Premier bilan contrasté pour la Grande école du numérique

Premier bilan contrasté pour la Grande école du numérique

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Xavier Berne

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22/08/2016 3 minutes
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Premier bilan contrasté pour la Grande école du numérique

Une circulaire ministérielle invite les préfets à favoriser l’insertion des premiers étudiants de la « Grande école du numérique ». Malgré un tout premier bilan qui semble contrasté, une nouvelle vague de labellisations est prévue pour la fin du mois.

C’est François Hollande qui avait solennellement fixé l’objectif de la « Grande école du numérique », en septembre 2015 : 10 000 personnes formées sous trois ans. Après une première vague de labellisations (il n’y a en réalité pas d’école à proprement parler, mais un réseau de formations reconnues un peu partout sur le territoire), quelques apprenants commencent aujourd’hui à sortir de formation.

Pour mémoire, plus de 170 formations courtes – entre 3 et 24 mois – sont actuellement proposées. Leur particularité ? Elles s’ouvrent à tous les publics (jeunes sans formation, personnes en reconversion professionnelle...), et tournent autour de huit familles de métier en lien avec les nouvelles technologies : développeur, chargé de projet numérique, infographiste et webdesigners, webmarketer, support réseau et câblage, maintenance.

Premiers retours de terrain

Une instruction interministérielle datée du 4 août (PDF), signée notamment par les ministres du Travail et du Numérique, laisse toutefois à penser que le premier bilan de cette initiative – financée par l’État à hauteur de 5 millions d’euros – est mitigé. « Les retours de terrain montrent que si certains trouvent rapidement un emploi, d’autres ont plus de difficulté, notamment lorsque la formation suivie n’est pas certifiante », indique ainsi cette circulaire.

Aucun chiffre n’est malheureusement donné, ce qui aurait pourtant permis de mieux appréhender l’efficacité de la Grande école du numérique... Dans tous les cas, mieux vaut avoir en tête qu’il faut parfois attendre plusieurs mois avant de trouver un emploi suite à une formation, la période estivale n’étant de surcroît pas toujours propice aux candidatures...

« Ces difficultés traduisent un déficit de notoriété du nouveau label, qui doit encore gagner en légitimité auprès des professionnels, afin de constituer un véritable atout pour ceux qui en ont bénéficié », analyse de son côté le gouvernement.

Les préfets chargés d’assurer le SAV

Les ministres demandent ainsi aux préfets de région et aux directeurs régionaux du travail (DIRECCTE) de « faciliter le parcours professionnel des bénéficiaires des formations » de la Grande école du numérique. Les représentants de l’État au niveau local sont notamment priés d’organiser, entre la mi-octobre et la mi-novembre, « des événements de valorisation sur les territoires », afin de faciliter les rencontres entre personnes récemment formées et employeurs potentiels.

Étant donné que l’ensemble des formations labellisées permet aujourd'hui de former 3 000 à 4 000 apprenants (composés à 80 % de « jeunes »), l’exécutif s’apprête à lancer une nouvelle vague de labellisations. « Un second appel à projets sera lancé d’ici à la fin du mois d’août, avec plusieurs dates de dépôt des réponses, au choix des candidats, dont la première fin septembre. Vous pouvez d’ores et déjà sensibiliser les acteurs de la formation à l’imminence du démarrage de cette nouvelle action » indiquent les ministres à l’attention des préfets.

Écrit par Xavier Berne

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Premiers retours de terrain

Les préfets chargés d’assurer le SAV

Commentaires (31)


Dit autrement, on pousse les préfets à jouer aux VRP pour pouvoir montrer un bilan pas trop médiocre de l’initiative aux prochaines échéances électorales.

 


Voilà, comme Pôle emploi est poussé à multiplier les formations afin de faire baisser le nombre de chômeurs catégorie A pendant le temps de la formation.

Ainsi va l’inversion de la courbe du chômage !



Rien qu’aujourd’hui reçu 2 mails de Pôle emploi pour vanter les formations.

Le premier assez général et le second est assez ciblé :



Le Pôle Emploi de XXXX Cadres vous propose une formation financée “Compétences transversales cadres” afin d’accélérer votre retour à l’emploi.





  • 3 Sessions sont prévues en septembre 2016 sur le XX pour une durée de 3 mois.



    Au programme : Prise de fonction d’encadrant, prise de parole en public, Dynamique d’équipe, savoir déléguer et motiver, animation de réunions, manager une équipe projet et techniques de recherche d’emploi.



