avec réutilisation des calories rejetées pour alimenter du chauffage urbain par exemple.



Une bonne chose, je n’en suis pas sûr. Le bilan énergétique n’est pas meilleur, il n’y a que la facture de celui qui s’y installe qui baisse, mais l’énergie dégagée par les machines est toujours la même, donc aucun intérêt écologique.

Après alimenter en énergie issue de la géothermie, hydrolique ou éolienne, pourquoi. Mais le refroidissement… Hum c’est un bilan neutre.

S’ils veulent avoir un meilleur bilan, il faut soit trouver un moyen de réduire la consommation des processeurs etc, soit optimiser la consommation de ces machines (stockage sur des supports ne nécessitant pas d’alimentation, des algos plus intelligents pour réduire la consommation de processeur, etc)



c’est simple, ils s’engagent à injecter sur la grille autant d’électricité renouvelable que ce qu’ils ont consommés



Les energies renouvelables deviennent de moins en moins cher, Google le sait, et c’est pour cette raison qu’il investi là dedans, ni plus ni moins. Le bonus en coup marketing a dut inciter à le faire plus tôt ( surtout que se sécuriser ce genre de contrats à l’avance, avec le poid de google dans la négociation doit leur permettre d’avoir des tarifs avantageux


Il faut mettre des éoliennes à l’assemblée nationale : avec tout le vent que brassent nos hommes politiques, on va en produire des watts <img data-src=" />


Rigole si tu veux, ils ont les moyens de le faire.




Cela avec 2,6&nbsp;gigawatts commandés sur novembre



&nbsp;2,6 GigOwatts Marty&nbsp;<img data-src=" />


2017, l’ensemble des distributeurs d’energie renouvelables auront passé un contrat d’exclusivité avec google ?








spidermoon a écrit :



Il faut mettre des éoliennes à l’assemblée nationale : avec tout le vent que brassent nos hommes politiques, on va en produire des watts <img data-src=" />







Pas faux, mais vu leur production, ils doivent déjà être en orbite… ™ <img data-src=" />




Pour faire simple, si X% des clients (en terme de consommation) demandent de l’électricité verte, le fournisseur doit s’assurer qu’au moins X% de ce qu’il fourni au total (à tous ses clients) sur l’année provient de sources vertes.



Ce qui veut dire que s’il n’y a pas de vent, c’est de l’électricité non-verte qui est fournie, mais que c’est compensé, à d’autres moments, en fournissant plus d’énergie verte. Tant qu’ils peuvent produire assez sur l’année, ça ne pose aucun soucis.



Donc, que ce soit Google ou pas qui consomme cette énergie verte, ça n’a aucune importance, en fait ces contrats portent sur la production, et non sur la consommation, ce qui est bien le but réel et efficace en fait.


Green Washing…








spidermoon a écrit :



Il faut mettre des éoliennes à l’assemblée nationale : avec tout le vent que brassent nos hommes politiques, on va en produire des watts <img data-src=" />





et en plus ils pètent : ça augmente le rendement des éoliennes.



Surtout si les éoliennes sont blanches sur un ciel clair.


si google paie le fournisseur pour fournir 300 k dans l’année (et qu’il le fait), peu importe qui consomme l’électricité tant qu’elle a été payé par google et est partit sur le réseau


Tu ne crois en rien&nbsp;<img data-src=" />





Pourtant, ça existe les génies :&nbsphttps://www.youtube.com/watch?v=qqF5EqjL0g0





<img data-src=" />


Pas tout à fait bon ton exemple du haut. C’est la consommation totale de ces clients qui doit être produite (en équivalent évidemment) par des sources garanties renouvelables. ;) Mais sinon c’est ça :p








Firefly’ a écrit :



c’est simple, ils s’engagent à injecter sur la grille autant d’électricité renouvelable que ce qu’ils ont consommés



Les energies renouvelables deviennent de moins en moins cher, Google le sait, et c’est pour cette raison qu’il investi là dedans, ni plus ni moins. Le bonus en coup marketing a dut inciter à le faire plus tôt ( surtout que se sécuriser ce genre de contrats à l’avance, avec le poid de google dans la négociation doit leur permettre d’avoir des tarifs avantageux









Obidoub a écrit :



Rigole si tu veux, ils ont les moyens de le faire.





Les moyens de faire quoi ?

De faire fonctionner des éoliennes sans vent ou de produire de l’électricité avec des panneaux photovoltaiques sans soleil (panneaux qui sont d’ailleurs extrêmement polluants à produire et à recycler)

De pourrir encore un peu plus la planète en utilisant la biomasse ?



La meilleure énergie est celle qu’on n’utilise pas. Je serai curieux de connaitre la proportion de ce que Google consomme pour tracker ses milliards d’utilisateurs et leur balancer de la pub. Tu sais ce truc qui pollue les pages web, qui demande un max de bande passante et qui fait ramer les ordis…



Tout ceci n’est que du marketing à destination d’une certaine partie de ses utilisateurs afin de s’acheter une conscience. Et a priori, cela a l’air de marcher.



Ils ont les moyens de construire des champs de panneaux solaires, et la superficie qui va avec.



La nuit non ils ne puiseront pas dessus pour alimenter leurs serveurs, mais le principe des énergies renouvelables c’est de réinjecter au final dans le réseau autant que ce que l’on consomme. Donc si ils consomme 100MWh (chiffre imaginaire) 24h/24, mais en réinjectent 250MWh pendant 10h en journée, on a 2400MWh consommés par jours et 2500MWh réinjectés. Équation bouclée, il reste 100MWh à revendre au réseau en plus. :)


Est ce que faire fonctionner des chaudières au bois (le bois repousse) est considéré comme utiliser une énergie renouvelable ?

Parce que “énergie renouvelable” ne veut pas dire “sans pollution”.








Aloyse57 a écrit :



Est ce que faire fonctionner des chaudières au bois (le bois repousse) est considéré comme utiliser une énergie renouvelable ?

Parce que “énergie renouvelable” ne veut pas dire “sans pollution”.





Oui c’est ce qu’ils appellent de la biomasse…

Mais même sans parler de cela, construire des panneaux photovoltaiques est aussi une horreur en termes de pollution générée.









Voxran a écrit :



Ils ont les moyens de construire des champs de panneaux solaires, et la superficie qui va avec.



La nuit non ils ne puiseront pas dessus pour alimenter leurs serveurs, mais le principe des énergies renouvelables c’est de réinjecter au final dans le réseau autant que ce que l’on consomme. Donc si ils consomme 100MWh (chiffre imaginaire) 24h/24, mais en réinjectent 250MWh pendant 10h en journée, on a 2400MWh consommés par jours et 2500MWh réinjectés. Équation bouclée, il reste 100MWh à revendre au réseau en plus. :)





Mais j’ai parfaitement compris cela. C’est juste le principe qui est une manipulation sémantique pour essayer de se rendre plus propre.

Même si tu réinjectes la totalité de ce que tu consommes en énergie renouvelable: tu es obligé d’utiliser de l’énergie non renouvelable pour pallier les carences.



Imaginons que Google double ses besoins énergétiques: avec le raisonnement que tu défends ils vont dire que ce n’est pas grave parcequ’ils ont tout réinjecté. Or c’est faux: ils ont aussi doublé leur consommation d’énergie non renouvelable.



Les énergies renouvelables sont une énorme avancée: mais la façon d’en détourner le principe pour cacher sa course en avant en termes de consommation énergétique est un procédé de com’ proprement écoeurant.









jinge a écrit :



&nbsp; Une bonne chose, je n’en suis pas sûr. Le bilan énergétique n’est pas meilleur, il n’y a que la facture de celui qui s’y installe qui baisse, mais l’énergie dégagée par les machines est toujours la même, donc aucun intérêt écologique.

Après alimenter en énergie issue de la géothermie, hydrolique ou éolienne, pourquoi. Mais le refroidissement… Hum c’est un bilan neutre.

S’ils veulent avoir un meilleur bilan, il faut soit trouver un moyen de réduire la consommation des processeurs etc, soit optimiser la consommation de ces machines (stockage sur des supports ne nécessitant pas d’alimentation, des algos plus intelligents pour réduire la consommation de processeur, etc)





Si tu construis ton datacenter en Suède plutôt qu’au Gabon au lieu de gaspiller la chaleur (voire de consommer encore plus d’électricité pour essayer de lutter contre) tu peux l’utiliser en alimentant un réseau de chaleur.



Donc oui il est plus intelligent de construire un datacenter dans un pays froid.



Je me suis gelé toute la journée d’hier parce que le chauffage n’avait pas démarré. Le chauffage électrique d’appoint d’un collègue a tourné dans tous les bureaux pour essayer d’atteindre une température convenable.

