Devant la justice, l'Éducation nationale et Microsoft défendent leur accord de mécénat

Devant la justice, l’Éducation nationale et Microsoft défendent leur accord de mécénat

L'accord sensible

Avatar de l'auteur
Marc Rees

Publié dans

Droit

08/09/2016 9 minutes
67

Devant la justice, l'Éducation nationale et Microsoft défendent leur accord de mécénat

Une audience cruciale s'est tenue ce matin devant le tribunal de grande instance de Paris, dans la chambre des requêtes. Son objet ? Le contrat de partenariat conclu entre le ministère de l'Éducation nationale et Microsoft, contrat de droit privé que conteste le collectif ÉduNathon.

Les tenants et aboutissants de ce litige sont simples, mais diablement stratégiques pour tout l'écosystème impliqué – à savoir l'éditeur américain qui se voit offrir une jolie vitrine, l'Éducation nationale, qui profite sur un plateau de produits Microsoft sans bourse délier, et... les concurrents potentiels, qui voient passer ce train sans pouvoir s'aligner commercialement.

Dans la petite salle des requêtes, maître Jean-Baptiste Soufron, avocat du collectif ÉduNathon, était aux côtés de l'avocat du ministère, maître François Tenailleau, mais également celui de Microsoft, maître Laurent Givord, les deux parties assignées aux fins d'annulation de l'accord. Comme souvent, les conclusions des défenseurs ont été adressées que très tardivement, hier soir vers 20 heures. Et ce n'est donc que très tardivement qu'a été révélée la vraie qualification de ce cadeau fait à l'Éducation nationale : un contrat de mécénat.

Pour les demandeurs, de tels contrats sont certes possibles pour les personnes publiques, au titre de la liberté contractuelle, mais à la condition de bien respecter quelques fondamentaux issus du Code des marchés publics. Il ne faut pas en particulier qu'une telle offre évince la commande publique, scénario supposant l'absence de contrepartie au projet de l'entreprise mécène, et donc une opération désintéressée sortant du marché concurrentiel.

Or, maître Soufron estime qu'on est loin du compte : « On a découvert dans les conclusions de Microsoft que ces prestations gratuites n'étaient faites qu'au profit d'établissements qui avaient déjà contracté avec l'éditeur. On n'est plus dans le cadre de l'intérêt général, mais dans un système monté au profit d'établissements qui ont déjà goûté à ces produits ! » Pas de doute, dans son esprit, « la qualification de mécénat est discutable, critiquable ! ».

Un partenariat à 13 millions d'euros pour Microsoft

Face à un président dubitatif sur la procédure choisie, la contestation d'une qualification contractuelle dans un référé d'heure à heure, l'avocat des associations multiple les coups de griffes : un tel partenariat offre de délicieuses opportunités à la firme de Redmond. Selon lui, « Microsoft a ainsi la possibilité de déduire 60 % des 13 millions de ce contrat », si du moins Bercy venait à retenir le chiffre fourni par Microsoft voilà plusieurs mois.

« Ce contrat n'est pas exclusif » observe cependant le président. « Avez-vous pensé à vous approcher du ministère ? ». En clair, ce que Microsoft a proposé à l'Éducation nationale, n'importe quelle entité serait en capacité de le faire. « On renverse les rôles ! » argue l'avocat du collectif ÉduNathon. « Microsoft et le ministère nous disent que le contrat n'est pas exclusif, encore heureux ! » En outre, « le ministère ne nous a jamais répondu lorsque nous l'avons saisi ! » « Mais vous lui avez demandé de gommer l'accord, ce qui n'est pas pareil. Auriez-vous souhaité qu'il paye ces entreprises ? » interroge le président. « Oui, évidemment ».

Maître Soufron, toujours sur sa lancée : « Nous sommes dans une situation où des pratiques de pseudo-partenariats sont de plus en plus fréquentes. Microsoft est une société dominante qui s'attache les bonnes grâces d'une administration souffrant de problèmes budgétaires pour figer les marchés. Or, une fois les agents habitués, ils demanderont que ne soient achetées que des licences Microsoft ».

Fine bouche, le président lui explique que des suites comme OpenOffice existent. « Je vais sur Internet, je les installe, et voilà ! ». Mais à cette facilité, les demandeurs opposent d'autres variables, telles le coût des formations, de maintenance, de préparation. Dans un tel cadre, face à des PME incapables de s'aligner, « Microsoft s'y retrouve, fiscalement notamment. Cela conforte sa position sur le marché ». « Je ne sais pas si cela se passe vraiment comme ça, insiste encore le président. Dans mon cas personnel, j'ai encore une licence Word 2007. Pourquoi je n'ai pas pris Office 365 ? Car il faut payer tous les 365 jours... » « Vous estimez que cela va rendre captifs les utilisateurs. Or, il y aura toujours la possibilité d'aller voir ailleurs » rétorque le président.