    Mais bien sûr aucun autre contact avec moi depuis Janvier. Et ils ne savent pas si une telle formation m’aiderait.



    Avec 20 ans d’expérience en encadrement à différents niveaux, je pense ne pas avoir besoin d’une telle formation. <img data-src=" />



    Le président normal commence à rejoindre l’anormal !


Il faut ouvrir le fichier PDF …

Il y a de quoi être impressioné par les montants des formations … 35.000 € à 180.000 € pour une formation dont on ne comprends pas réellement la finalité, ce qu’elle va apporter comme diplôme.



En regard de n’importe quelle année de spécialisation en grande école à 15.000 € …

Prise au hasard pour aller vite :https://www.exed.centralesupelec.fr/fr/formation-continue/msi-16-mastere-special…



Le risque d’une telle politique ?

Au nom de la dernière chance, n’importe quelle SSII lambda achètera un codeur à “2 euros” de chez Free (et encore 42 a une vélléité de qualité) pour le remplacer par un véritable ingénieur. Au final : le chômeur ne sera pas réellement qualifié … et le jeune ingénieur n’aura plus de chance de trouver du travail car trop cher devant toutes les aides dépensées pour faire passer devant lui quelqu’un qui aura à tout casser 5 ans de plus que lui.

Et en parallèle, on engraisse les petits copains qui se sont recasés dans les organismes de formation en attendant le retour de la gauche.








luxian a écrit :



Il faut ouvrir le fichier PDF …

Il y a de quoi être impressioné par les montants des formations … 35.000 € à 180.000 € pour une formation dont on ne comprends pas réellement la finalité, ce qu’elle va apporter comme diplôme.



En regard de n’importe quelle année de spécialisation en grande école à 15.000 € …

Prise au hasard pour aller vite :https://www.exed.centralesupelec.fr/fr/formation-continue/msi-16-mastere-special…



Le risque d’une telle politique ?

Au nom de la dernière chance, n’importe quelle SSII lambda achètera un codeur à “2 euros” de chez Free (et encore 42 a une vélléité de qualité) pour le remplacer par un véritable ingénieur. Au final : le chômeur ne sera pas réellement qualifié … et le jeune ingénieur n’aura plus de chance de trouver du travail car trop cher devant toutes les aides dépensées pour faire passer devant lui quelqu’un qui aura à tout casser 5 ans de plus que lui.

Et en parallèle, on engraisse les petits copains qui se sont recasés dans les organismes de formation en attendant le retour de la gauche.





trop cher les codeur de l’école 42, pour le même prix t’a 5 indiens et tes cafés à la machine de payés



Hé hé … je te dis que l’ami Xavier a voulu faire dans la qualité.

Je pense d’ailleurs à une certaine grande entreprise française du service numérique qui n’a pas attendu ta remarque pour embaucher quasiment plus d’indiens que de français.


Peut-être avez-vous besoin d’une mise à niveau du jargon et du sabir en cours ?&nbsp; Mais effectivement, là, pas besoin de trois mois, trois jours avec un titre ronflant en sabir suffisent.


Ce qui est un peu agaçant dans l’histoire c’est que non seulement ça génère du chômage, mais il y a encore des gens persuadés que les Français ne veulent pas travailler et qu’il y a plein d’emplois non pourvus (ce qui n’a jamais vraiment été prouvé d’ailleurs).








numerid a écrit :



Peut-être avez-vous besoin d’une mise à niveau du jargon et du sabir en cours ?&nbsp; Mais effectivement, là, pas besoin de trois mois, trois jours avec un titre ronflant en sabir suffisent.





ça peut être sympa les formations, t’as des petits dèj, un second petit dej à 10h, un dej, un gouté à 15h, un gouté à 17h. Du coups c’est dur que c’est mieux si ça ne dure que 3 jours.



Je n’ai besoin de rien. Juste d’un employeur qui souhaite embaucher un gars avec de l’expérience à son prix.



Et puis des formations de 3 jours, ça ne marche pas pour baisser les statistiques et inverser la courbe du chômage.


Moi j’ dit un coup de pied au cul&nbsp;<img data-src=" />….