Et dans le même bâtiment (à 50 mètres) &nbsp;les ventilos de 80 cm consommaient de l’électricité pour rejeter à l’extérieur l’air chaud de la salle des serveurs.&nbsp;&nbsp;

&nbsp;

Google lance régulièrement des concours sur l’amélioration énergétique de ses datacenters (Little Box Challenge…) c’est intéressé mais ça produit ds résultats









v1nce a écrit :



Si tu construis ton datacenter en Suède plutôt qu’au Gabon au lieu de gaspiller la chaleur (voire de consommer encore plus d’électricité pour essayer de lutter contre) tu peux l’utiliser en alimentant un réseau de chaleur.



Donc oui il est plus intelligent de construire un datacenter dans un pays froid.



Je me suis gelé toute la journée d’hier parce que le chauffage n’avait pas démarré. Le chauffage électrique d’appoint d’un collègue a tourné dans tous les bureaux pour essayer d’atteindre une température convenable.

Et dans le même bâtiment (à 50 mètres) &nbsp;les ventilos de 80 cm consommaient de l’électricité pour rejeter à l’extérieur l’air chaud de la salle des serveurs.&nbsp;&nbsp;

&nbsp;

Google lance régulièrement des concours sur l’amélioration énergétique de ses datacenters (Little Box Challenge…) c’est intéressé mais ça produit ds résultats





Dans ce cas là ok, recycler la chaleur c’est probablement une bonne chose (chauffer une piscine, un chauffage urbain, etc).&nbsp;









Tornado_OLO a écrit :



C’est une entreprise privée. Elle est là pour faire le plus de $ possible. S’ils font ça c’est que ça va leur permettre d’en gagner d’avantage. Ni plus ni moins.

&nbsp;

J’espère que personne ne croit qu’ils font ça par pur altruisme…







Merci captain obvious… Mais vu ce que doit représenter la consommation de leurs data center ça ne peut être que bénéfique pour la planète au moins…




A voir si dans les faits et sur le long terme cette déclaration (et engagement, on l’espère) de Google n’est pas juste une tentative de green washing pour se payer une réputation d’entreprise énergétiquement écoresponsable.



Reste que le recours massif à l’éolien ou le solaire pose aussi des soucis de pollution lors de la fabrication ou de l’installation (comme les tonnes de bétons des socles d’éoliennes).



C’est clair que l’avenir est au mix énergétique et à la réduction de la consommation.








Obidoub a écrit :



Google plus intelligent que tous les écolos du gouvernement français.





oui, ils vont se servir du vent que brasse les écolos et autres politiciens



@linkin623 Un détail qui est loin d’être négligeable: si le fournisseur d’électricité A (non renouvelable) produit trop pendant un instant t, il met à disposition sur le réseau le surplus qui est racheté par un autre qui lui ensuite peut le revendre à un client en considérant que c’est de l’électricité “propre”…



Alors pour certains, cela peut sembler au final s’équilibré, sauf qu’il faut bien comprendre qu’une énergie “sale” peut être virtuellement rachetée et revendue plusieurs fois en oubliant son origine non renouvelable.

&nbsp;



Pour les autres, ceux qui parlent de récupérer de l’énergie via la circulation, au niveau des courants d’airs sous les ponts (ou même au bord des auto-routes), il faudrait vérifier que cela ne se traduit pas par une surconsommation des véhicules (cela modifie la résistance de l’air) qui serait finalement plus couteuse en essence/gazoile… que l’énergie récupérée ainsi. Je dis bien vérifié, je ne suis pas ingénieur, mais je me dis que si l’air “expulsé” au passage de la voiture rencontre une résistance plus élevée pour s’évacuer vers les côtés, alors cela doit rendre la pénétration de l’air moins bonne (comme si on enlever un peu d’aérodynamisme à la voiture) et donc demander plus d’effort au moteur, cela me parait logique, mais je peux me tromper.



Pour en revenir à la news, c’est quand même un geste, même si cela est sans doute avant décidé pour des raisons marketing, c’est mieux que rien et si cela peut réellement aider le développement des énergies renouvelables… Je considère que nous ne devrions plus utiliser de centrales au charbon et autre produit “Co2 friendly”, et à remplacer (je sais que je fais faire jaser certains) par du nucléaire en attendant de pouvoir se reposer réellement sur du renouvelable propre. Je suis dans une région où on se prend de plein fouet les particules rejetés par les centrales archaïque des allemands via les courants aériens et honnêtement, puisqu’il n’y a pas la possibilité de leur faire garder le fruit de le crainte du nucléaire, je leur en veux un peu (même si j’apprécie les allemands).

&nbsp;Je sais que les déchets radioactifs posent problèmes aussi, mais le problème a le mérite d’être très localisé, et l’urgence me parait être le réchauffement climatique et la pollution de l’air.


Ce qui est bien, ici, c’est que quoi que tu fasses tu es critiqué <img data-src=" />



Tu consommes de l’énergie n’importe comment “bouhhhh !” (pollueur)

Tu veux investir dans le renouvelable “bouhhhhh !” (pollueur)

Tu cherches à économiser “bouhhhh !” (ce n’est pas de l’altruisme, c’est pour le benef’)

Tu ne fais rien… “bouhh !” (avec leurs millions, ils pourraient investir dans l’énergie renouvelable)



C’est vrai que les éoliennes s’arretent, que les panneaux solaire polluent (production) etc. Mais sans expérience, on ne peut évoluer et trouver de nouvelles techniques, pour le stockage par exemple ou la production plus écologique…



Par exemple, les panneaux : il doit bien y avoir moyen de produire ces trucs en limitant la pollution (environnement de prod maitrisé, filtre etc.). Le fait que tous les panneaux soient produits en chine est surement la cause de pollution numéro 1 <img data-src=" />



Le solaire ne s’arrête pas au panneau. Certaines régions du monde peuvent utiliser des centrales solaire par génération de chaleur par exemple, ou encore les tours solaire qui réchauffent l’air au sol pour être aspirer par convection dans une tour bardée de turbine…



Mais effectivement, on manque le côté stockage efficace.








Aloyse57 a écrit :



Est ce que faire fonctionner des chaudières au bois (le bois repousse) est considéré comme utiliser une énergie renouvelable ?

Parce que “énergie renouvelable” ne veut pas dire “sans pollution”.





Bonne question. Sur une très longue échelle de temps (genre quelques millions d’années), le pétrole est aussi renouvelable aussi <img data-src=" />

&nbsp;.

Pour le bois, je crois avoir lu que quand on est passé au charbon et à la machine à vapeur, les forêts européennes (et françaises en particulier) avaient pas mal fondu à cause de la surexploitation du bois (construction et surtout chauffage et usage professionnel et industrie).

Donc le bois est renouvelable mais on risque d’avoir le même problème d’épuisement de la ressource vu les besoins actuels.









t-la a écrit :



Sinon un petit contrat Tempo et ils débranchent les serveurs les jours rouges et hop, des économies d’énergie et d’argent.





Tempo, tempo, c’est toujours ouvert à la commercialisation cette offre ?









OlivierJ a écrit :



Bonne question. Sur une très longue échelle de temps (genre quelques millions d’années), le pétrole est aussi renouvelable aussi <img data-src=" />

 .

Pour le bois, je crois avoir lu que quand on est passé au charbon et à la machine à vapeur, les forêts européennes (et françaises en particulier) avaient pas mal fondu à cause de la surexploitation du bois (construction et surtout chauffage et usage professionnel et industrie).

Donc le bois est renouvelable mais on risque d’avoir le même problème d’épuisement de la ressource vu les besoins actuels.





La biomasse ce n’est pas que le bois, c’est aussi tous les déchets issus de l’activité humaine.

Le problème ici n’étant pas tant le côté “renouvelable” que le côté extrêmement polluant de son utilisation pour produire de l’énergie.



On en lit de ces aneries sur la production d’energie….








carbier a écrit :



Même si tu réinjectes la totalité de ce que tu consommes en énergie renouvelable: tu es obligé d’utiliser de l’énergie non renouvelable pour pallier les carences.



Imaginons que Google double ses besoins énergétiques: avec le raisonnement que tu défends ils vont dire que ce n’est pas grave parcequ’ils ont tout réinjecté. Or c’est faux: ils ont aussi doublé leur consommation d’énergie non renouvelable.



Les énergies renouvelables sont une énorme avancée: mais la façon d’en détourner le principe pour cacher sa course en avant en termes de consommation énergétique est un procédé de com’ proprement écoeurant.





C’est vrai.

&nbsp;

&nbsp;En fait le système marche tant que 100% de l’énergie “de jour” (l’énergie qu’on pourrait potentiellement produire à partir de sources renouvelables) n’est pas produite par des sources renouvelables.

Même si ce n’est pas directement pour l’acheteur, on fait remplacer de l’énergie fossile par de la renouvelable, du coup ça reste cool.