Le sujet fera l'objet de longs développements : « Les entreprises que nous représentons ont un autre modèle économique. Quand Microsoft utilise le mécénat pour proposer ce service gratuit, il tue le logiciel libre ». Avec le mécénat, « on ne s'embête pas avec des délais. Le contrat a été déclenché entre le président de la République et la direction de Microsoft. Or, il aurait été possible de remplir le même objectif en remplissant les conditions du Code des marchés publics. Pour nous, le seul objectif était d'échapper à ces règles ».

« Autre souci, empilent les demandeurs, l'accord qui a été lancé à partir du 26 novembre 2015 sur une durée de 18 mois prévoyait une charte sur les données personnelles. Or on n'en n'a plus jamais entendu parler ! »

Pour bien souligner que les contrats de mécénat étaient fréquents, le président a cité le cas d'une marque de luxe venue soutenir une exposition dans un musée. Mais pour les demandeurs, c'est un peu différent. D'un, une marque de luxe n'est pas le fournisseur d'un musée. Surtout, « si Microsoft avait proposé une formation à la bureautique, on n'en serait pas là. J'entends par bureautique une approche générale laissant le choix aux collectivités de passer au libre. Là, on est sur une formation à la suite Microsoft. Dans les marchés, il y a une nécessité de neutralité. Je veux une suite bureautique, pas du Microsoft ou de l'OpenOffice. En passant par la fenêtre du pseudo-mécénat, Microsoft apprend aux élèves et aux professeurs à presser des touches pour jouer sur ses produits, non pour apprendre la bureautique. »

Le ministère considère qu'il s'agit de mécénat

Même si le résultat est loin d'être garanti, notamment compte tenu des conditions liées au référé d'heure à heure, l'avantage est qu'un tel dossier a fait sortir du bois et le ministère et Microsoft, tous les deux assignés dans cette demande d'annulation pour absence de prix et d'objet illicite. Deux entités qui ont jusqu'à présent soigneusement évité de commenter l'affaire.

Selon son avocat François Tenailleau, l'Éducation nationale a ainsi multiplié les mesures en faveur du libre. « Le ministère n'a pas de biais en défaveur du logiciel libre », citant des plateformes à destination des enseignants, la diffusion de liens vers Framasoft, etc. « Certes, mais on n'annonce pas en aussi grandes pompes un accord avec l'association La Mouette qu'avec Microsoft » tacle le président. « Certainement... » s'est contenté de répondre le défenseur de l'exécutif, un peu penaud.

Pour l'Éducation nationale, nul doute : « Il y a une opportunité d'avoir un partenariat avec un acteur important du marché informatique. Sous l'impulsion du président de la République, le ministère a pu faire bénéficier de ces formations aux enseignants ». Et tentant de noyer le poisson, « il y a en plus tout un tas d'actions qui ont été faites. Celle avec Microsoft n'est qu'une parmi d'autres ».

Deux points jugés « importants » à ses yeux : ce sont les collectivités qui sont compétentes pour lancer des appels d'offres, non les enseignants qui baigneraient dans l'écosystème Microsoft. Et dans ces marchés, « il n'y a pas d'avantage compétitif pour Microsoft ».

« Cela offre tout de même une belle vitrine » relativise le magistrat, qui se souvient de la théorie des facilités essentielles en droit de la concurrence. Il n'hésite pas d'ailleurs à plaider pour une intervention législative pour mieux fixer les frontières entre mécénat et appels d'offres. Un rôle qui revient « au législateur peut-être, mais au juge des référés, je ne pense pas » répond l'avocat.

La stratégie du ministère sera surtout de combattre l'intérêt à agir des demandeurs, doutant que ceux-ci puissent représenter des acteurs fournissant des solutions mobiles, des tablettes et l'écosystème « cloud » à l'instar de Microsoft. « De plus, le statut des associations [demanderesses] n'a pas été produit dans leur demande, c'est nous qui avons dû les rechercher au Journal officiel ! ». Ce statut est d'ailleurs jugé trop flou par l'exécutif, à savoir la défense du logiciel libre.

Pas d'urgence à agir, selon les défenseurs

Autre point : la situation d'urgence (justifiant une telle procédure de référé) ne serait pas remplie. Où est l'urgence face à une procédure entamée depuis des mois ?

Davantage sur le fond, il estime que l'accord n'est pas aussi tourné au profit de Microsoft. « Dans ce partenariat, il y a par exemple des actions visant l'apprentissage du code informatique ». « Vous faites donc concurrence à Xavier Niel » sourit le président qui a en tête la fameuse école 42. Maître Soufron conteste en tout cas : cet apprentissage ne tiendrait qu'une maigre ligne sur l'ensemble des engagements de l'éditeur.

Enfin, rappelle-t-il, il reste la sacrosainte liberté contractuelle reconnue constitutionnellement à toute personne publique. « L'État a le droit de profiter d'un tel choix, à partir du moment où il ne viole pas les règles. Est-ce opportun ou pas ? Cette question échappe au juge des référés. Le mécénat est un choix de plus en plus fréquent. On le comprend, on regrette même que les finances publiques soient en berne, mais c'est un choix parfaitement reconnu par la direction des affaires juridiques des finances publiques, pour qui c'est une option ouverte pour toute administration envisageant de ne pas passer par un marché public ». En résumé, « à partir du moment où on a fait ce choix, et que ce n'est pas une vente, on ne peut critiquer l'absence de prix puisqu'il n'y en a pas dans ce cadre. Ce n'est pas un marché public, pas une vente, il n'y a donc pas lieu de remettre en cause cette qualification ».