Franchement compétence transversale,ça veut dire qu’il n’existe plus d’équipe a encadré et qu’avec cette formation t’arrivera p’te a faire ton boulot par un autre&nbsp;<img data-src=" />



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Bizarrement, ça il s’en vante pas trop monsieur “j’ai pas eu de bol”. <img data-src=" />


Si, il se sont vantés de vouloir former les gens avec des formations de 3 mois. Ils n’ont pas dit que c’était pour jouer avec les chiffres mais d’autres s’en sont chargé. <img data-src=" />


Je parlais de la raison réelle <img data-src=" />



Mais c’est vrai que ça fait mieux de dire qu’il faut former des gens (à quoi ? Pourquoi ? On s’en fou faut les former !).


A propos de 42, on a une idée de se que deviennent les premiers étudiants la bas?








luxian a écrit :



Il faut ouvrir le fichier PDF …

Il y a de quoi être impressioné par les montants des formations … 35.000 € à 180.000 € pour une formation dont on ne comprends pas réellement la finalité, ce qu’elle va apporter comme diplôme.&nbsp;



&nbsp;

Soit tu n’as pas compris le PDF, soit je ne t’ai pas compris, mais ces sommes, c’est pour la totalité allouée à chaque formation (pas à chaque personne formée).

C’est 5 millions pour 3 à 4000 personnes formés par an, cela fait en moyenne 1500 euros par formation.&nbsp;



Edit : et il s’agit d’une subvention supplémentaire, il y en a d’autres qui sont pour la plupart locales



J’ai toujours pas compris : à quoi il sert ce label au juste ? À ce que les établissements en question reçoivent des aides de l’État ? À faire joli (comme un AOC sur une bouteille de vin) ? En quoi ça aide les diplômés à trouver un travail après leur formation ?


My fault, j’ai lu en coin et trop vite.

Bon alors là … c’est pire que tout dans un sens.

1500 €, c’est quoi … 2-3 jours de formation pour apprendre à cliquer sur une souris à un chômeur de longue durée.



En gros, du sucre glace sur une assiette vide.









manu0086 a écrit :



Edit : et il s’agit d’une subvention supplémentaire, il y en a d’autres qui sont pour la plupart locales





Bon, donc au global, on ne saura pas combien coûte chaque formation. Il y a toujours une quantité folle d’argent dépensée ça risque de faire plus de mal que de bien vu que la formation n’a rien de réellement “complet”.



Autant je comprends une formation chère qui ensigne un métier au chômeur (je ne crache pas sur les formations, je suis moi-même passé par l’AFPA), avec employeur qui attend derrière l’apprenant. Autant, j’ai des doutes sur ces petites formations courtes.



Good question.

En fait, je pense que je vais en parler à un collègue qui a fait officiellement labelliser sa récente entreprise de formation.

Ca lui ferait un label de plus.

Les labels pour un entreprise, c’est comme pour le porsalu … plus il y en a, plus c’est sensé taper à l’oeil du chaland dans le rayon du supermarché <img data-src=" />








manu0086 a écrit :



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Soit tu n'as pas compris le PDF, soit je ne t'ai pas compris, mais ces sommes, c'est pour la totalité allouée à chaque formation (pas à chaque personne formée).







+1, et vu qu’il compare à une formation à 15k€ par tête de pipe, ça confirme qu’il a clairement rien compris.



100k€, c’est le prix d’un executive MBA dans une école de classe internationale ; et JAMAIS tu n’auras ce genre de formation payée par un organisme d’emploi, quel qu’il soit.



Ce genre de formation est réservé aux executive managers qui se le font payer par leur boite (et dont le prix est - faut-il le préciser -&nbsp; un investissement perçu comme rentable.



Autant dire qu’on ne parle pas exactement de la même chose&nbsp;<img data-src=" />



Il y a quelques CV sur le net, c’est pas folichons … souvent une longue liste de galère.

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Arf :s

C’est vrai qu’entre ce qu’annonce X.Niel et ce que j’ai lu sur différents commentaires c’est pas la même histoire.

Je vais faire la piscine l’année prochaine mais pas certain de quitter mon taff pépère mais trop routinier&nbsp;&nbsp;pour une ecole sans beaucoup de débouché :s


Quitter son taff pour aller à l’école 42? faut oser tout de même… si tu aimes l’informatique, forme toi seul petit à petit chez toi, t’aura toujours un salaire, une formation équivalente à cette école (càd la débrouille). Sur le CV seules les compétences et l’expérience comptent.








djoulju a écrit :



Arf :s

C’est vrai qu’entre ce qu’annonce X.Niel et ce que j’ai lu sur différents commentaires c’est pas la même histoire.