Parler de course à la consommation d’énergie non renouvelable, je ne sais pas.

&nbsp;Si tu produit 100% de ton énergie “de jour” en renouvelable, ta centrale au charbon tu l’éteins le jour et tu ne la rallume que le soir non ?

Exemple chiffré :

&nbsp;

Année 1 :





  • Jour : 1MW charbon, 0MW solaire

  • Nuit : 1MW charbon, 0MW solaire

  • Total : 2MW dont 2MW charbon



    Année 2 :



  • Jour : 0MW charbon, 2MW solaire

  • Nuit : 2MW charbon, 0MW solaire

  • Total : 4MW dont (toujours) 2MW charbon



    J’ai doublé ma conso électrique globale sans produire plus d’énergie fossile. Bon c’est sur, An 1 j’ai qu’une centrale au charbon qui tourne toute la journée, An 2 j’en ai 2 qui tournent 50% du temps, ça coûte plus cher en terme d’installations etc.









Cypressh a écrit :



Tempo, tempo, c’est toujours ouvert à la commercialisation cette offre ?







Non, il ne me semble pas



Sauf qu’a moyen terme ce qu’on va remplacer avec le renouvelable c’est le nucléaire, donc en france, l’exemple devient :

( j’ai tout doublé mais le principe est le même )



Année 1 :

Jour : 1MW charbon, 1MW nucléaire, 0MW solaire

Nuit : 1MW charbon, 1MW nucléaire,0MW solaire

Total : 4MW dont 2MW charbon

Année 2 : ( arret du nucléaire + augmentation de la consommation )

Jour : 0MW charbon, 8MW solaire

Nuit : 8MW charbon, 0MW solaire

Total : 8MW dont 4 MW charbon



Forcément les proportions sont pas exacts, mais tant qu’on ne sait pas stocker efficacement le solaire, le problème se pose. Même si dans l’idée je suis pro tout solaire ( on sait faire par luminescence aujourd’hui, donc ça produit même avec des nuages, moins certe ) , il faut de la diversité pour éviter le cas ci dessus et continuer la recherche dans le stockage ( bon, logique, j’invente rien hein ^^ ) :)








NONAUFOOT a écrit :



Je considère que nous ne devrions plus utiliser de centrales au charbon et autre produit “Co2 friendly”, et à remplacer (je sais que je fais faire jaser certains) par du nucléaire en attendant de pouvoir se reposer réellement sur du renouvelable propre. Je suis dans une région où on se prend de plein fouet les particules rejetés par les centrales archaïque des allemands via les courants aériens et honnêtement, puisqu’il n’y a pas la possibilité de leur faire garder le fruit de le crainte du nucléaire, je leur en veux un peu (même si j’apprécie les allemands).

&nbsp;Je sais que les déchets radioactifs posent problèmes aussi, mais le problème a le mérite d’être très localisé, et l’urgence me parait être le réchauffement climatique et la pollution de l’air.





Pour les ingénieurs et chercheurs qui sont préoccupés par le CO², le nucléaire est effectivement une solution préférable. La question des déchets est importante mais pas critique, surtout quand on prend en compte leur volume réduit, par rapport aux déchets de l’industrie chimique et pétrolière.







CryoGen a écrit :



Par exemple, les panneaux : il doit bien y avoir moyen de produire ces trucs en limitant la pollution (environnement de prod maitrisé, filtre etc.). Le fait que tous les panneaux soient produits en chine est surement la cause de pollution numéro 1 <img data-src=" />



Le solaire ne s’arrête pas au panneau. Certaines régions du monde peuvent utiliser des centrales solaire par génération de chaleur par exemple, ou encore les tours solaire qui réchauffent l’air au sol pour être aspirer par convection dans une tour bardée de turbine…



Mais effectivement, on manque le côté stockage efficace.





Les panneaux sont polluants à produire pour 2 raisons : il faut une température élevée pour faire fondre les constituants (d’où génération de CO² inévitablement), et ça utilise des minéraux et des procédés polluants. Les minéraux génèrent de la pollution à l’extraction et au raffinage. Jusqu’à une époque récente, ça coûtait plus cher en énergie de produire un panneau photovoltaïque, que toute l’énergie générée ensuite pendant son utilisation.



Le solaire thermique me semble, d’après mes infos, plus écologique, et permet aussi dans certaines configuration de continuer à produire la nuit, en utilisant l’inertie thermique du liquide (ou des sels fondus) chauffé dans la journée, sur des centrales à miroirs paraboliques (ça chauffe le fluide caloporteur à plusieurs centaines de degrés).



Avec un “petit” 130GWh, “Nevada Solar One” est tout de même pas mal du tout pour un projet entré en production en 2007…

Avec stockage de l’énergie sous forme d’huile et production d’énergie électrique par des turbines.

Bon OK, c’est un cas bien particulier (climat, lieu, …), mais sans fonds, les recherches de ce genre ne verraient jamais le jour.



http://y2u.be/tNFfmHzuqP4


Ils ont pas dit 100% eolien, ils ont dit 100% renouvelable. Sachant que l’une des contraintes majeures est l’approvisionnement en eau pour le refroidissement, une bonne partie du jus va probablement venir de l’hydraulique








AmaCha a écrit :



Avec un “petit” 130GWh, “Nevada Solar One” est tout de même pas mal du tout pour un projet entré en production en 2007…

Avec stockage de l’énergie sous forme d’huile et production d’énergie électrique par des turbines.

Bon OK, c’est un cas bien particulier (climat, lieu, …), mais sans fonds, les recherches de ce genre ne verraient jamais le jour.



http://y2u.be/tNFfmHzuqP4





Je pensais à cette centrale dans un commentaire ultérieur (celui juste avant le tien), j’ai vu un documentaire (“les constructeurs de l’extrême” ou “Superstructures”) sur sa construction ; mais je crois avoir lu récemment que la production est un peu décevante et le coût d’entretien élevé (donc coût du kWh plus élevé que prévu).

Attention, quand tu indiques 130 GWh, il faut préciser “par an”(c’est souvent implicite mais c’est mieux), en tous cas 64 MW de puissance nominale. Le rendement global paraît faible, sur la version française de la page wikipédia on lit “31 W électrique/m²”, à comparer avec la puissance solaire reçue au départ qui est de l’ordre de 1000 W/m².

&nbsp;



cassoulet a écrit :



Ils ont pas dit 100% eolien, ils ont dit 100% renouvelable. Sachant que l’une des contraintes majeures est l’approvisionnement en eau pour le refroidissement, une bonne partie du jus va probablement venir de l’hydraulique





J’ai mentionné l’éolien parce que c’est souvent ce qui est mis en avant.

Je n’ai pas compris ta dernière phrase, le rapport entre la première partie et la seconde.









OlivierJ a écrit :



(…)

Je pensais à cette centrale dans un commentaire ultérieur (celui juste avant le tien), j’ai vu un documentaire (“les constructeurs de l’extrême” ou “Superstructures”) sur sa construction ; (…)

Je n’ai pas compris ta dernière phrase, le rapport entre la première partie et la seconde.





Je citais le projet de mémoire, car je l’avais également découvert à l’époque dans Superstructures <img data-src=" />



Et de mémoire, l’énergie utilisée n’était pas par panneau solaire photovoltaïques car le rendemment était mauvais et la disponibilité ne correspondait pas à la demande en énergie, mais par des miroirs courbés concentrant les rayons solaires sur une sorte de fluide caloporteur (huile de synthèse) circulant dans une sorte de “tube” en verre, fluide lui même stockée dans des cuves, et qui permettait de restituer de l’électricité en faisant tourner des turbines fonctionnant à la vapeur basée sur la chaleur du fluide stocké.

Mais je me trompe peut-être de projet et de numéro de Superstructures, ça date <img data-src=" /> <img data-src=" /> <img data-src=" />









OlivierJ a écrit :



Pour les ingénieurs et chercheurs qui sont préoccupés par le CO², le nucléaire est effectivement une solution préférable.



NON !

N’apporte pas une fausse caution scientifique a qqch qui ne fait absolument pas consensus





des déchets est importante mais pas critiquesurtout quand on prend en compte leur volume réduit, par rapport aux déchets de l’industrie chimique et pétrolière.



La aussi, le debat de la criticite des dechets atomiques fait debat

Cimme celle du co2 d’ailleurs



C’est ça, j’en parle juste avant ton commentaire.








Drepanocytose a écrit :



NON !



N'apporte pas une fausse caution scientifique a qqch qui ne fait absolument pas consensus      






La aussi, le debat de la criticite des dechets atomiques fait debat      

Cimme celle du co2 d'ailleurs







Ah, chez certains écologistes sans doute, mais pas chez tous en plus. Et chez la plupart des scientifiques et ingénieurs, ça ne fait pas vraiment débat.