L'avocat de Microsoft s'agace quant à lui que le monde du logiciel libre condamne une telle mise à disposition gratuite, alors qu'il s'agit d'une pratique si fréquente dans le libre. La situation est considérée comme « invraisemblable » depuis ces yeux américains. « On vient nous demander de faire un effort, on le fait puis ensuite on nous le reproche, alors que les acteurs ne sont pas prisonniers ».

La décision sera rendue jeudi prochain.

Écrit par Marc Rees

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Un partenariat à 13 millions d'euros pour Microsoft

Le ministère considère qu'il s'agit de mécénat

Pas d'urgence à agir, selon les défenseurs

Commentaires (67)




La décision sera rendue jeudi prochain.





Vues les réactions du président, on peut déjà en déduire sa conclusion… <img data-src=" />


« On vient nous demander de faire un effort, on le fait puis

ensuite ; on nous le reproche, alors que les acteurs ne sont pas

prisonniers ».



Il nous prend vraiment pour des cons…


C’est le même juge qui a condamné Bluetouff pour avoir utilisé “Gogleuh” ? Je demande. <img data-src=" />




Microsoft apprend aux élèves et aux professeurs à presser des touches pour jouer sur ses produits, non pour apprendre la bureautique



C’est bien: les défenseurs du libre prennent les utilisateurs pour des benêts au QI de gastéropode avarié <img data-src=" />



La plupart de la terminologie des suites bureautique est commune à toutes les solutions: éditeur, tableur, fonction, mise en forme, etc. etc.



D’ailleurs même les icones traduisant la plupart des fonctions importantes sont les mêmes partout: seul les styles graphiques diffèrent.



En gros celui qui apprend sur Office saura utiliser Libre Office, celui qui apprend sur LO saura utiliser Office.




Et tentant de noyer le poisson…



Toujours adoré la retranscription impartiale de ce genre d’article…



Car cette expression aurait tout aussi pu être appliquée aux plaignants quand ils ont répondu à la question du président

Avez-vous pensé à vous approcher du ministère?


Il a raison, on est libres de ne pas avoir le permis… mais avec quelles contraintes?



vive la langue de bois.


tout bon dealer à un coeur de mécène lorsqu’il te donne la première dose… C’est pas cher payé pour le carcan, l’emprise définitive d’un million de fonctionnaires.&nbsp;



C’est dommage pour toutes les entreprises Françaises proposant des solutions alternatives, souvant basée sur de l’Open Source. Mieux vaut payé des Irlandais à parler Français. C’est plus économique.


Question naïve: en quoi les acteurs sont prisonniers (à part si bien entendu tu les prends pour des simplets)








TheDidouille a écrit :



tout bon dealer à un coeur de mécène lorsqu’il te donne la première dose… C’est pas cher payé pour le carcan, l’emprise définitive d’un million de fonctionnaires.



C’est dommage pour toutes les entreprises Françaises proposant des solutions alternatives, souvant basée sur de l’Open Source. Mieux vaut payé des Irlandais à parler Français. C’est plus économique.







Ce sont de mauvais dealers alors, vu qu’on peut trouver de la cam’ gratuitement sur le Net <img data-src=" />



Edit: de plus il est vrai que les nombreuses sociétés qui proposent localement des formations sur les produits Microsoft ont toutes délocalisées leur siège social sur l’Ile de Mann <img data-src=" />



Oui mais c’est pas la même !



Je pense que des beaux Ubuntu ferait clairement l affaire 😄 .



Mais bon Windows Windows Windows…


Je ne suis pas calé juridiquement : c’est quoi son rôle au président ? Je trouve que dans l’article il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, au début je me suis même demandé si c’était celui de la République








HerrFrance a écrit :



Je ne suis pas calé juridiquement : c’est quoi son rôle au président ? Je trouve que dans l’article il arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, au début je me suis même demandé si c’était celui de la République





Bah en même temps si tu te bases sur un article partial pour comprendre la juridiction c’est pas gagné.

Sinon il a le role d’un président de tribunal de grande instance









carbier a écrit :



Toujours adoré la retranscription impartiale de ce genre d’article…



Car cette expression aurait tout aussi pu être appliquée aux plaignants quand ils ont répondu à la question du président





L’avocat n’aurait pas noyé le poisson, car ils se sont rapprochés du ministère !



Merci pour le lien, je comprends mieux maintenant.



Pour le côté partial je comprends que ça puisse agacer quand on lit un article. Je suis un peu moins gêné dans ce cas car je trouve les arguments pas terribles côté défense.








Jarodd a écrit :



L’avocat n’aurait pas noyé le poisson, car ils se sont rapprochés du ministère !





Tiens tu fais comme l’avocat, tu fais semblant de ne pas comprendre la question ? <img data-src=" />

Ils ne se sont pas rapprochés du Ministère pour proposer une offre similaire, voire même une autre offre tout court, ils se sont simplement rapprochés du ministère pour faire annuler cet accord.



