Le gouvernement appelle les start-upers à participer à une consultation en ligne

Le gouvernement appelle les start-upers à participer à une consultation en ligne

Start-op départ

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Xavier Berne

Publié dans

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17/06/2016 3 minutes
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Le gouvernement appelle les start-upers à participer à une consultation en ligne

Axelle Lemaire, la secrétaire d’État au Numérique, a donné hier le coup d’envoi de la consultation « Les start-ups parlent à Bruxelles ». Cette initiative, calquée sur l’opération menée pour le projet de loi Numérique, est destinée à alimenter la position qui sera transmise à la Commission européenne dans le cadre de « l’initiative start-ups ».

« À la différence de la consultation sur le projet de loi pour une République numérique, les participants ne [sont] pas invités à s’exprimer sur un texte déjà écrit, explique la locataire de Bercy dans un communiqué. Nous leur proposons cette fois-ci d’évaluer, d’enrichir, ou même de contester des idées, afin que les propositions du gouvernement soient nourries par les entrepreneurs et les innovateurs de la French Tech» Une dizaine de mesures ont ainsi été mises en débat par l’exécutif, autour de cinq grands thèmes : ­

  • Connecter les écosystèmes européens de start-ups
  • Développer l’attractivité du territoire européen et cultiver son excellence
  • Faciliter l’accès aux financements
  • Soutenir l'accès au marché par des partenariats publics et privés
  • Révéler l'ambition entrepreneuriale de l'Europe

À chaque fois, l’internaute peut se dire « d’accord » ou « pas d’accord » avec les propositions mises en avant – voire présenter ses propres idées, qui seront à leur tour débattues. Le gouvernement suggère par exemple que la Commission européenne instaure un titre de séjour européen pour les créateurs de start-ups issus d’États non membres de l’UE, ou incite l’ensemble des pays du Vieux continent à adopter une stratégie claire en matière d’achats publics d’innovation, etc.

consultation start-ups

Une consultation en France pour enrichir celle menée par Bruxelles

Même si cette consultation est orientée vers les start-upers, n’importe qui peut y participer : citoyens, entreprises et même institutions publiques. Les personnes intéressées ont jusqu’au 10 juillet pour apporter leurs contributions. L’objectif de Bercy ? « Co-construire » – dixit le jargon gouvernemental – la série de propositions qui sera envoyée par la France (avant le 31 juillet) à la Commission européenne, désireuse d’améliorer l’environnement des start-ups. Une « communication » de Bruxelles est attendue pour la fin de l’année. Différentes mesures pourraient être annoncées à cette occasion.

Une « journée délibérative » devrait être organisée par Bercy le lundi 18 juillet afin de mener un débat contradictoire autour des propositions initiales du secrétariat d'État au Numérique et les nouvelles propositions issues de la consultation. Cela signifie que bien entendu, Bercy ne reprendra pas forcément toutes les mesures suggérées, quand bien même celles-ci serait largement soutenues. Comme pour le projet de loi Lemaire, le gouvernement s'engage en revanche « à répondre publiquement et de manière argumentée aux 50 contributions les plus soutenues sur la plateforme ». En pratique, cela n’avait pas empêché Bercy de botter en touche sur certains sujets...

Écrit par Xavier Berne

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Une consultation en France pour enrichir celle menée par Bruxelles

Commentaires (16)


[cynisme]Donnez-nous vos idées, afin que nous puissions mieux les piétiner et vous montrer combien vous êtes dans l’erreur.[/cynisme]


Que du gloubi-boulga politique. Sur le seul point qui ait une importance (« Faciliter l’accès aux financements »), la réponse est connue depuis trop longtemps (pas d’attractivité fiscale pour les WC) pour nécessiter de perdre son temps à instruire des porte-manteaux qui ne seront plus là dans 1 an.


Mouais… je sais pas mais j’ai l’impression que ça ne donnera rien de grandiose leur truc.

Structurellement il y a un truc qui ne va de toute façon plus dans le milieu économique français : c’est le gros bordel entre les taxes, les aides, les exonérations. Ce sera certainement un peu positif mais pas grandiose non plus.



Mais c’est pas mal, ça permettra à un cerveau d’aller pêcher sa future société à l’étranger tout en étant payé par l’Etat (oui c’est du cynisme).


“Les startups partent à Bruxelles” On dirait le titre d’une télé réalité de NRJ12.








Neymor a écrit :



“Les startups partent à Bruxelles” On dirait le titre d’une télé réalité de NRJ12.





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C’est justement ces problématiques qu’il faut remonter. Alors oui, certains sont propres à la France et d’autres non.

Pour une fois que les gens qui vont légiférer demande aux personnes concernés, je ne dis pas non.


Pour Lemaire et le GVT donc, Startup = numérique.

Sont vraiment trop cons.<img data-src=" />


Je n’ai pas compris ton commentaire, tu peux en dire plus?


@Pictou Les startup est un terme générique pour désigner des jeunes entreprises a fort potentiel, que la plus part soient lié au marché du numérique est une chose, mais en faire une généralité une erreur …


D’accord mais je ne pense pas qu’ici ils ne s’agissent que de start-ups numériques, si?








Pictou a écrit :



D’accord mais je ne pense pas qu’ici ils ne s’agissent que de start-ups numériques, si?





Va faire un tour sur le site concerné. Extrait du speech d’A.Lemaire:



Dans le cadre de la mise en place du marché européen unique du

numérique, la Commission Européenne a lancé une consultation publique

pour améliorer l’environnement des startups en Europe





Ou encore:



Le Secrétariat d’Etat au Numérique a identifié 5 thématiques et&nbsp;formulé 12 propositions pour améliorer l’environnement des startups en Europe.Vous pouvez questionner la pertinence de ces propositions, les améliorer ou proposer vos propres solutions aux enjeux cités.



En effet, seul l’écosystème numérique est concerné, c’est dommage pour les autres.


“Créer l’«Erasmus Startupper»”

Je ne sais pas si il faut en rire ou en pleurer.


Seule la dernière est à lire pour bien comprendre le sujet <img data-src=" />








Neymor a écrit :



“Les startups partent à Bruxelles” On dirait le titre d’une télé réalité de NRJ12.





non la “silicon valley” n’est pas l’espace entre les seins généreusement garnis de prothèses en polysiloxanes. &nbsp;



De mémoire un peu comme la consultation “La République Numérique en marche !”&nbsp; Des consultations botoxés avec des semblants de considérations.