Quelqu’un comme Jancovici, qui par ailleurs a été conseiller de la fondation Nicolas Hulot, explique assez bien les enjeux (article de mai 2016) :

&nbsp;http://www.sfen.org/fr/rgn/la-croissance-verte-nexiste-pas-jean-marc-jancovici



Extrait :



Les renouvelables sont-elles une alternative crédible ?



JMJ : Elles sont une alternative parfaitement crédible si on ne souhaite pas conserver le niveau de consommation actuel. Si la population accepte de vivre dans un logement 4 fois plus petit, pas toujours chauffé, et de ne plus avoir de voiture : il n’y a aucun problème, 100 % renouvelables c’est possible. Mais, si on souhaite conserver quelque chose de proche du niveau de consommation actuel et, en plus de cela, se débarrasser des énergies fossiles, le nucléaire arrive immanquablement dans le débat.



Ce que vous dites, c’est que le nucléaire entretient un système de consommation insoutenable pour la planète ?



JMJ : Aujourd’hui, la question que le nucléaire entretienne ad vitam aeternam une civilisation de l’excès ne se pose pas. Aujourd’hui, l’urgence est plutôt de mettre le nucléaire à toute vapeur pour remplacer les 1 800 GW de centrales à charbon qu’on a dans le monde. Il faut en effet diviser par trois les émissions de CO2 pour éviter un réchauffement climatique qui pourrait mettre la planète à feu et à sang, et cela passe par la suppression de la totalité des centrales à charbon dans les 35 ans qui viennent. Sans nucléaire, il n’y a aucune chance d’y arriver. Une fois qu’on aura fait ça, on se posera la question de l’après.



Certes, le nucléaire entretient un système de consommation plus fort que dans un monde « tout renouvelable ». Cependant, entre le niveau de consommation actuel, qui n’est pas soutenable, et quelque chose qui est au-dessus de ce qu’avait un paysan il y a deux siècles, il y a un équilibre à trouver.



Un système 100 % renouvelables n’est pas réaliste ?



JMJ : Si on veut remplacer le système français par des éoliennes avec des barrages (NDLR : pour stocker l’électricité), il faut construire quelques milliers de barrages de Sivens, multiplier par un facteur 3 la puissance de pointe que le réseau peut encaisser et multiplier par 10 à 20 les capitaux qu’on doit injecter dans le système pour produire la même quantité d’électricité. Dit autrement, là où le cout de reconstruction à neuf du système électrique français coûte 300 à 400 milliards d’euros, avec un système éolien plus le stockage cela coûtera entre 3 000 et 6 000 milliards d’euros, soit 1,5 à 3 fois le PIB français. Engager cette politique, c’est entrainer la France dans une récession sauvage avec les tensions sociales qui vont avec. De même, dire que l’on va résoudre le problème du charbon dans le monde essentiellement en développant le solaire, l’éolien et le stockage, c’est aller droit vers un réchauffement climatique accéléré et vers un monde hostile et violent.

&nbsp;



Et pour comprendre les tenants et les aboutissants, ce long article est intéressant :

&nbsp; “A propos de quelques objections fréquentes sur le nucléaire civil”https://www.manicore.com/documentation/articles/idee_nucleaire.html








carbier a écrit :



La biomasse ce n’est pas que le bois, c’est aussi tous les déchets issus de l’activité humaine.

Le problème ici n’étant pas tant le côté “renouvelable” que le côté extrêmement polluant de son utilisation pour produire de l’énergie.





Ca dépend comment tu valorises cette biomasse.

&nbsp;

Il y a des déchets évitables et d’autres qui le sont moins.

Les humains continueront pendant un certain temps d’aller aux toilettes.

Actuellement le processus de dépollution d’eau consomme de l’énergie et occupe “inutilement” une surface importante (bassins de décantation).

Cette surface peut être mise à profit pour installer des panneaux photovoltaiques (plutôt que sur des terres arables)

Ensuite les boues d’épuration pourraient être criblées pour rechercher les métaux précieux et/ou produire du “pétrole” (liquéfaction hydrothermale) qui pourrait servir à stocker de l’énergie (vu les rendements et les accumulations de conversion cela suffira probablement uniquement à l’auto suffisance de la filière mais c’est toujours ça de pris)

&nbsp; &nbsp;&nbsp;









OlivierJ a écrit :



Ah, chez certains écologistes sans doute, mais pas chez tous en plus. Et chez la plupart des scientifiques et ingénieurs, ça ne fait pas vraiment débat.



Quelqu’un comme Jancovici, qui par ailleurs a été conseiller de la fondation Nicolas Hulot, explique assez bien les enjeux (article de mai 2016) :

&nbsp;http://www.sfen.org/fr/rgn/la-croissance-verte-nexiste-pas-jean-marc-jancovici





Lol. Jancovici est de cet avis là, et donc par extension la olupart des ingés et chercheurs le sint aussi…



Bah non. Effectivement cet avis existe, depuis assez peu de temps d’ailleurs et porté par un gros lobbyisme du lobby nucleaire, mais c’est extremement pretentieux de le declarer majoritaire, et encore plus de le declarer limite hégémonique dans la communauté scientifique, comme tu le fais.



Moi j’y vois ton avis personnel (ce qui se respecte) avec des grosses oeilleres (ce qui se respecte moins, déjà) et une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle (qui n’est pas respectable, du coup).



Meme chez les gens préoccupés par le co2, il y a beaucoup de gens pour qui les dangers inherents du nucleaire en font une solution tout simplement inacceptable.

EVIDEMMENT que ca fait débat. Encore heureux.



Et c’est un ingenieur spécialisé en environnement, formé par les gens du CEA, qui te le dit.









OlivierJ a écrit :



Ah, chez certains écologistes sans doute, mais pas chez tous en plus. Et chez la plupart des scientifiques et ingénieurs, ça ne fait pas vraiment débat.





Et juste pour savoir tu sors ça d’où ?

Je suis scientifique et ingénieur de formation et je ne suis absolument pas d’accord avec ce que tu écris.

Tu donnes le choix entre la peste et le choléra.

Quant à dire que limiter la consommation d’énergie c’est revenir au niveau de vie du 19e siècle, c’est comment dire… (je vais rester poli)









carbier a écrit :



Et juste pour savoir tu sors ça d’où ?

Je suis scientifique et ingénieur de formation et je ne suis absolument pas d’accord avec ce que tu écris.

Tu donnes le choix entre la peste et le choléra.

Quant à dire que limiter la consommation d’énergie c’est revenir au niveau de vie du 19e siècle, c’est comment dire… (je vais rester poli)





Exactement. C’est ce que sous entendais par “malhonnêteté intellectuelle” de sa part.



Argument classique chez les pronucleaires, d’ailleurs.









Drepanocytose a écrit :



Lol. Jancovici est de cet avis là, et donc par extension la olupart des ingés et chercheurs le sint aussi…




Bah non. Effectivement cet avis existe, depuis assez peu de temps d'ailleurs et porté par un gros lobbyisme du lobby nucleaire, mais c'est extremement pretentieux de le declarer majoritaire, et encore plus de le declarer limite hégémonique dans la communauté scientifique, comme tu le fais.







Jancovici n’est pas le seul de cet avis figure-toi. Et il faut arrêter avec le “lobby du nucléaire”, en France ce sont surtout des ingénieurs et des gens qui dépendent plus ou moins de l’État, des gens qui n’ont rien de particulier à gagner en ce domaine. Par ailleurs c’est expliqué dans l’autre article que j’ai posté.

&nbsp;

En plus, Jancovici explique pourquoi, c’est une approche rationnelle, ses arguments on peut les contester si on veut.







Drepanocytose a écrit :



Moi j’y vois ton avis personnel (ce qui se respecte) avec des grosses oeilleres (ce qui se respecte moins, déjà) et une bonne dose de malhonnêteté intellectuelle (qui n’est pas respectable, du coup).




Meme chez les gens préoccupés par le   co2, il y a beaucoup de gens pour qui les dangers inherents du nucleaire  en font une solution tout simplement inacceptable.







Ben tu as décidé d’être anti-nucléaire, c’est ton droit, pour ma part je n’ai pas d’idéologie et je préfère l’approche purement rationnelle, le rapport bénéfice/risque.

&nbsp;



Si tu places ton datacenter a côté d’un plan d’eau équipé d’un barrage hydroélectrique, tu as l’eau de refroidissement à portée de main et en tant que gros consommateur électrique placé à côté de la source de production, tu peux déclarer en t’appuyant sur la structure du réseau de distribution que tu ne consommes pratiquement que du jus d’origine hydroélectrique, et donc renouvelable.