Avoue quand même que si un groupement de défense du libre avait fait la même requête d’annulation MAIS avec en plus une vraie contre-proposition, cela aurait été plus simple au niveau de la défense de leur cas.

Si dans ce cas le Ministère avait décidé de rejeter cette contre-proposition au profit du seul Microsoft, alors là oui, il y aurait eu un problème.

Mais sachant que cet accord n’est pas exclusif et que dans le même temps aucune autre proposition n’a été faite, je suis prêt à parier sur la décision finale du tribunal.



Le truc c’est que normalement il y a appel d’offre.

Là personne n’a pu se rapprocher, puisque le ministère a annoncé son accord avec Miscrosoft avant d’annoncer son besoin d’une suite bureautique…


Le collectif n’a pas pour rôle de faire une offre similaire, car il n’est pas un éditeur de logiciels, mais de porter à la connaissance de la justice une possible entrave au code des marchés publics.



Et même s’il était éditeur, vu qu’il n’y a pas appel d’offre, je ne vois pas comment il pourrait proposer ses solutions ! A moins de débarquer dans le ministère et de dire « bonjour, vous n’avez rien demandé, mais je vous présente quand même une solution qui répond à la question que vous n’avez pas posé ! »



Tu accuses le rédacteur de l’article de partialité, j’ai envie de te répondre sur le même ton : « c’est celui qui dis qui es !&nbsp;<img data-src=" /> »


Un tel accord est illégal vis à vis du code des marchés publics. Il doit y avoir à minima 3 fournisseurs différents (et pas de filiales) mis en jeu dans cet appel.


« on ne s’embête pas avec des délais. Le contrat a été déclenché entre le président de la République et la direction de Microsoft.”



Ah ben voilà le félon est démasqué comme à l’époque à la Défense ou c’est Sarkozy qui nous a bien planté avec Bill Gates.



Et dire que certains votent encore pour ces traitres à la nation … honteux.



Posez vous la bonne question de savoir qui est le chef de F.Hollande ?

De Valls ?


… tout ça est à gerber : respect pour les assoc. qui se battent avec des coupes ongles contre des chars et des avions !


En général, à une question de ce type, on peut pondre une théorie et argumenter sans fin car on sera bien incapables de peser les poids respectifs des arguments. Là, même pas besoin, suffit de regarder les parts respectives des logiciels Microsoft (sur le fixe puisque c’est de ça qu’il est question je crois), et de ses concurrents.



Pourquoi les gens préfèrent avoir du logiciel payant alors que du gratuit existe et est suffisant pour la plupart des usages ? Alors certes, ça n’est pas être “prisonnier” mais la conclusion, c’est quand même le maintien d’une position dominante écrasante. Quand il y a des produits équivalents, on peut supposer qu’il y a anguille sous roche si c’est un unique acteur (plus cher) qui écrase les autres alors que ça ne semble pas justifié de façon évidente par la qualité du produit. C’est une exception, non ?


“a sacrosainte liberté contractuelle reconnue constitutionnellement à toute personne publique”



PUTAIN : moi je suis actuellement sur un marché publique pour des NAS et on me fait chier pour des caract. de ports USB !!



…. et eux ils s’assoient sur un truc à 13 millions : honnêtement on va où là ?


justice indépendante , hein ?

Démocratie ?



allez … on y retourne, y’a du taf.


“L’avocat de Microsoft s’agace quant à lui que le monde du logiciel libre condamne une telle mise à disposition gratuite, alors qu’il s’agit d’une pratique si fréquente dans le libre.”



La mauvaise fois à l’état pure !



Monsieur dans libre on est libre de voir le code source , on est libre de se connecter avec un autre produit ou logiciels car les logiciels sont modifiables à souhait, interopérables et ce par quiconque.



Vos produits sont de la drogue d’abord offertes puis vendu a des âmes faibles () qui ont choisi de consommer … et uniquement consommer à des prix forts au bout de 4 ans !!!



Vous êtes un tricheur et un menteur.



n’importe quoi. Tu as des points assez convergeants avec le président toi …



Sur 99% des CV si tu vois écris tableur, traitement de texte : tu m’appelles !

(Carbier le gars au-dessus du lot !, toujours au-dessus .)








Poppu78 a écrit :



Le truc c’est que normalement il y a appel d’offre.

Là personne n’a pu se rapprocher, puisque le ministère a annoncé son accord avec Miscrosoft avant d’annoncer son besoin d’une suite bureautique…





Sauf que tu inverses les roles: c’est Microsoft qui a approché le ministère pour faire une proposition.

De plus cette offre n’est pas destinée à l’ensemble des établissements, mais uniquement à certains.

Pour finir cette offre n’est pas exclusive: c’est à dire qu’elle n’impose à aucun établissement de l’utiliser.



D’ailleurs pour info, le collège près de chez moi utilise LO pour l’apprentissage d’une suite bureautique.









