Le bilan de la mission ExoMars 2016 est pour le moment mitigé. Si l'orbiteur TGO fonctionne parfaitement bien, ce n'est pas le cas du module Schiaparelli. L'ESA a donné des détails sur la descente et son atterrissage sur Mars, qui ne s'est pas exactement passé comme prévu.
Ce matin, l'ESA tenait une conférence de presse afin de faire le point sur le déroulement de sa mission ExoMars 2016. L'occasion pour l'agence européenne de rappeler que la mise sur orbite de Trace Gas Orbiter (TGO) s'est parfaitement bien déroulée. Les responsables expliquent qu'ils ont « le plein contrôle de l'engin », qu'il est « prêt pour la science et pour relayer des signaux ».
Schiaparelli a envoyé l'ensemble des données de sa descente sur Mars
Pour rappel, TGO doit notamment servir de relai pour le rover de la mission ExoMars 2020 ainsi que pour le module Schiparelli. Ce dernier était d'ailleurs au centre des questions de la conférence de presse, il faut dire que son état de santé inquiète et que l'on ne sait toujours pas ce qui s'est passé exactement lors de la descente.
Les ingénieurs de l'ESA expliquent qu'ils ont tout de même pu « collecter l'ensemble des données de la descente », ce qui représente environ 600 Mo. Ils ajoutent par contre que ce qui s'est passé durant la phase finale d'atterrissage reste encore flou et que l'analyse des données continue.
Les problèmes commencent au moment de larguer le parachute
Pour rappel, Schiaparelli embarque trois dispositifs de freinage : un bouclier thermique pour son entrée dans l'atmosphère (cette première phase permet de réduire sa vitesse de 21 000 km/h à 1 700 km/h environ), un parachute (qui permet de descendre à 320 km/h) et enfin neuf moteurs pour la fin de la descente qui sont censés se couper juste avant l'atterrissage (la vitesse prévue au moment de l'impact est de 10 km/h).
L'analyse des données indique que le bouclier a parfaitement rempli son rôle, ce qui est « une très bonne nouvelle » pour l'ESA. Ensuite, le déploiement du parachute s'est déroulé conformément au plan établi, mais le premier couac intervient lorsqu'il faut s'en séparer. Cette opération aurait été réalisée une quinzaine de secondes trop tôt, sans plus de détails pour le moment. De leur côté, les rétrofusées se sont bien mises en marche, mais l'ESA ne peut pas confirmer pour le moment qu'elles aient toutes fonctionné correctement. « Il semble probable qu'elles se soient éteintes plus tôt que prévu, à une altitude qui reste à déterminer ».
We need to understand what happened in the last few seconds before the landing - a lot to learn from this valuable test landing #ExoMars
— ESA Operations (@esaoperations) 20 octobre 2016
À la question « Schiaparelli est-il en un seul morceau ? », la réponse de l'agence européenne est simple : « nous ne savons pas ». Elle ajoute que, « depuis la surface [de Mars] nous n'avons pas de données » et que les transmissions ont été coupées environ 50 secondes avant l'arrivée du module sur le sol martien.
Une annonce qui va dans le sens de la déclaration d'un des scientifiques de la mission hier dans l'après-midi, alors que Schiaparelli devait normalement être arrivé sur Mars. Il expliquait en effet être « un peu inquiet » car le signal UHF capté par des télescopes indiens (la porteuse, pas les données) avait été coupé, et qu'il s'était « vraiment éteint au moment de l’impact ». Toutes les sondes, les orbiteurs et les télescopes sur Terre tentent actuellement de capter un signal de Schiaparelli.
L'analyse des données continue, cela ne change rien pour ExoMars 2020
Bref, « les données que nous recevons nous permettent de comprendre parfaitement le déroulé des événements et les raisons qui ont contrecarré l’atterrissage en douceur » affirme David Parker, le directeur de l'ESA pour l'exploration spatiale robotisée. Une commission a été mise en place afin d'enquêter sur cet incident et l'agence ne veut pas spéculer sur les causes pour le moment.