Je vais faire la piscine l’année prochaine mais pas certain de quitter mon taff pépère mais trop routinier&nbsp;&nbsp;pour une ecole sans beaucoup de débouché :s







Boarf. Si tu es motivé, passe par le CNAM et les cours du soir. J’ai une bonne majorité d’adultes en reconversion dans mes classes et avec la motivation ça passe tout seul. Attention si tu as une vie de famille, c’est mine de rien chronophage et faut bien peser les plus et moins avec Mme 😇



Pourquoi attendre qu’on veuille de toi, ouvre ta boites, lance toi en indé, fait du freelance








manu0086 a écrit :



Sur le CV seules les compétences et l’expérience comptent.







Malheureusement en France on a encore une grosse culture (débile) du diplôme.



Mais ça ne m’empêche pas de faire le même boulot qu’un mec bac +5 avec mon misérable bac +2. Mais y’a des boîtes qui veulent que du bac +5.

C’est ce que j’ai claqué dans la gueule à mon ancien employeur quand il m’a sorti qu’ils ne recrutent plus que des bac +5 : “si le diplôme vaut plus que 10 ans d’expérience, j’ai donc bien fait de te filer ma dem”.



Le problème ne vient pas seulement de ces entreprises mais de leurs clients les sélectionnant également sur la qualité de diplôme de leurs employés… “nos salariés sont tous ingénieurs ou bac+5” ça a plus de gueule sur le papier, que de dire qu’ils sont expérimentés. C’est aussi rassurant pour le client car cela montre que la boite n’a aucun problème à recruter des hauts niveaux alors que les expérimentés, cela peut porter à croire que la boite repose sur eux et qu’ils peuvent se barrer à tout moment… certains clients préfèrent cette stabilité de niveau (et d’image) que d’avoir un client susceptible de perdre la ou les personnes sur qui repose tout.


Ce que les entreprises cherchent en prenant un jeune ingénieur bac +5 par exemple c’est un potentiel. Il ne cherche pas à ce qu’il soit directement compétent pour le job, mais son diplôme et la difficulté qu’il a fallu pour l’obtenir prouve que cette personne comprend vite et bien et pourra s’adapter à toute situation.



Je ne sais pas si l’expérience peut se comparer à cela. Mais je suis d’accord que pour un job similaire à un ancien fait durant X années, pas besoin de preuve de sa flexibilité !








Tetram100 a écrit :



Ce que les entreprises cherchent en prenant un jeune ingénieur bac +5 par exemple c’est un potentiel. Il ne cherche pas à ce qu’il soit directement compétent pour le job, mais son diplôme et la difficulté qu’il a fallu pour l’obtenir prouve que cette personne comprend vite et bien et pourra s’adapter à toute situation.



Je ne sais pas si l’expérience peut se comparer à cela. Mais je suis d’accord que pour un job similaire à un ancien fait durant X années, pas besoin de preuve de sa flexibilité !





Venant d’un Bac+5 (que j’ai préféré arrêté la dernière année, pour diverses raisons, dont l’inutilité du “diplôme” délivré face à l’expérience), je pondère tes propos.

Quand je vois ceux qui ont eu le diplôme, leur niveau de compétences (techniques et managériales), leur maîtrise du français pitoyable (au top pour de futurs cadres) et j’en passe… je comprend pourquoi on tombe encore sur des cons comme supérieurs alors que des techniciens avec de l’expérience seraient sûrement plus efficaces (avec une petite mise à niveau pour le côté management, gestion de projet, etc).

Le diplôme ne veut clairement rien dire sur les capacités de la personne, certaines écoles les donnant si tu as seulement les moyens de payer ta formation (à la limite les diplômes du publique ont peut-êtrep lus de valeur, et encore vu le nivellement par le bas).



Le diplôme c’est du blabla.

Que l’on acquiert un certain niveau, une réflexion, par les études c’est une chose indéniable. Mais sur le terrain rien ne vaut l’expérience.

Amha le niveau d’étude va beaucoup plus servir dans de la R&D, dans la Recherche, etc où il faut faire preuve de beaucoup plus d’abstraction et manipuler des outils/concepts différents. Mais pour le reste… expérience !









