Uber lève 3,5 milliards de dollars auprès du fonds souverain saoudien

Uber lève 3,5 milliards de dollars auprès du fonds souverain saoudien

Pas assez cher mon fils

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Kevin Hottot

Publié dans

Économie

02/06/2016 3 minutes
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Uber lève 3,5 milliards de dollars auprès du fonds souverain saoudien

Uber continue encore et encore de lever des fonds. Le géant des VTC est en effet parvenu à récolter 3,5 milliards de dollars auprès du fond d'investissement public de l'Arabie Saoudite (PIFSA), avec une valorisation stratosphérique.

Tout n'est pas rose en ce moment pour Uber. Outre ses déboires avec l'Urssaf qui a requalifié en salariés les chauffeurs indépendants de l'entreprise, la société fait face à d'importantes pertes sur le plan financier. Rien qu'en Chine, ses pertes s'élèvent à un milliard de dollars par an en raison de la concurrence acharnée de son rival Didi Kuaidi, soutenu par Alibaba et Apple. Sur les six premiers mois de 2015, les pertes nettes d'Uber atteignaient même 987,2 millions de dollars et la tendance n'était alors très nettement à la hausse. 

Les levées de fonds, l'arme secrète d'Uber

Pour combler ce fossé, Uber ne peut pas (encore) compter sur ses revenus qui s'élevaient au premier semestre 2015 à 663,2 millions de dollars. La santé de la société repose principalement sur le succès de ses dernières levées de fond, et elle s'en sort très bien à ce petit jeu puisqu'il ne se passe presque pas un seul trimestre sans qu'un ou plusieurs investisseurs ne viennent signer de gros chèques.

Entre décembre 2014 et février 2016, Uber a ainsi réalisé neuf tours de tables qui lui ont permis de collecter la bagatelle de 8,9 milliards de dollars, dont un prêt de 1,6 milliard. En voici la liste :

  • 4 décembre 2014 : 1,2 milliard de dollars, valorisation 40 milliards de dollars
  • 16 décembre 2014 : 600 millions de dollars auprès du chinois Baidu, valorisation inconnue
  • 21 janvier 2015 : 1,6 milliard de dollars de dette souscrite chez Goldman Sachs
  • 18 février 2015 : 1 milliard de dollars, valorisation 40 milliards de dollars
  • 31 juillet 2015 : 1 milliard de dollars, valorisation 50 milliards de dollars
  • 19 août 2015 : 100 millions de dollars auprès du groupe indien Tata, valorisation inconnue
  • 7 septembre 2015 : 1,2 milliard de dollars auprès du chinois Baidu, valorisation inconnue
  • 12 janvier 2016 : 2 milliards de dollars pour financer sa filiale Uber China, valorisée à 7 milliards de dollars
  • 12 février 2016 : 200 millions de dollars auprès du fonds luxembourgeois Letter One, valorisation inconnue

Uber fait le plein en Arabie Saoudite

Nous pouvons désormais rajouter une ligne supplémentaire à ce bilan. L'entreprise a confirmé à l'AFP le bouclage d'une nouvelle levée de capitaux, réalisée auprès du fonds souverain saoudien. Celui-ci va injecter la bagatelle de 3,5 milliards de dollars dans Uber, désormais valorisée à 62,5 milliards de dollars, voire 66 milliards selon Le Monde

En échange de cette copieuse participation, le président du fonds, Yasir Al Rumayyan, obtiendra le droit de siéger au conseil d'administration de l'entreprise. Cette somme aura vocation à servir la croissance d'Uber en Afrique et au Moyen-Orient, deux zones que la société décrit comme ayant un fort potentiel de croissance pour ses activités. Espérons que celui-ci sera suffisamment important pour permettre à Uber de survivre sans devoir compter sur des investisseurs extérieurs pour éponger ses pertes.

 

Écrit par Kevin Hottot

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Les levées de fonds, l'arme secrète d'Uber

Uber fait le plein en Arabie Saoudite

Commentaires (35)


N’importe quoi….


Vu que les femmes n’ont pas le droit de conduire là-bas, il y a un marché pour Uber.


Investissement judicieux.

On extrait du pétrole et on investit dans un truc qui consomme plein d’essence… On gagne sur les 2 tableaux.


Un truc me dépasse vraiment avec la bourse en ce moment… Comment tu peux investir autant dans une société qui de toute évidence perd des sommes astronomique ?