David Parker ajoute que, « du point de vue technique, nous avons obtenu exactement ce que nous attendions d’un test, c’est-à-dire de précieuses informations sur lesquelles travailler ». Le test était par contre censé aller plus loin avec des mesures de plusieurs instruments sur place, pendant une durée de quelques jours à une semaine environ en fonction de la durée de vie des batteries.
Dans tous les cas, l'état de santé de Schiaparelli et/ou les causes des dysfonctionnements n'auront en théorie aucune incidence sur la mission ExoMars 2020, affirment en cœur plusieurs responsables de l'ESA. Même son de cloche avec Francis Rocard, directeur de l'exploration du système solaire au CNES qui expliquait hier que Schiaparelli « a pour but de préparer le futur à plus long terme ».
Commentaires (107)
#1
Pas si mal pour un premier essai finalement " />
#2
Avec Philae ça fait deux atterrisseurs de suite qui merdent… Ils essaient de faire croire à chaque fois que ce sont des demi-échecs, mais il faut dire la vérité : ce sont des énormes fails de l’ESA. Ils savent pas de poser. Aller s’écraser n’importe comment, ça ils savent.
#3
Et hop, un fail.
#4
Bon, au moins, on sait ce qui va pas. Et le plus difficile à corriger (bouclier thermique et déploiement du parachute) fonctionne.
#5
Une erreur d’altimétrie?
#6
Les rovers américains sur place ont dû bien se marrer. " />
#7
Non, ce ne sont pas des fails. Certes l’atterrissage à échoué mais cela reste bel et bien des semi-échecs.
De plus dans le cas de Philae l’atterrissage s’est bien déroulé, seulement il s’est posé près d’une falaise donc avec un ensoleillement très réduit et donc n’a pas pu recharger ses batteries.
Meme si Schiaparelli s’est probablement crashé, les donnés recueillies sont précieuses et au final c’est ce qu’on attend d’un “crash-test” meme si ca aurait été intéressant pour l’ESA de tester les instruments embarqués.
#8
l’ESA a de gros progrès à faire niveau atterrissage. On a 15 ans de retard sur les américain de ce côté là
#9
Philae devait s’amarrer à la comète et ça n’a pas marché, il a rebondi dans tous les sens et est allé se poser “plus loin”, sans aucun contrôle… à 1 km de l’endroit prévu, à la verticale. C’est très, très loin d’un atterrissage qui s’est bien déroulé.
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#11
5800 m/s de delta-V pour atterrir sur Mars en aéro-freinage !!
Moi je l’aurais pas tenté " />
#12
N’importe quoi.
Rosetta était une mission inédite, personne n’avait d’expérience là dessus, et il fallait maintenir le matériel en état de fonctionnement pendant plus de 10 ans.
L’atterrissage de Philae s’est bien déroulé et même s’il n’est pas parvenu à se harponner, il a quand même fonctionné et transmis des données scientifiques. Il était conçu pour, la recharge des batteries à l’aide des panneaux solaires c’était un bonus.
Pour Schiaparelli attendons les conclusions avant de jeter des cailloux (il est possible que l’échec soit du à l’historique très chargé du projet).
#13
D’après la page wikipedia, le site d’aterissage de Schiaparelli n’est pas loin de celui d’Opportunity, donc c’est possible " />
#14
#15
#16
Mouarf, il était conçu pour se poser à plat en douceur pour pouvoir forer le sol dans de bonnes conditions, avec des panneaux solaires qui n’étaient pas du tout du bonus mais sa source principale d’énergie.
C’est un gros coup de bol qu’il se soit arrêté en pouvant quand même émettre quelques données… très partielles vu qu’il avait pas d’énergie pour faire son principal boulot : analyser le sol.
#17
C’est vrai, mais il faut se rappeler que la sonde a été envoyée il y a 10 ans ?
Aussi, philae s’est posé sur une comète ! avec un champ de gravité très faible, une “atmosphère” d’explosions de poche de gaz, une surface complétement anarchique, et un sol complétement inconnu ! Certes, ça ne s’est pas passé “exactement comme prévu”, mais ça a quand même très bien marché au vu des contraintes ! (et pour info, la NASA ne l’a jamais fais hein…..).