Après, vrai/faux c’est une autre question. Mais je pense que la possibilité de mettre en avant cet argument fait partie des critères dans le choix des sites d’implantation des datacenters google. De toutes façons, sans cette solution, je ne vois vraiment pas comment faire fonctionner un réseau mondial de datacenters fonctionnant 2424 sur une energie 100% renouvelable.








carbier a écrit :



Et juste pour savoir tu sors ça d’où ?

Je suis scientifique et ingénieur de formation et je ne suis absolument pas d’accord avec ce que tu écris.

Tu donnes le choix entre la peste et le choléra.

Quant à dire que limiter la consommation d’énergie c’est revenir au niveau de vie du 19e siècle, c’est comment dire… (je vais rester poli)





Ben lis Jancovici, par exemple, c’est assez clair.

Entre la peste et le choléra, rien que ça ? Ben non, heureusement.







carbier a écrit :



Quant à dire que limiter la consommation d’énergie c’est revenir au

niveau de vie du 19e siècle, c’est comment dire… (je vais rester poli)





Et même en ne restant pas poli, que pourrais-tu dire de plus concret pour réfuter ce propos ?



OK, mais concrètement, y a-t-il des datacentres qui s’installe à proximité d’un barrage ?

Ça ne m’évoque rien.

Note que pour le refroidissement, usuellement il n’y a pas besoin d’eau, on utilise la climatisation. Tu veux dire qu’on utilise l’eau du barrage directement comme fluide caloporteur (ou frigoporteur si on peut dire) ?








OlivierJ a écrit :



OK, mais concrètement, y a-t-il des datacentres qui s’installe à proximité d’un barrage ?

Ça ne m’évoque rien.

Note que pour le refroidissement, usuellement il n’y a pas besoin d’eau, on utilise la climatisation. Tu veux dire qu’on utilise l’eau du barrage directement comme fluide caloporteur (ou frigoporteur si on peut dire) ?







De mémoire, le DataCenter de Google en Finlande est refroidi par la mer Baltique.

On peut trouver quelques détails et de superbe photos en “visite virtuelle” sur leur site dédié à leur datacenters :

https://www.google.com/about/datacenters/gallery/index.html#/locations/hamina



J’ai également trouvé une solution de refroidissement naturelle de datacenter et “bilan carbone 0” proposé par ABB en 2011 :

http://www.abb.fr/cawp/seitp202/4f3f038ac2060a9ec125792c00514f3d.aspx









OlivierJ a écrit :



Jancovici n’est pas le seul de cet avis figure-toi…..



Ben tu as décidé d’être anti-nucléaire, c’est ton droit, pour ma part je n’ai pas d’idéologie et je préfère l’approche purement rationnelle, le rapport bénéfice/risque.

&nbsp;





Ah ben il y a deja du mieux… On passe de “quasi tout le monde pense ainsi” à “Jancovici n’est pas seul a penser ainsi”…



Sinon pour mesurer un rapport B/R, il faut savoir mesurer B et R.

La mesure du benefice est biaisée, car personne ne connait le vrai coût d’un dementelement (cf Brennilis).

Et la mesure du risque est impossible, car on parle de demi vies de dizaines de millions d’annees..



Dire “on saura contenir les dechets pendant des dizaines de milliers d’annees, parce que j’ai confiance en la science”, tu m’excuseras mais c’est pas rationnel du tout.

La science c’est d’abord et avant tout le doute.









Drepanocytose a écrit :



Sinon pour mesurer un rapport B/R, il faut savoir mesurer B et R.



La mesure du benefice est biaisée, car personne ne connait le vrai coût d'un dementelement (cf Brennilis).      

Et la mesure du risque est impossible, car on parle de demi vies de dizaines de millions d'annees..







Le coût du démantèlement, c’est n’est pas un bénéfice mais un risque, encore que c’est pas vraiment risqué, c’est plutôt long et coûteux, et ce coût a été calculé depuis longtemps. C’est de la désinformation de dire le contraire, j’ai des articles là-dessus, et la Cour des Comptes (pas des rigolos) a également donné son avis.



A) “Les « coûts cachés » du nucléaire en France, du mythe à la réalité, par Jean Fluchère” http://www.imposteurs.org/article-les-couts-caches-du-nucleaire-en-france-du-mythe-a-la-realite-par-jean-fluchere-118611763.html




   Depuis quelques années , la propagande écologiste s’est orientée vers une dénonciation des «&nbsp;coûts cachés&nbsp;» du    nucléaire. Un copieux rapport de 430 pages de la Cour des comptes, commandé en 2011 par François Fillon, a permis de faire le point sur ces assertions. Les conclusions de la Cour sont claires : les coûts intègrent toutes les dépenses passées, présentes et à venir. S’agissant du démantèlement    des tranches à eau pressurisée, les coûts des réalisations US et le retour d’expérience de l’opération en cours à Chooz A dans les Ardennes font qu’il n’y a pas de mauvaises surprises à attendre.    &nbsp; Pour la fin de cycle des combustibles usés, les coûts du retraitement et du conditionnement sont bien connus. L’estimation du coût du stockage géologique en couches profondes a été    multipliée par 2 suite à la condition de réversibilité imposée par la loi de 2006 alors que cette réversibilité est strictement inutile.       





&nbsp;

B) Et ici&nbsp; : “Nucléaire les cinq questions qui fâchent” http://www.lepoint.fr/science/nucleaire-les-cinq-questions-qui-fachent-27-06-2012-1478192_25.php



“Il faut réfléchir dès maintenant aux opérations nécessaires à un arrêt définitif des réacteurs pour s’assurer de la faisabilité du retour au libre emploi du terrain. Cela a été fait en Angleterrepour une centrale nucléaire type. Sachant que tout réacteur arrêté devra, de toute façon, rester sous surveillance pendant les 25 à 30 années que prendront les opérations de démantèlement et de traitement des combustibles usés. Une problématique à laquelle les pays qui décident de sortir du nucléaire devront également faire face.”

&nbsp;



C) Et on a déjà calculé le gain net en vie du nucléaire civil par rapport aux énergies fossiles :



http://www.huffingtonpost.fr/2013/04/04/le-nucleaire-aurait-empeche-la-mort-de-1…



Et l’étude publiée par la revue scientifique Environmental Science & Technology et repéréepar C&EN mardi 2 avril, semble édifiante. D’autant qu’elle émane de sources crédibles et indépendantes de tout lobby du nucléaire.



L’utilisation de l’énergie nucléaire a permis de sauver 1,84 million de vies, de 1971 à 2009. Comment Pushker Kharecha, chercheur à la Nasa, et James Hansen, ancien chercheur de la Nasa et l’un des premiers à avoir médiatisé la lutte contre le réchauffement climatique, sont arrivés à ce chiffre?



&nbsp;





Drepanocytose a écrit :



Dire “on saura contenir les dechets pendant des dizaines de milliers d’annees, parce que j’ai confiance en la science”, tu m’excuseras mais c’est pas rationnel du tout.



La science c'est d'abord et avant tout le doute.








Bien sûr que c'est rationnel, autant que ce qui a permis d'inventer le GPS, par exemple. La science n'est pas "avant tout" le doute, le science c'est aussi la possibilité de tester des hypothèses et d'éprouver la solidité d'une théorie. Et quand on voit tous les gens qui bossent sur l'enfouissement, depuis des géologues en passant par des physiciens des matériaux jusqu'à des spécialistes en symboles, pour imaginer des symboles compréhensibles par des hommes dans 10 000 ans. C'est pris très au sérieux.








OlivierJ a écrit :



Et même en ne restant pas poli, que pourrais-tu dire de plus concret pour réfuter ce propos ?







Sérieusement ?

Actuellement il coute moins cher de faire venir des biens par bateau que de les produire à proximité. Tout cela parceque le prix du pétrole est maintenu artificiellement bas.

Quand tu regardes le bilan carbone d’un simple yahourt aux fruits, c’est catastrophique parcequ’encore une fois le prix du pétrole est bas.

Rien que dans le transport de marchandise et la production de biens, il y a énormément de gains à avoir.



Concernant l’habitat, la consommation énergétique est en constante diminution en France et ce n’est pas fini.



Concernant l’industrie en France c’est pareil avec le développement de process toujours moins énergivore.



Concernant les déplacements personnels, il y a des gains énormes à trouver (transport en commun, urbanisation rationnelle, etc.)



Tu veux d’autres exemples ?









OlivierJ a écrit :



Le coût du démantèlement, c’est n’est pas un bénéfice mais un risque, encore que c’est pas vraiment risqué, c’est plutôt long et coûteux, et ce coût a été calculé depuis longtemps. C’est de la désinformation de dire le contraire, j’ai des articles là-dessus, et la Cour des Comptes (pas des rigolos) a également donné son avis.