Jarodd a écrit :



Le collectif n’a pas pour rôle de faire une offre similaire, car il n’est pas un éditeur de logiciels, mais de porter à la connaissance de la justice une possible entrave au code des marchés publics.



Et même s’il était éditeur, vu qu’il n’y a pas appel d’offre, je ne vois pas comment il pourrait proposer ses solutions ! A moins de débarquer dans le ministère et de dire « bonjour, vous n’avez rien demandé, mais je vous présente quand même une solution qui répond à la question que vous n’avez pas posé ! »





Ca tombe bien, c’est exactement ce qu’a fait Microsoft.

Cf mon post au dessus.



as tu compris , 5sec., que l’école est le moyen numéro de modeler une future population ?

C’est dans les cours de début en géostratégie , tu fait exprès de l’ignorer ou tu nous prend pour des cons ?


Et je suis sûr que son Word 2007, à l’époque il l’a tipiaké sur un lien illégal pour la CJUE <img data-src=" />








ledufakademy a écrit :



n’importe quoi. Tu as des points assez convergeants avec le président toi …



Sur 99% des CV si tu vois écris tableur, traitement de texte : tu m’appelles !

(Carbier le gars au-dessus du lot !, toujours au-dessus .)





Le rapport avec la choucroute ?

D’ailleurs je ne sais pas quel type de CV tu reçois mais sur ceux que j’ai entre les mains dans 90% des cas il est indiqué Office ET LibreOffice.

Les gens seraient quand même idiot de ne pas mettre les 2 quand on ne sait pas exactement ce que l’entreprise utilise.



Pour info beaucoup de ministères et d’organisme sous tutelles sont passées à LO (en tout cas au format Open Document), ce qui fait que chez certains sous traitant, l’utilisation des 2 suites bureautiques est bien vue.



Ah bon ?

Mais sans marché public tu fais comment toi pour proposer une solution alternative ?

Les boites bossant dans le libre : ont-elles assez de trésorerie pour proposer gratuitement leur service ? (car dans libre on paie très rarement le soft, on paie des dev. en plus du produit de base.


Je vois bien la PME du coin avoir ses entrées au ministère pour vendre ses produits <img data-src=" /> <img data-src=" />


+1


Non, non je ne me permettrai pas de te prendre pour ce que tu dis…

Surtout quand toutes les écoles et les 2 collèges que j’ai autour de moi utilisent LO

Surtout quand je vois ma nièce de 13 ans aller facilement de LO à Office (qui était installé par défaut sur son ordi).


+1



… et ensuite remise des plis … puis question puis délibération, parfois infructueux (car on nous prends bien souvent pour des vaches à laits … aussi etc.)



Et ce sont les mêmes cons qui viennent gueuler qu’ils en ont marre des impôts pour payer les feignant des ministères etc … ils s’auto-baisent : la connerie humaine est sans limite, aucune !


OK OK donc en fait, ceux qui pronent l’utilisation de LO voudraient que l’EN financent du développement…









Jarodd a écrit :



Je vois bien la PME du coin avoir ses entrées au ministère pour vendre ses produits <img data-src=" /> <img data-src=" />





Ouaip la PME du coin est capable de se joindre à une association pour traduire Microsoft en justice, mais pas d’en profiter pour se structurer afin de contrecarrer Microsoft.



Et sinon si la PME du coin comme tu l’appelles n’est pas capable de faire cela , comment pourrait-elle répondre à un appel d’offres couvrant l’ensemble de l’EN, s’il avait lieu ?



T’essaie tout le temps de retomber sur tes pattes toi .. tu lâches rien ! respect. <img data-src=" />


bonne réponse, bien vu : mais là, on est chaud braise !!! <img data-src=" />

tu nous calmeras pas …. <img data-src=" />


Cherche pas à utiliser des arguments rationnels dans une discussion émotionnelle, tu perds juste ton temps.


et pourquoi pas ?

je préfère que mes impôts financent des dev. français que ceux de bill gates . oui c’est sans hesitation , aucune !


là c’est pas faux, mais bon, on va pas faire du bashing , c’est mal.

C’est son point de vue et c’est tout.


Les barbus sont de sortis !



…. PLANQUEZ VOUS !!!!!!!!!!!!!!!


Smile ?

alterWay ?

Linagora ?



(Linagora)

http://toolinux.com/Francois-Hollande-felicite


je suis plus du sien que du tien au passage<img data-src=" />



Après, c’est pour moi le grand problème de ce débat Microsoft/Libre, il n’est que rarement basé sur des arguments techniques et/ou pragmatiques (je me souviens d’un débat sur la gestion des références entre word et writer qui était à l’avantage de writer) mais sur des considérations idéologiques ou émotionnelles.



Je comprends bien que pour certains Microsoft = Le diable incarné ou que Libriste = Barbu paumé mais il faudrait un jour passer au delà de ces considérations.



Le comportement de libriste acharné qui a le même comportement qu’un Vegan et qui est incapable de se la fermer dès qu’il voit un PC tournant sous Windows ou quelqu’un sous IE, oui, ça m’énerve.

Tout comme le comportement de sysadmin windows pour qui Linux = c’est tout en commande et c’est pourri.