Concernant mars, okay ca a probablement foiré, mais l’esa a une expérience bien plus limitée que la Nasa dans le cadre d’atterrisseur(même en général, l’esa à 15 ans de moins que la NASA, et n’étais pas présente lors de “l’age d’or” de la conquête spatiale), la sonde TGO a également subit l’explosion du dernier étage de la fusée qui la transportée (ça leur apprendra a travailler avec des russes :) 0, et on ne sais pas dans quelle mesure il a été endommagé).
Bref, tout ca pour dire que je te trouve un peu violent quand tu dis que c’est des gros fails………
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#19
Je trouve que pour le budget et la somme d argent mis sur la table par rapport au USA je trouve que l Europe ce débrouille très bien Pour le moment la NASA ne s est jamais posé sur un comete avec des photos epoustouflante
Ne dénigrons pas leur travail car avec peu d argent il arrive à faire des choses extraordinaire si seulement il pouvait avoir le même budget que les US je pense que l Europe passerai devant sur la conquête spatial
#20
Pourtant tout avait bien fonctionné quand ils ont fait les tests avec Kerbal Space Program.
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#22
je ne dénigre pas le travail et je parle uniquement de la partie atterrissage d’ailleurs….
effectivement y a moins de pognon, alors mettons en plus !!!!
#23
Ca donne envie de réinstaller kerbal ca ^^ bon moi je suis un peut moins bon, j’arrive tout juste à envoyé une fusée en orbite kerballienne.
#24
La conquête spatiale, c est d’abord une question politique: c est un outil pour montrer sa suprématie sur Terre. C est ainsi que furent décidés les gros budgets aux USA et URSS ds les années 50 à 70.
Aujourd’hui, les USA veulent tjs montrer qu ils sont les + forts.
La Chine arrive en outsider.
Donc d abord des gros projets avec gros budget pour le prestige, notamment militaire.
Et à côté de tout cela, l’EU qui n est tjs pas foutue de se définir une politique militaire commune depuis 70 ans, n’a PAS du tout cette motivation de suprématie car militairement dépendants des USA.
On se bat que sur le côté purement scientifique.
D’où les budgets ridicules.
Et les semi échecs comme ici.
Donc si j ai bien compris ExoMars TGO part1 (part 2 en 2020), sonde en orbite ok, et on s attends que l EDM Schiaparelli se soit crashé au landing (atterrissage en Français, ça marche pas bien pour Mars).
Dommage mais pas dramatique: il va falloir tout le talent des communicants pour bien insister que l objectif principal de la mission était la sonde en orbite, et que le rover de toute façons prévu pour vivre 8 jours seulement n était qu en bonus.
#25
Baston de robots martien !! " />
" />
#26
Mouarf c’est pas si dramatique. Il vaut mieux que ça se crache d’ailleurs au moins on sait quoi corriger.
Par contre je comprend pas pourquoi il font pas un atterrisseur avec des mini capsules qui se planterai dans le sol avant l’atterrissage. connecté en 5G" />
#27
Les échecs font partie du processus, et ils nous apprennent tout autant (si ce n’est plus) que les réussites.
Attendons de voir les résultats finaux pour juger.
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#29
#30
#31
N’empeche quand on voit la carte des positions des différents bidules qu’on a réussi à envoyer sur Mars, ça commence à en faire un paquet :)
#32
Si ExoMars à le temps de gueuler “tirs amis ! tirs amis !” " />
#33
Mouais je met au défi tous ceux qui parlent de fail d’être capable de faire 1/1000eme de cela.
Et le cas de philae est juste extraordinaire.
Quand on voit les contraintes, les inconnues, la durée, les distances…
C’est juste un truc totalement extraordinaire.
Et on parle pas des projets comme Voyager qui émet toujours, la sonde qui a régulièrement photographié Pluton, notre capacité à mettre des télescopes à un point lagrange…
Après les gens sont blasés, aujourd’hui quand on Ariane décolle tout le monde s’en fout, c’est plus intéressant de savoir qui va marquer entre deux bande de gens qui courent derrière un ballon ^^
Pauvre monde ^^
Dommage que les génies capables de faire tout cela ne prennent pas les rênes des gouvernements " />
#34
juste pour dire rapport NASA / ESA ….