Le cout du démantèlement est connu <img data-src=" />

Ce calcul a été pondu par les mêmes experts qui ont évalué le cout de l’EPR ?









jinge a écrit :



Une bonne chose, je n’en suis pas sûr. Le bilan énergétique n’est pas meilleur, il n’y a que la facture de celui qui s’y installe qui baisse, mais l’énergie dégagée par les machines est toujours la même, donc aucun intérêt écologique.)





Si il y a un gros intérêt écologique : dans un datacenter, le refroidissement consomme environ 13 du total. En se plaçant à un endroit où il fait plus froid, on réduit drastiquement cette consommation.

Il est possible que le datacenter installé sur le cercle polaire ait, toutes choses égales par ailleurs, une consommation 20 à 25% plus faible qu’un installé dans l’Arizona.









OlivierJ a écrit :



C’est pris très au sérieux.





Ce qui ne veut rien dire d’ autre que mon “j’ai confiance”.



Gros lol sur le reste du post, sinon.









Drepanocytose a écrit :



La mesure du bénéfice est biaisée, car personne ne connait le vrai coût d’un démantèlement (cf Brennilis).





Le coût d’un démantèlement a été estimé, re-estimé, re-re-estimé par des tas de gens différents, avec des tas de méthodes et normes de sécurités différentes. Le seul moyen de savoir si ces estimations sont bonnes, c’est d’aller au bout d’un démantèlement.

Sauf qu’EDF n’a pas l’air très motivé (peur du résultat? le gardiennage ad vitam eternam coûte moins cher?), et les écolos y sont farouchement opposés (je suppose que c’est parce que le fait qu’on ne soit jamais arrivé au bout leur sert d’argument pour dire que ce n’est pas possible).







Drepanocytose a écrit :



Et la mesure du risque est impossible, car on parle de demi vies de dizaines de millions d’annees..





Plait-il? Bien sûr que si on peut. Ce sont évidemment des estimations plus que des mesures, puisqu’en nucléaire pas plus qu’ailleurs, on ne sait prédire l’avenir.

Le vrai débat il est dans la façon dont on choisis de pondérer les différents aspects (et notamment comment on pondère court et long terme)





Le nucléaire fait peur parce que le risque est grand, mais d’un point de vue purement scientifique, il n’y a pas de raison de le traiter différemment des autres outils : estimation des risques, estimation des bénéfices, décision. Des fois on s’aperçoit après qu’on s’est planté dans les estimations. C’est dommage, mais si on s’interdit d’utiliser un outil sous prétexte qu’on n’a pas encore d’expérience dessus, par définition, on n’utilise plus rien de nouveau.









carbier a écrit :



parce que le prix du pétrole est maintenu artificiellement bas.





Qu’est-ce que tu appelles maintenu artificiellement bas?



Ceux&nbsp; qui pensent que le nucléaire permettra de remplacer la production de courant par des sources carbonées oublient un petit détail. IL n’y a qu’en France que 75% de notre production est nucléaire. dans le reste du monde&nbsp; cela ne représente que final que 12% de la production d’électricité. Il faudrait donc multiplier par 8 le nombres de centrales sans compte que la consommation d’électricité augmente aussi. Qu’il fasse parti du mixe énergétique oui pourquoi pas mais en aucuns cas il ne pourra faire vraiment baisser nos rejets de CO2


Tout ce que tu me dis est connu et archi-connu, en particulier d’un type comme Jancovici.

&nbsp;

(toi dont je trouve souvent les commentaires pertinents, voire salutaires face à quelques énergumènes ici, je suis étonné de tes commentaires sur ce sujet)








carbier a écrit :



Le cout du démantèlement est connu <img data-src=" />

Ce calcul a été pondu par les mêmes experts qui ont évalué le cout de l’EPR ?





Là t’es ridicule, pour une fois.

T’as lu l’article que j’ai indiqué ?

T’as lu le rapport de la cour des comptes ?

Alors au lieu de réponde avec un emoji qui est d’habitude employé par les énergumènes que tu contredis ici, réponds avec des arguments, tu as habitué à mieux.



Quant au coût de l’EPR, comme quasiment tous les projets nouveaux et d’envergure, il a souffert du “facteur Pi”, c’est à dire grosso modo d’un triplement à la fin. Alors que pour le démantèlement, on a une idée raisonnable des coûts puisqu’il y a déjà eu des précédents (encore une fois, lis ce que j’ai indiqué).









Zerdligham a écrit :



Le nucléaire fait peur parce que le risque est grand, mais d’un point de vue purement scientifique, il n’y a pas de raison de le traiter différemment des autres outils : estimation des risques, estimation des bénéfices, décision. Des fois on s’aperçoit après qu’on s’est planté dans les estimations. C’est dommage





Eh bien non. Clzssiquement pour estimer un risque, on evolue sa gravité et sa proba.

Ici enorme gravité mais proba faible, c’est l’histoire du “zero fois l’infini” : le resultat est plutot ptoche de zero ou tres grand ?

Et non, pas “dommage”. Quand la gravité d’un risque est enorme, il est inadmissible de se tromper dans son evaluation, c’est la base.



&nbsp;vu que à part “lol”, t’es incapable d’avancer des arguments, je vais me contenter de “loler” aussi.








OlivierJ a écrit :



&nbsp;vu que à part “lol”, t’es incapable d’avancer des arguments, je vais me contenter de “loler” aussi.





J’ai confiance en ce qu’ on puisse prevoir ou comprendre ce qu’il va se passet dans 150.000 ans, t’appelles ca un argument ?









Zerdligham a écrit :



Sauf qu’EDF n’a pas l’air très motivé (peur du résultat? le gardiennage ad vitam eternam coûte moins cher?), et les écolos y sont farouchement opposés (je suppose que c’est parce que le fait qu’on ne soit jamais arrivé au bout leur sert d’argument pour dire que ce n’est pas possible).





Pourquoi tu dis “n’a pas l’air motivé” ?

D’après ce que j’ai posté précédemment, on a 2 retours déjà sur des démantèlements, un en Angleterre et un avec Chooz.

De ce que j’ai vu, faire trainer un démantèlement (donc réduire son coût annuel) a un côté intéressant, c’est de voir baisser une partie de la radioactivité des matériaux (je ne parle pas du combustible, c’est la partie facile à retirer de la centrale). Et sauf si on est très pressé de récupérer le terrain, il n’y a pas d’urgence à démanteler rapidement.







Zerdligham a écrit :



Le nucléaire fait peur parce que le risque est grand, mais d’un point de vue purement scientifique, il n’y a pas de raison de le traiter différemment des autres outils : estimation des risques, estimation des bénéfices, décision. Des fois on s’aperçoit après qu’on s’est planté dans les estimations. C’est dommage, mais si on s’interdit d’utiliser un outil sous prétexte qu’on n’a pas encore d’expérience dessus, par définition, on n’utilise plus rien de nouveau.





<img data-src=" />

La voix de la raison, merci.







Zerdligham a écrit :



Qu’est-ce que tu appelles maintenu artificiellement bas?





Je m’étais posé la question aussi.

Certes il est redescendu depuis le précédent pic, mais on peut être sûr d’une chose, c’est qu’on aura droit de nouveau dans les années à venir à une flambée, et là il nous paraîtra cher (et ça fera mal à l’économie vu son importance).







the_frogkiller a écrit :



Ceux&nbsp; qui pensent que le nucléaire permettra de remplacer la production de courant par des sources carbonées oublient un petit détail. IL n’y a qu’en France que 75% de notre production est nucléaire. dans le reste du monde&nbsp; cela ne représente que final que 12% de la production d’électricité. Il faudrait donc multiplier par 8 le nombres de centrales sans compte que la consommation d’électricité augmente aussi. Qu’il fasse parti du mixe énergétique oui pourquoi pas mais en aucuns cas il ne pourra faire vraiment baisser nos rejets de CO2





Pas faux, mais on parle déjà de maintenir le parc nucléaire français (et ailleurs), si la consommation ne baisse pas (et il y a peu de chance). Après c’est un choix politique à faire pour d’autres pays émergents, en fonction des priorités (lutte contre le CO² ou pas), ce choix a donné de bons résultats pour la France après les pics pétroliers, pour l’économie en importation de combustibles fossiles. Il ne faut pas oublier que là où une centrale nucléaire consomme 67 tonnes de “combustible” par an, une centrale fossile de même puissance demande environ 500 000 fois cette masse (même si c’est 100 000, c’est énorme).

&nbsp;





Drepanocytose a écrit :



Ici enorme gravité mais proba faible, c’est l’histoire du “zero fois l’infini” : le resultat est plutot ptoche de zero ou tres grand ?

Et non, pas “dommage”. Quand la gravité d’un risque est enorme, il est inadmissible de se tromper dans son evaluation, c’est la base.





Qu’appelles-tu une “énorme” gravité ?

Et il faut mesurer ça à l’échelle d’une région ou d’un pays.