Ce sont des comportements à mes yeux aussi dangereux que celui qui prévaut pour les non-initiés qui pensent que l’informatique est à la limite entre prestidigitation et chamanisme.



L’informatique n’est qu’un outil, il est loin de devoir déterminer si ta vie sera du côté du bien ou du mal.



___



Pour revenir à la choucroute, je pense que Microsoft comme l’EN savent qu’ils sont borderline. Le truc c’est qu’ils semblent être du bon côté.

Tant je soutiens le fait que quelqu’un vienne taper dans la fourmilière comme ces assos l’ont fait, tant je pense qu’ils s’y sont pris comme des glands. (Pour les arguments relevés par le président du tribunal)

&nbsp;








carbier a écrit :



C’est bien: les défenseurs du libre prennent les utilisateurs pour des benêts au QI de gastéropode avarié <img data-src=" />







j’ai une palanquée de ces gastéropodes de l’autre côté des cloisons entourant mon bureau…..et des gens qui ont fait des études attention, sur ma droite le service comptabilité, sur ma gauche le service juridique…lancement du concourt de qui devient le plus con face à un écran 3, 2, 1 go



La réponse se trouve sur l’ordinateur du président. A savoir l’OS et sa suite bureautique 😁

On va pas non plus croire qu’un juge est impartial ^^



Donc on cède aux velléités prosélytes d’une multinationale par manque de budget, comme on cède aux velléités libérales en précarisant la fonction publique ou le travail social avec des status de merde comme le service civique.



#CaVaMieux…


Personnellement, je ne sais pas quoi penser. Mais je peux tout de même faire une remarque : si c’était si évidemment illégal comme certains ici le pensent, bizarrement je verrais mal des mecs comme le gouvernement et MS faire ça au vu et au su de tous. C’est pas comme si c’était des novices en la matière.

C’est un peu comme si Al Capone demandait l’équivalent d’une licence IV pour ouvrir un bar en face des bureaux du FBI et qu’il l’obtenait.


#CestMieuxQueRienBandeDeGrincheux&nbsp;<img data-src=" />








ActionFighter a écrit :



Donc on cède aux velléités prosélytes d’une multinationale par manque de budget, comme on cède aux velléités libérales en précarisant la fonction publique ou le travail social avec des status de merde comme le service civique.



#CaVaMieux…







Complétement ^^



Les finances publiques vont mal ? Choisissons d’être encore plus dépendant <img data-src=" />



Ca me rappelle la presse vis à vis de google news ^^



&gt; Fine bouche, le président lui explique que des suites comme OpenOffice existent. « Je vais sur Internet, je les installe, et voilà ! ».





Ohoho, qu’il vienne donc sur place au lycée à côté de chez moi raconter ceci aux utilisateurs ainsi qu’à l’équipe technique en charge, qui ne connaissent que Microsoft depuis 20 ans au moins en poste. On va bien rire.


Là j’avoue c’est impressionnant.





  1. Considérant l’ensemble des sommes payées par l’Education Nationale, et l’Etat en général, pour les licences Microsoft Office, même avec des réductions de dingue, depuis des années, pour juste avoir le droit d’UTILISER le produit… Si ces sommes avaient été placées dès l’origine dans OOo/LibreOffice, on aurait une suite bureautique qui enterre celle de Microsoft Office, pour les besoins de l’Etat. Parce que ces sous auraient été utilement employés à l’adaptation du logiciel et l’accompagnement utilisateur qui va avec. Et accessoirement, ça aurait bien aidé l’économie française.

    Bref, idéologie mise à part, il s’agit juste de bonne gestion des ressources. Un utilisateur comme l’Etat qui utilise aussi intensivement un outil sera forcément gagnant sur le long terme. A fortiori quand l’alternative propriétaire n’est pas flexible ou fait tout autant payer toute adaptation.

    &nbsp;

  2. Ce n’est pas l’objet de l’association, d’une part, et d’autre part, quand bien même, combien de temps penses-tu que cela aurait pris d’identifier les besoins, contacter des éditeurs/prestataires libres, et monter une offre ? C’est bien pour ça que les procédures d’appel d’offre existent, et ce n’est pas pour autant que de tels montages sont inférieurs qualitativement en termes de services rendus. Tout le monde fait ça depuis des décennies dans tous les domaines, simplement parce qu’il est logique de faire appel à des spécialistes, même si ça implique un surcoût dû à la nécessaire coordination (et gestion des coupables le cas échéant <img data-src=" />)



    Quant au point sur “si on apprend à utiliser un outil dans un domaine, on apprend à les utiliser tous”… C’est… Woah. Comment atteins-tu ce niveau ? Parles-en à ceux qui pestent contre Gimp par rapport à Photoshop, ils seront content de savoir qu’ils sont juste stupides.

    Même entre Office et LibreOffice, pendant des années, les mécaniques de stylisation du traitement de texte étaient fondamentalement différentes (cela dit je me suis arrêté avec la 2003, peut-être Microsoft a-t-il opté pour la logique depuis ?)…

    &nbsp;

    &nbsp;Bel exemple de mauvaise foi. Tu as des actions Microsoft ou… ?