La première sonde américaine pour Mars c’est en 1963 alors que l’Europe Mars Express en 2003. (donc on a déjà 40 ans de retard juste pour ça et on y arrive d’entrée de jeu !)
Premier atterrissage réussit pour les ricain c’est 1975 et la réussite ne c’est pas faite en claquant des doigts ! Alors que l’europe commence a peine …
Donc non on a pas 15 ans de retard juste 40 ans minimum … Alors oui pardon parfois ça foire .
#35
Et hop, un troll.
#36
#37
Oui mais c’est plus simple, tu appuies sur espace pour changer de stage.
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#39
C’est un problème qu’on a beaucoup en France. L’échec est vu comme une faiblesse et quelque chose de mal.
#40
Ca a quand même un petit coté sketch de Bigard. Les mecs ils échouent à 2m du bol de Sangria.
#41
Philae: un atterrisseur prévu pour se poser sur une surface dont on ignore beaucoup de choses, particulièrement les propriétés mécaniques du milieu (Ce sera dur? Cassant? Granuleux? Rebondissant comme du caoutchouc? ), pour une première historique.
Schiaparelli: un module expérimental, dédié à tester une technique d’atterrissage encore jamais expérimentée.
Dans les deux cas, il y a des dangers particuliers impossibles à prendre totalement en compte, et un des buts principaux de la mission est d’obtenir des informations sur l’atterrissage en lui-même. Schiaparelli n’était même pas censé faire grand chose après son “amarsissage”. Donc bon.
Parfois, tu n’as pas d’autre choix que de lancer tes nouilles au plafond pour voir si elles collent.
#42
Deep impact ? " />
(c’est pas un vrai atterissage mais un collision par contre)
#43
Tiens, il y en a toujours pour venir cracher dans la soupe avec des termes disproportionnés et totalement déconnectés de la réalité.
Philae s’est posé et a émis depuis le sol. Une grande première…. ne t’en déplaise….
Je suppose que tu dois soit être un ado à la recherche de réponses qui n’en finissent pas et de sensations fortes, soit un provocateur défaitiste, qui aime se flageller.
Tu oublie que Juno made in USA a des problèmes …. et que Huggins l’atterrisseur Européen de Titan fut un gigantesque succès.
Bref, tu ne comprends rien aux difficultés du spatial…. retournes donc jouer aux dominos
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#45
Ils ont moyen de savoir s’il ne s’est pas pris le parachute sur le coin de la figure?
Effectivement ce serait intéressant que le rover du coin vienne inspecter le site du crash.
#46
Bon, il ne faut pas oublié que même si on espère que la roadmap soit respecté dans les moindre détail, dans le cadre de mission spatiale on prévoit aussi les ratés. On les considère un peu comme “normal”. Ca a beau bien fonctionner in silico et sur Terre, mais après un voyage comprenant quelque température extrème et des irradiation, il y a un taux de panne qui est important. Ensuite, ça reste pour beaucoup que des missions ponctuelles, elles sont très théoriques et chacune d’entre elles est un test grandeur nature de calcule et de test unitaire. Dit autrement, ils mettent un prod un programme pour lequel on à pu faire que des test sur les fonctions de manière indépendante.
#47
Demande à google.fr !
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#49
#50
#51
C’est vrai que la majorité est obnubilée par le pognon que ça coûte, argent “perdu” selon eux, alors que c’est presque 100% réinjecté dans les salaires des milliers d’employés liés au projet et donc l’économie.
Et ces mêmes personnes par contre ne trouvent rien à redire quand la même quantité d’argent public est dépensée dans un stade de foot dont les bénéfices terminent à 90% dans les poches des 22 pousse-ballon qui jouent dessus. Pognon qui finit dans des banques Panaméenne via des sociétés bidon…
#52
De toute manière l’histoire se répète toujours quand une tentative de progresser dans un domaine est tentée. Depuis la naissance d’un individu jusqu’à sa mort, la seule chose qui le construit c’est ses échecs, ce qu’il apprend et ce qu’il analyse de son environnement. Il y en a qui s’arrêtent plus tôt que d’autres, c’est malheureux…
Bref, j’espère que l’ESA apportera les réponses sur le déroulement de cette tentative d’atterrissage/amarsissage.