Drepanocytose a écrit :



J’ai confiance en ce qu’ on puisse prevoir ou comprendre ce qu’il va se passet dans 150.000 ans, t’appelles ca un argument ?





Il ne s’agit pas de savoir ce qu’il va se passer dans 150 000 ans, mais de s’assurer qu’on peut enfouir du combustible à quelques centaines de mètres dans des galeries dans des couches géologiques stables, dans des conteneurs avec une durée de vie suffisamment longue pour qu’il ne soit pas urgent de les remplacer, même à l’échelle d’une vie humaine ; de plus la législation demande à ce que le contenu soit plus ou moins facilement récupérable (la réversibilité), comme ça nos descendants auront le temps de se retourner.

&nbsp;

Les gens qui bossent dans ce domaine ne sont pas plus bêtes que toi hein, ce sont des gens normaux aussi qui ont une famille et des enfants, généralement.









OlivierJ a écrit :



Les gens qui bossent dans ce domaine ne sont pas plus bêtes que toi hein, ce sont des gens normaux aussi qui ont une famille et des enfants, généralement.





Les gens qui creent les armes, les poisons, qui font les guerres, les dictateurs, aussi.

C’est censé me rassurer que les gens aient des enfants ?



Ton laius ne me dit qu’une chose : nous prenons les risques, que nous mesurons au lance pierre. Mais c’est pas grave, car “on va laisser le temps aux generations furures de gerer”…









OlivierJ a écrit :



Là t’es ridicule, pour une fois.

T’as lu l’article que j’ai indiqué ?

T’as lu le rapport de la cour des comptes ?

Alors au lieu de réponde avec un emoji qui est d’habitude employé par les énergumènes que tu contredis ici, réponds avec des arguments, tu as habitué à mieux.



Quant au coût de l’EPR, comme quasiment tous les projets nouveaux et d’envergure, il a souffert du “facteur Pi”, c’est à dire grosso modo d’un triplement à la fin. Alors que pour le démantèlement, on a une idée raisonnable des coûts puisqu’il y a déjà eu des précédents (encore une fois, lis ce que j’ai indiqué).





J’ai parfaitement lu l’avis de la cour des comptes qui est bardé “d’incertitudes” (dixit dans le texte) qui sont pris en compte en multipliant pas 2 les couts estimés (qui eux mêmes avaient déjà été revus par rapport aux couts initiaux).



Ce que ce rapport dit aussi, c’est que pour l’instant l’estimation des couts varient énormément entre le process de la centrale et les problèmes rencontrés.

Ce que ce rapport dit aussi c’est que pour l’instant la gestion des déchets est estimée vu que vu leur durée de 12 vie et leur nocivité on n’a encore AUCUNE idée des problèmes à longs termes qu’on pourrait rencontrer.

etc. etc.



Donc oui je maintiens mon emoji.

La cour des comptes se basent sur l’avis d’experts qui ne peuvent faire que des estimations vu qu’aucun démantélement complet (jusqu’à la fin de la gestion des déchets) n’a encore été effectué dans le monde.









carbier a écrit :



La cour des comptes se basent sur l’avis d’experts qui ne peuvent faire que des estimations vu qu’aucun démantélement complet (jusqu’à la fin de la gestion des déchets) n’a encore été effectué dans le monde.





Voilà. Et c”est pour ca que l’evaluation des benefices à utiliser le nucleaire est biaisé en partie



Ce commentaire me paraît plus raisonnable et informatif. De là à mériter l’emoji plus haut, faut pas pousser.








Drepanocytose a écrit :



Eh bien non. Clzssiquement pour estimer un risque, on evolue sa gravité et sa proba. Ici enorme gravité mais proba faible, c’est l’histoire du “zero fois l’infini” : le resultat est plutot ptoche de zero ou tres grand ?





Pas beaucoup fois beaucoup à une valeur très bien définie. Mais on s’en fout, c’est pas ça la question.

La vraie question, c’est comment on compare des choses qui ne sont pas dans les mêmes unités. Par exemple comment compare-t-on du charbon non brulé avec de la gestion de déchet nucléaires à long terme?

On fait des estimations. Comme tu dis, on évalue la probabilité d’une fuite, ses conséquences humaines et financières (gravité), et on fait un produit. On évalue les effets humains et financiers qu’aurait l’émission de X millions de tonnes de CO2 selon les meilleurs modèles du moment, et on fait la soustraction. etc… Selon les modèles qu’on utilise, la façon dont on pondère les choses, on arrive à des résultats différents.

Ça n’a rien de grave, mais là où ça devient gênant, c’est quand des gens utilisent cette variété de résultats pour tenter de faire croire qu’il est impossible de faire une estimation, et surtout en tirent les conclusions qui les arrangent.







Drepanocytose a écrit :



Et non, pas “dommage”. Quand la gravité d’un risque est enorme, il est inadmissible de se tromper dans son evaluation, c’est la base.





Sauf que personne ne sait prédire l’avenir. Du coup tu proposes quoi comme méthode pour faire des choix?

Beaucoup proposent dans le doute de ne rien faire, mais n’est-il pas aussi inadmissible de ne rien faire quand les bénéfices potentiels sont immenses, que de faire des choses quand les risques sont monstrueux?

Aussi, est-il plus inadmissible de se tromper de 100% sur la gravité d’un évènement de ‘gravité un million’ qui a une chance sur un milliard de se produire, ou sur celle d’un évènement de ‘gravité un’ qui a une chance sur dix de se produire?







OlivierJ a écrit :



Pourquoi tu dis “n’a pas l’air motivé” ?





De ce que j’ai pu lire et entendre, ils ne font pas spécialement d’efforts pour que ça avance. Ton explication sur la baisse de la radioactivité est peut-être la bonne.

L’intérêt qu’aurait un démantèlement relativement rapide, même s’ils n’ont probablement pas besoin du terrain, serait de couper le sifflet à tous ceux qui prétendent qu’EDF ne sait pas faire.









Zerdligham a écrit :



De ce que j’ai pu lire et entendre, ils ne font pas spécialement d’efforts pour que ça avance. Ton explication sur la baisse de la radioactivité est peut-être la bonne.

L’intérêt qu’aurait un démantèlement relativement rapide, même s’ils n’ont probablement pas besoin du terrain, serait de couper le sifflet à tous ceux qui prétendent qu’EDF ne sait pas faire.





Même si EDF décidait de démanteler rapidement une centrale (10 ans ? mais ça me paraît impensable, déjà pour le coût), c’est un temps qui est long par rapport au temps politique et médiatique.

&nbsp;

Dans le domaine du nucléaire civil, le temps est très long n’est-ce pas, entre le projet de construction, la construction, l’exploitation (40 à 60 ans) et le démantèlement. C’est presque comme les chênes plantés sous Louis XIV et destinés à fournir du bois pour les navires de guerre bien après la mort des décisionnaires.









OlivierJ a écrit :



Pour les ingénieurs et chercheurs qui sont préoccupés par le CO², le nucléaire est effectivement une solution préférable. La question des déchets est importante mais pas critique, surtout quand on prend en compte leur volume réduit, par rapport aux déchets de l’industrie chimique et pétrolière.





Les panneaux sont polluants à produire pour 2 raisons : il faut une température élevée pour faire fondre les constituants (d’où génération de CO² inévitablement), et ça utilise des minéraux et des procédés polluants. Les minéraux génèrent de la pollution à l’extraction et au raffinage. Jusqu’à une époque récente, ça coûtait plus cher en énergie de produire un panneau photovoltaïque, que toute l’énergie générée ensuite pendant son utilisation.



Le solaire thermique me semble, d’après mes infos, plus écologique, et permet aussi dans certaines configuration de continuer à produire la nuit, en utilisant l’inertie thermique du liquide (ou des sels fondus) chauffé dans la journée, sur des centrales à miroirs paraboliques (ça chauffe le fluide caloporteur à plusieurs centaines de degrés).





A titre d’information, j’ai déjà lu sur un site de professionnel&nbsp;du photovoltaïque qu’il existe un&nbsp;procédé qui permet aussi de produire (un peu) la nuit grace aux UV qui&nbsp;inondent la surface même la nuit (notamment grace à la lune). Mais le prix est plus élevé et surtout, on ne parle pas d’avoir un rendement du tonnerre la nuit !









OlivierJ a écrit :



Ah, chez certains écologistes sans doute, mais pas chez tous en plus. Et chez la plupart des scientifiques et ingénieurs, ça ne fait pas vraiment débat.




Quelqu'un comme Jancovici, qui par ailleurs a été conseiller de la fondation Nicolas Hulot, explique assez bien les enjeux (article de mai 2016) :      

&nbsp;http://www.sfen.org/fr/rgn/la-croissance-verte-nexiste-pas-jean-marc-jancovici






Extrait :      






Les renouvelables sont-elles une alternative crédible ?      