J’ai du mal à comprendre pourquoi n’ont pas été avancés des arguments liés à la captivation de l’utilisateur pour attaquer le terme « mécénat ». Le mécénat consiste à soutenir un projet d’intérêt général de façon volontaire. Est-ce donc dans l’intérêt général que Microsoft consent à cette prestation de service ? L’intérêt général est à première vue assez faible puisqu’il s’agit de former non pas des citoyens maîtres de leur équipement informatique, mais plutôt des utilisateurs de logiciels Microsoft sur lesquels la prise est assez faible (modifications interdites, gestion du système difficile, etc.). En réalité, il est même négatif, puisque la conséquence principale est que les utilisateurs ainsi formés seront captifs de formats fermés (rétrocompatibilité faible), et évolueront sans apprendre à utiliser des systèmes dans lesquels ils sont maîtres et non utilisateur assisté. In fine, ce partenariat forme les utilisateurs à consommer un produit spécifique, ce dès le plus jeune âge. Cet accord semble donc être davantage un moyen de renforcer une position dominante par une corruption du service public qu’un véritable mécénat, et devrait donc être regardé comme un accord commercial, le service devant être soumis à un appel d’offre s’il dépasse le montant maximal d’un accord de gré à gré prévu par le code des marchés publics (135000 € hors taxes, si je ne m’abuse).


Non je n’ai aucune action Microsoft et j’ai comme exemple mes secrétaires qui n’ont pas Bac +5, n’ont eu aucune formation poussée et utilisent à la fois Office et LO en fonction de nos partenaires.

Toi tu te permets donc de critiquer Office alors que tu ne l’utilises plus depuis 10 ans ?

Permets moi de dire aussi Waouu! quelle impartialité dans le jugement.



Et le fait de financer le développement du libre c’est vrai que ce n’est pas comme si l’Etat y participait: je te suggère de te rendre dans certains ministères, histoire d’essayer d’enlever tes oeillères et tes idées préconçues.



Edit: ah oui et pour ta gouverne, même si je me fous complètement de ce que pense les autres, la boite où je travaille dépense 2 fois plus dans l’open-source et dans le libre que dans le propriétaire. Mais contrairement à toi, nous n’avons pas de préjugés concernant l’un ou l’autre.








ActionFighter a écrit :



Donc on cède aux velléités prosélytes d’une multinationale par manque de budget, comme on cède aux velléités libérales en précarisant la fonction publique ou le travail social avec des status de merde comme le service civique.



#CaVaMieux…





C’est beau les idées préconçues:





Waouu! je comprends que tu souffres autant vu le milieu pro que tu fréquentes et tes idéaux.



“j’ai comme exemple mes secrétaires…” Monsieur a plusieurs secrétaires afin de pouvoir poster 35post par news #MSvsLibre, Waouu! Et tu as une charge de travail aujourd’hui par exemple?



Bref, un seul conseil, change de taf; c’est facile, et tu t’épanouiras mieux dans un des multiples postes qui ont la contrainte MS comme seul outil envisageable.



<img data-src=" />

<img data-src=" />


Sérieux c’est le seul argument que tu as ? <img data-src=" />

Le concept de congés qu’il soit payé, maladie ou RTT semble t’être étranger non ?



Pour finir il n’y a que dans ton post que le métier de secrétaire semble être dévalorisé: connais-tu le métier de secrétaire comptable par hasard ?


Je ne cherche pas à argumenter, cela te ferais trop plaisir.

<img data-src=" />



Je souligne juste que poster 14comms sur ce fil pour dépeindre une situation que peu de gens partagent, ça pourrait te mettre la puce à l’oreille.



<img data-src=" />

Allez, bonne journée, qu’elle soit maladie, RTT, ski, plage, ou cueillette aux champignons!


Si tu ne vois que peu de gens qui partagent c’est peut-être parce qu’ils n’ont plus envie de discuter avec les libristes.

Tu devrais quand même y réfléchir

<img data-src=" />


Ca c’est sur que tu ne cherches pas à argumenter.



Sinon concernant “une situation que peu de gens partagent”, tu as tout à fait raison: c’est moi qui ait des oeillères

Exemple1

Exemple2

Exemple3

Et tu peux en trouver de nombreux autres








carbier a écrit :



C’est beau les idées préconçues:




  • un exemple parmi beaucoup d’autres

  • Exemple 2





    Merci de penser à ma place. Tu n’aurais pas un exemple qui prouve que tous les contrats de la fonction publique ou du travail social ne sont pas des services civiques et qu’il y a aussi des salariés ?









eliumnick a écrit :



Complétement ^^



Les finances publiques vont mal ? Choisissons d’être encore plus dépendant <img data-src=" />



Ca me rappelle la presse vis à vis de google news ^^





Non mais le mécénat, c’est cool.



Ça permet de compter sur les gentilles entreprises philanthropes pour former nos têtes blondes <img data-src=" />



Il n’a pas dit qu’il voyait « peu de gens qui partagent », mais « peu de gens qui partagent cette situation. »


Mais c’est bien ce que j’avais compris

Et je pense que beaucoup de gens n’ont plus envie de discuter la “génialitude” des mondes ouverts avec les libristes.