#53
Non “l’Europe” n’est pas totalement larguée pour la visite de corps céleste, mais oui ces échecs répétés pour poser des machines sur Mars sont un problème.
Et on ne peut pas comparer un atterrissage sur Mars avec celui sur une comète, les contraintes n’ont rien à voir.
Pour Philae le “semi-échec” est largement compréhensible de par le nombre d’inconnues rencontrées, et vu les conditions la mission a plutôt réussi.
Par contre pour Mars, les conditions sont globalement connues et l’échec tient plus a priori dans la manière dont la mission a été conçue ; voir les commentaires de “jack oneill” sur la news précédente.
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Ingorez: j’ai merde mon edit …
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Tu crois vraiment que les fusées ne coûtent rien et que tout part dans les salaires? Oo
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Sauf si la mission ExoMars 2020 n’utilise pas la technologie de l’atterisseur Schiapparelli. Et devine quoi: justement elle ne l’utilisera pas. L’atterrisseur d’ExoMars 2020 sera fournis par la Russie et n’aura rien à voir avec Schiapparelli. Après l’atterrisseur russe doit faire ses preuves lui aussi…
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Je suis impressionné…
Y’en encore pas un qui a dit que c’était de la faute de hollande et des socialistes… " /> " />
Sinon cet échec n’est pas dramatique car comme le disent justement certains, on apprend beaucoup des échecs.
Je trouve aussi que certains ont des réactions “d’enfants gâtés” qui ne supportent pas qu’une telle entreprise puisse foirer mais bon, c’est tellement classique cette manie de critiquer et chialer pour tout et pour rien qu’on finit par s’y habituer…
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Oui mais tu comprends bien que c’est bien plus dur de taper sur la bonne touche d’un clavier que faire se poser en douceur un truc sur Mars à des dizaines de millions de kilomètres… " />
Faut pas tout mélanger bordel !! " />
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Que ferait on sans les japonais pour penser à ce genre de choses avant nous ? " />
#64
Même le cout de la fusée fini dans l’économie mondiale à travers les diverses taxes d’import/export, les salaires, les bénéfices redistribués etc etc. L’argent ne disparait pas. Il change juste de poche.
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#66
Et surtout faut pas oublier que c’était une comète. Réussir à se mettre en orbite autour était déja un miracle, alors réussir à poser un objet dessus sans qu’il se crash ça tient du domaine de la fantaisie
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Alors pour la petite culotte usagée, d’après mes recherches sur le terrain, le distributeur serait une légende urbaine. Par contre en boutique spécialisée, on en trouve " />
Et sans J-Pop, reste la K-Pop, la Canto-Pop, la Mando-Pop et la V-Pop (Brrrr)
" />
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edit tjs aussi pourri qd il y a un lien
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#73
c est pas possible de mette un lien d image ici?
image à voir surhttps://en.wikipedia.org/wiki/Mars_rover
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J’ai cru comprendre que c’était la première fois qu’on essayait de poser un module sur Mars pendant la période des tempêtes. Je me trompe ? Ou alors c’est la première fois pour l’Europe?
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Le module s’est explosé au sol.
Donc demi-succès …
Avec Rosetta on peut conclure que l’Europe ne sait pas atterrir et finit toujours par s’écraser.
Dommage.
#78
Scott Manley nous rappelle, dans une petite vidéo, que l’ESA est spécialiste des atterrissages sur des objets lointains, notamment Titan (et oui, la sonde Huygens). Et au passage c’est un record, aucune autre sonde n’a atterri aussi loin.
La vidéo :https://www.youtube.com/watch?v=ya05tVoEk8E
Huygens :https://fr.wikipedia.org/wiki/Huygens_(sonde_spatiale)
L’atterrisseur Schiaparelli a été castré lors de sa conception, il devait être équipé d’un RTG (générateur thermonucléaire à radio isotopes) fourni par la NASA puis la Russie mais l’accord n’a pas abouti.