JMJ : Elles sont une alternative parfaitement  crédible si on ne souhaite pas conserver le niveau de consommation  actuel. Si la population accepte de vivre dans un logement 4 fois plus  petit, pas toujours chauffé, et de ne plus avoir de voiture : il n’y a  aucun problème, 100 % renouvelables c’est possible. Mais, si on souhaite conserver quelque chose de proche du niveau de consommation actuel et,  en plus de cela, se débarrasser des énergies fossiles, le nucléaire  arrive immanquablement dans le débat.      






Ce que vous dites, c’est que le nucléaire entretient un système de consommation insoutenable pour la planète ?      






JMJ : Aujourd’hui, la question que le nucléaire entretienne ad vitam aeternam une civilisation de l’excès ne se pose pas. Aujourd’hui, l’urgence est plutôt de mettre le nucléaire à toute  vapeur pour remplacer les 1 800 GW de centrales à charbon qu’on a dans  le monde. Il faut en effet diviser par trois les émissions de CO2 pour  éviter un réchauffement climatique qui pourrait mettre la planète à feu  et à sang, et cela passe par la suppression de la totalité des centrales à charbon dans les 35 ans qui viennent. Sans nucléaire, il n’y a aucune chance d’y arriver. Une fois qu’on aura fait ça, on se posera la  question de l’après.      






Certes, le nucléaire entretient un système de consommation plus fort  que dans un monde « tout renouvelable ». Cependant, entre le niveau de  consommation actuel, qui n’est pas soutenable, et quelque chose qui est  au-dessus de ce qu’avait un paysan il y a deux siècles, il y a un  équilibre à trouver.      






Un système 100 % renouvelables n’est pas réaliste ?      






JMJ : Si on veut remplacer le système français par des éoliennes avec des barrages (NDLR : pour stocker l’électricité), il faut construire quelques milliers de barrages de Sivens, multiplier  par un facteur 3 la puissance de pointe que le réseau peut encaisser et  multiplier par 10 à 20 les capitaux qu’on doit injecter dans le système  pour produire la même quantité d’électricité. Dit autrement, là où le  cout de reconstruction à neuf du système électrique français coûte 300 à 400 milliards d’euros, avec un système éolien plus le stockage cela  coûtera entre 3 000 et 6 000 milliards d’euros, soit 1,5 à 3 fois le PIB français. Engager cette politique, c’est entrainer la France dans une  récession sauvage avec les tensions sociales qui vont avec. De même,  dire que l’on va résoudre le problème du charbon dans le monde  essentiellement en développant le solaire, l’éolien et le stockage,  c’est aller droit vers un réchauffement climatique accéléré et vers un  monde hostile et violent.      

&nbsp;







Merci pour ta recherche, mais en effet, qui accepterait de se loger dans 4 fois moins de place que ce qu’il n’a ? Je trouve déjà ma maison&nbsp;un peu juste en taille… Et pour la voiture, ceux qui disent “passez-vous de voitures” ne prennent jamais en compte les lacunes sur les alternatives type transports en communs, sans parler des soucis d’horaires (celui qui doit mettre 2h00 de route en transport en commun au lieu d’une en voiture, tous les jours pour aller bosser, il va galérer quand même ! Et c’est quelqu’un qui a vécu un an en étant près de 3H par jour dans les transports en communs par peur d’avoir un accident avec la fatigue en réalisant un trajet quotidiennement qui vous le dit, même si je devais prendre ma voiture pour aller à la gare le matin, les horaires de bus ne convenant pas dés le départ, cela m’aurait couter 30 minutes de sommeil encore en moins pour faire les 3 premiers km).



Je doute du nucléaire depuis saint Laurent des eaux.



L’État à créé l’autorité de sûreté nucléaire juste après. ..



Et bien sur pas un français n’a entendu qu’on était passé à deux doigts d’un Tchernobyl en France ( deux fois)


Pour revenir à la problématique de l’intermittence des énergies renouvelables tel l’éolien et le photovoltaïque, je pense que l’industrie des data center peut gérer de façon pragmatique ce problème en conjuguant l’offre d’énergie à la demande des utilisateurs.



En effet imaginez un google ou amazon possédant des parcs de data center installés à différents endroit des US ou du globe moduler la disponibilité de ses serveurs en fonction de la quantité d’énergie disponible à un endroit x et à un instant t.

&nbsp;Le fait que ces serveurs soit tous connectés, permettrait de répartir au mieux avec des algorithmes la charge sur différents sites afin de répondre à un objectif élevé de % d’énergie renouvelable.

&nbsp;

&nbsp;Par exemple le soleil brille en permanence sur terre et tous ces serveurs sont connectés au même réseau (cf. les câbles sous-marins trans-continents de facebook et co.) et le vent doit bien toujours souffler quelque part sur Terre. Donc en déployant un parc de serveurs à des points stratégiques du point de vue potentiel énergétique, il doit être possible de faire fonctionner ce parc avec une disponibilité correcte je dirais 70%

&nbsp;








fred131 a écrit :



Je doute du nucléaire depuis saint Laurent des eaux.



L’État à créé l’autorité de sûreté nucléaire juste après. ..



Et bien sur pas un français n’a entendu qu’on était passé à deux doigts d’un Tchernobyl en France ( deux fois)





Si. Et ceux la sont devenus antinucleaires a leur tour… <img data-src=" />



Je me rappellerai toujours la reponse embarrassée de mes profs de nucleaire (travaillant au CEA, donc des experts du sujet) quand je leur ai demandé pourquoi les belles mesures de sécurité qu’ils etaient en train de nous exposer n’ont pas fonctionné a St Laurent….









NONAUFOOT a écrit :



A titre d’information, j’ai déjà lu sur un site de professionnel&nbsp;du photovoltaïque qu’il existe un&nbsp;procédé qui permet aussi de produire (un peu) la nuit grace aux UV qui&nbsp;inondent la surface même la nuit (notamment grace à la lune). Mais le prix est plus élevé et surtout, on ne parle pas d’avoir un rendement du tonnerre la nuit !





Ça ressemble à une blague. Même un jour de pleine lune, l’énergie qui arrive sur terre est ridicule, UV ou pas.









fred131 a écrit :



Je doute du nucléaire depuis saint Laurent des eaux.



L’État à créé l’autorité de sûreté nucléaire juste après. ..



Et bien sur pas un français n’a entendu qu’on était passé à deux doigts d’un Tchernobyl en France ( deux fois)







  1. apparemment il y en a un au moins, toi. (en fait, les incidents sont faciles à connaître, surtout à notre époque, et les anti-nucléaires ne manquent pas une occasion d’en parler)

  2. tant qu’on n’a pas eu d’accident, c’est bon, c’est comme sur la route, parfois ça frôle mais on arrive à l’éviter

  3. les incidents permettent, comme en aviation, d’analyser la conception et de renforcer les mesures de sécurité et de rentre plus sûrs la technique en question et moins probables de possibles accidents.









teedge a écrit :



En effet imaginez un google ou amazon possédant des parcs de data center installés à différents endroit des US ou du globe moduler la disponibilité de ses serveurs en fonction de la quantité d’énergie disponible à un endroit x et à un instant t.

&nbsp;Le fait que ces serveurs soit tous connectés, permettrait de répartir au mieux avec des algorithmes la charge sur différents sites afin de répondre à un objectif élevé de % d’énergie renouvelable.

&nbsp;

&nbsp;Par exemple le soleil brille en permanence sur terre et tous ces serveurs sont connectés au même réseau (cf. les câbles sous-marins trans-continents de facebook et co.) et le vent doit bien toujours souffler quelque part sur Terre.





L’idée n’est pas bête, sur terre peut-être que ça souffle toujours, mais déjà au niveau du continent européen, ce n’est pas garanti, cet article montre le cas d’un été avec environ 15 jours sans vent :

“Intermittence et foisonnement de l’électricité éolienne en Europe de l’Ouest” http://www.sauvonsleclimat.org/etudeshtml/intermittence-et-foisonnement/35-fparticles/1161-intermittence-et-foisonnement.html

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teedge a écrit :



&nbsp;il doit être possible de faire fonctionner ce parc avec une disponibilité correcte je dirais 70%

&nbsp;





Magnifique ce 70% sortit du chapeau&nbsp;<img data-src=" /><img data-src=" />









teedge a écrit :



&nbsp;Par exemple le soleil brille en permanence sur terre et tous ces serveurs sont connectés au même réseau (cf. les câbles sous-marins trans-continents de facebook et co.) et le vent doit bien toujours souffler quelque part sur Terre.&nbsp;&nbsp;



L’idée est belle, par contre, niveau souveraineté c’est chaud.En cas de conflit, si c’est un pays ennemi qui produit mon Electricité “de nuit”, ils vont nous couper le jus ^^