SebGF a écrit :



Mais ça ne m’empêche pas de faire le même boulot qu’un mec bac +5 avec mon misérable bac +2. Mais y’a des boîtes qui veulent que du bac +5.





Parfois c’est à cause du crédit impôts recherche qui tient compte du niveau de diplôme des salariés.









Furanku a écrit :



Quand je vois ceux qui ont eu le diplôme, leur niveau de compétences (techniques et managériales), leur maîtrise du français pitoyable (au top pour de futurs cadres) et j’en passe… je comprend pourquoi on tombe encore sur des cons comme supérieurs alors que des techniciens avec de l’expérience seraient sûrement plus efficaces






  Ce genre d'argumentation classique du 'le pire des BAC+5 est moins bien que le meilleur des meilleurs des BAC+2/3' est inutile et ne permet en rien de généraliser, étant donné que tu auras des bons, des médiocres, des j'm'en'foutistes, et des mauvais absolument partout.        

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Effectivement, en France surtout (sans doute aussi de part notre longue tradition Jacobienne) on a tendance à sur-considérer les diplômes comparé à d'autres pays où on sera plus pragmatique (je le sais d'autant plus que je bosse à l'étranger). Et ce n'est pas toujours pour les compétences intrinsèques, mais souvent aussi un mélange de:

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- façon facile de se protéger vis à vis de la 'qualité' d'un recrutement. Genre le DRH ou l'agence externe de recrutement qui se dira 'même s'il est nul in fine, on pourra jamais me reprocher de l'avoir choisi, son diplôme me permettra de justifier qu'à priori il avait les qualités requises, donc je prends moins de risque'.

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- aussi un peu par cooptation consicente ou non, d'anciens de tels ou tels groupements d'écoles. C'est humain aussi: tu interviewe un ancien de la même école, tu as plus facilement confiance sur son parcours que tu connais, des choses à partager, etc... Mais par expérience (j'en fais également partie) ça reste relativement marginal dans les embauches du 'tout venant de l'IT', sauf à plus haut niveau &amp; expérience où là la notion de réseau de connaissance a une importance significative)





Mais ça reste essentiellement cantonné aux personnes avec peu d’expérience (&lt;10 ans), ou à certaines ultra-grosses structures avec des grilles de salaires d’un autre temps, etc (coucou Orange, par&nbsp; exemple, où la classe de ton BAC+5 te détermine tes capacités d’évolutions dans la boite, ton salaire, etc… pour toute ta carrière).

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  Effectivement, un mec qui a fait une grande école est (presque toujours) un mec qui est passé par une prépa, et ça donne un minimum de garanties quant à sa capacité à gérer des problèmes avec plusieurs paramètres, à s'organiser pour être efficace, etc...        

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Effectivement, on entend souvent des employeurs dire à un BAC +2/3 qu'il n'est pas un BAC+5, mais ça lui sert plus souvent comme argument facile et passablement fallacieux pour justifier un salaire/une augmentation moindre que comme marqueur réel d'une capacité. Bref, un prétexte plus qu'une réalité. Et si l'employé est pas foutu de défendre son bifteack, il a (facilement) gagné.

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Et effectivement, si tu te mets à la place d'un recruteur ne serait-ce que 2 minutes, et toutes choses égales par ailleurs, si tu as le choix entre un BAC+2/3 ou un BAC+5 (et dans l'IT, il y a les choix), pour le même prix et la même expérience, tu vas logiquement prendre le plus diplômé.

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un enorme +1



C’est triste mais c’est la réalité. En embauchant un bac+5 tu achetes surtout une façon de “penser” et de “faire face aux problèmes”. Le formation bac+2/+3 (j’exclus les formations qui servent d’étape aux formations +5 et plus) sont souvent spécialisées pour une tache.

Je vais prendre le cas de l’IT:




  • les formations bac +2/+3 permettent de sortir de très bons programmeurs en moyenne sur des langages précis.

  • les formations bac +5 (ingénieurs pour la majorité) sortent des mecs qui codent en moyenne moins mais ayant aborder des méthodes d’analyse des problèmes, de conduite de projet, ayant manipulé de nombreux langages de programmation différents (procédural, objet, mixte, incrémental, logique,…)



    L’expérience est primordiale mais ne change la donne que vraiment après&nbsp; plusieurs années.



    Et avant de me lyncher, je parle bien sur du diplomé moyen. Ca n’aurait pas de sens de comparer ou meme parler des exceptions/extrêmes