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Faut demander à Matt Damon de recoller les morceaux…
/me s’enfuit en courant et en agitant les bras
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il y a la terre et il y a la planète Terre, donc ça marche bien
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D’après certaines rumeurs hautes placées, un sniper avait été envoyé sur Mars pour le shooter avant l’atterissage.
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#84
Je trouve hallucinant comment certains commentaires sont tellement pro USA qu’ils font la négation de l’UE..
L’américanisation des esprits semblent bien fonctionner.. Inquiétant.
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#86
Donc pour résumer, lancer un truc de la taille d’un frigo sur une boule en mouvement d’environ 4 Km voyageant dans l’espace à la vitesse de XXX Km/s (je n’ai pas trouvé la donnée) avec un calcul de trajectoire sur 10 ans c’est un fail car l’atterrisseur a rebondit sur la surface dont la nature était encore inconnue et est allé se poser sans pus d’encombre un peu plus bas que prévu et dans une zone moins ensoleillé mais permettant néanmoins de faire 99% de ce qu’il devait faire, pour certaines personne ici présente c’est un fail !
concernant cet atterrisseur, il était expérimental, devait permettre de tester le concept. Il a donc fait son job : il a montré que ça ne fonctionne pas sur les 2 dernières minutes et qu’il va falloir donc corriger cela en étudiant les données récoltées. Donc encore une fois, appelé ça un fail c’est montré qu’on n’a pas suivit l’affaire.
On sent bien que ceux qui disent cela sont calé en exploration spatiale " /> (car oui on ne dit plus conquête mais exploration).
Sérieusement renseigné vous avant de dire du mal pour le plaisir de vous sentir supérieur.
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Commentaire très pertinent, et quand j’ai lu ceux auxquels tu fais référence, je me suis demandé si ça valait la peine de leur répondre (avant de le faire brièvement), vu le niveau.
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#93
Il s’est écrasé comme une merde, c’est un fait. Et pour un atterrisseur, c’est un gros fail, à 100%, pas un demi-échec. C’est pas en niant la vérité qu’on va faire avancer les choses.
Le bouclier a rempli son rôle, ouai, super. De la haute technologie spatiale…
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Ben la vérité c’est qu’en s’écrasant comme une merde avec un petit robot station météo qui était censé fonctionner que quelques jours, ils vont beaucoup plus apprendre que si la mission aurait été réussie.
C’est un échec, mais au moins ils ont pas écrasé un robot censé fonctionner plusieurs mois et devant apporter beaucoup plus de résultats scientifiques. C’était le but de la mission.
Résultat de la mission:
La réussite se construit en apprenant de ses erreurs! Ça se saurait si tout fonctionnerait du premier coup. Regarde Space X et l’atterrissage sur la fameuse barge. Bah bien explosé la barge les premières fois… Et maintenant ça fonctionne!
Ever tried. Ever failed. No matter. Try Again. Fail again. Fail better.
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#96
Pas de données, ouais ouais…. déjà trouvé le point d’impact et la télémétrie de l’atterrisseur est en cours d’analyse:
 http://www.esa.int/Our_Activities/Space_Science/ExoMars/Mars_Reconnaissance_Orbi…
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Non Mars n’est pas la planète la plus simple pour se poser. La cause? Son atmosphère trop peu dense pour permettre un posé avec bouclier et parachute, comme on sait bien le faire. Ces deux trucs là, c’est autostable, il suffit d’entrer avec le bon angle, puis si le parachute s’ouvre correctement y’a plus qu’à attendre d’atterrir.
Il faut en plus de ça des rétrofusées pour la fin de la descente, donc ça implique d’embarquer des ergols, des moteurs fusées, un système de stabilisation… Beaucoup de pièces, de mécanismes qui doivent tous fonctionner parfaitement après plusieurs mois dans l’espace. Pas simple.
Vénus, on peut même y descendre sans parachute tellement l’atmosphère est dense. Le bouclier thermique peut se suffire à lui-même.
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Tu as raison et en pratique je passe régulièrement du temps à répondre.
“Sérieusement renseigné vous avant de dire du mal” -> “renseignez-vous”
:-)
#107
je ne peux pas l’éditer désolé