C’est souvent un combat perdu d’avance

Je pense qu’il y a des gens philosophes même sur NXI qui ne ressentent pas le besoin d’exprimer leur opinion et de dépenser leur énergie









Jarodd a écrit :



Et même s’il était éditeur, vu qu’il n’y a pas appel d’offre, je ne vois pas comment il pourrait proposer ses solutions ! A moins de débarquer dans le ministère et de dire « bonjour, vous n’avez rien demandé, mais je vous présente quand même une solution qui répond à la question que vous n’avez pas posé ! »





C’est exactement ce qu’a fait MS, et si une (ou un collectif) entreprise ou association proposait un partenariat similaire, elle serait probablement très bien reçue par le ministère (ce qui n’empêche pas qu’il est triste que les formations aient besoin de passer par du mécénat, qu’il soit intéressé ou non)







Citan666 a écrit :





  1. Considérant l’ensemble des sommes payées (…) Si ces sommes avaient été placées dès l’origine dans OOo/LibreOffice, on aurait une suite bureautique qui enterre celle de Microsoft Office, pour les besoins de l’Etat. (…) Un utilisateur comme l’Etat qui utilise aussi intensivement un outil sera forcément gagnant sur le long terme.





    J’ai toujours trouvé étonnant que les organisations qui peuvent normalement se permettre de viser le long terme dans leurs investissement (typiquement les états) n’arrivent pas à se lancer dans un projet de ce type.

    A cette échelle, ce serait probablement rentabilisé en quelques années. Surtout que ça pourrait être géré au niveau européen (voir plus) si on était un peu ambitieux.







    Citan666 a écrit :



    Bel exemple de mauvaise foi. Tu as des actions Microsoft ou… ?





    Et un point ‘si tu est pas d’accord avec moi tu dois êre un vendu’, un <img data-src=" />





    Milton Évantel a écrit :



    par une corruption du service public





    Et un autre point ‘si tu n’est pas d’accord avec moi tu dois être un vendu’ !



    Le problème quand on débat de ce sujet avec certains supporters du libre, c’est que même si on partage leurs convictions profondes (avec moins d’ardeur), il y en a toujours qui ne peuvent pas s’empêcher de balancer des insultes au moindre désaccord.







    Milton Évantel a écrit :



    le service devant être soumis à un appel d’offre s’il dépasse le montant maximal d’un accord de gré à gré prévu par le code des marchés publics (135000 € hors taxes, si je ne m’abuse).





    Là c’est zéro (0€). Et c’est pour cela que malgré toute la mauvaise foi de MS, ça va probablement passer



Quand je parle de « corruption du service public », je ne dis pas que MS a filé du pognon au mec qui prend la décision, je dis que le service public est détourné de sa fonction. Corruption au sens détournement, et non pot-de-vin.


Navré mais 1) je ne critique pas Office actuel (tu l’aurais compris si tu avais pris la peine de réellement lire d’ailleurs), je répondais au fait que l’on dit “oui mais c’est pareil si tu apprends Office tu apprends LibreOffice” pour dire que NON, les mécanismes sous-jacents ne sont pas forcément les mêmes (notamment la gestion des styles qui est extrêmement cohérente sous LibreOffice Writer)… A moins que Office ne ne soit aligné sur LibreOffice depuis les dernières versions, ce que je ne sais pas, et c’est pour ça que je le précisais.



  Par ailleurs, je critique le fait qu'on paye une licence pour un produit quand il serait bien plus rentable d'adapter un produit libre aux besoins des ministères/administrations centrales à minima, voire collectivités locales. ET que ça, tout le monde le sait depuis des années.        

A fortiori quand on voit comment les gens utilisent Office...

&nbsp;

2) Désolé pour toi mais j'ai bossé pour une SSLL, donc je sais que les ministères investissent un peu dans le libre, mais ça n'a aucune commune mesure avec les investissements dans le propriétaire.

Et autant ça peut se comprendre dans certains domaines spécifiques, parce que l'équivalent libre est vraiment trop loin fonctionnellement par rapport au propriétaire, autant dans beaucoup de domaines, c'est juste parce que le retour sur investissement arriverait trop tard pour les prochaines élections. Et ça me met hors de moi.







  1. Je n’ai pas de préjugés, contrairement à ce que tu penses. Cf le point ci-dessus. Quand une solution propriétaire est vraiment supérieure pour un besoin immédiat, il est normal de la privilégier. Mais la gestion globale ne fait que traduire le total court-termisme des politiques, en informatique comme ailleurs.




    Zerdligham a écrit :

    Le problème quand on débat de ce sujet avec certains supporters du libre, c’est que même si on partage leurs convictions profondes (avec moins d’ardeur), il y en a toujours qui ne peuvent pas s’empêcher de balancer des insultes au moindre désaccord. &nbsp;



    &nbsp;Je ne vois pas en quoi c’est une insute. Quelqu’un balance n’importe quoi, je lui réponds. Point.