C’est comme investir des sous dans une voiture qui tombe en ruine.


faudra de toute façon attendre les voitures automatiques, parce que

 - une femme conducteur ils veulent pas

 - une femme conduite par un homme qui est pas de sa famille non plus


Je pense que ça a du être un argument parmi ceux de l’ordre financier qui ont permit cette lever des fonds.

Mais bon sang la société ne vaut pas les 60 - 66 milliards ! C’est complètement dingue en 1.5an ils ont prit plus 12milliards dans la spéculation de bénéfice et de dividende à venir… <img data-src=" />








Arystos a écrit :



Un truc me dépasse vraiment avec la bourse en ce moment… Comment tu peux investir autant dans une société qui de toute évidence perd des sommes astronomique ?



C’est comme investir des sous dans une voiture qui tombe en ruine.





Je pense que le pire c’est qu’Uber n’est pas coté en bourse d’ou sa revalorisation approximative et en réalité inconnu… <img data-src=" />









canti a écrit :





  • une femme conduite par un homme qui est pas de sa famille non plus





    Ouais c’est vrai j’avais oublié ce point, du coup mon com’ n’est plus bon.









k43l a écrit :



Je pense que ça a du être un argument parmi ceux de l’ordre financier qui ont permit cette lever des fonds.

Mais bon sang la société ne vaut pas les 60 - 66 milliards ! C’est complètement dingue en 1.5an ils ont prit plus 12milliards dans la spéculation de bénéfice et de dividende à venir… <img data-src=" />





Beaucoup d’investisseurs pensent que Uber va totalement (ou presque) remplacer les taxis dans les pays ou l’entreprise s’installe.&nbsp;



Alors oui c’est de la spéculation sur du moyen terme, mais si/quand Uber sera réellement le mac patron de l’ensemble des taxis du monde, la valorisation de 60 milliard te paraîtra bien moins disproportionné que celle des GAFA.



J’ai du mal à croire que cela va se passer aussi simplement.


Il faut que le mâle au volant soit du même clan que la femelle.



Trop de risque de se faire voler son harem par un autre dominant sinon.


Moi aussi, mais le principe des investissements, c’est d’accepter une part de risque avec un gain potentiel qui le justifie.&nbsp;



Ici le gain potentiel est énorme, et la part de risque se réduit de plus en plus que Uber se développe. Le risque est grand à l’échelle d’un pays (l’activité peut tomber à zero du jours au lendemain avec une petite lois assassine), mais sur l’ensemble des pays c’est pas énorme au final.&nbsp;

&nbsp;

Je miserais pas mon salaire dessus, mais honnêtement, si j’avais de l’argent à investir je pense qu’Uber ferait partie des choix potentiels.&nbsp;








blackdream a écrit :



Beaucoup d’investisseurs pensent que Uber va totalement (ou presque) remplacer les taxis dans les pays ou l’entreprise s’installe. 



Alors oui c’est de la spéculation sur du moyen terme, mais si/quand Uber sera réellement le mac patron de l’ensemble des taxis du monde, la valorisation de 60 milliard te paraîtra bien moins disproportionné que celle des GAFA.





Moi qui croyait qu’Uber c’était de l’économie collaborative, on m’aurait menti ?









FunnyD a écrit :



J’ai du mal à croire que cela va se passer aussi simplement.





De mon côté j’ai même tendance à croire que le phénomène s’effoufle et que s’il n’évolue pas il va…devenir marginal ? Je ne pense pas qu’il y ait d’avenir à Uber sous sa forme actuelle. Il s’agissait tout au plus d’une exploitation de failles, failles qui une fois corrigées feront perdre tout avantage compétitif à la société.



Les pertes sont constituées de quoi? La pub, le lobby, les procès ?


Bin, tous les chauffeurs d’Uber donnent une part à Uber. C’est bien collaboratif non ?&nbsp;<img data-src=" />


perso, je pense que la grande question de l’évolution de la société avec les voitures automatiques..



Est ce que les taxi ont encore du sens quand il n’y a plus de conducteur? qu’est ce qui se passera le jour où les autolib deviendront des voitures automatique? le jour où tu pourras appeler une voiture de chez toi, et la laisser au milieu de la rue pour qu’elle rentre seule?



&nbsp;








k43l a écrit :



Je pense que le pire c’est qu’Uber n’est pas coté en bourse d’ou sa revalorisation approximative et en réalité inconnu… <img data-src=" />



En quoi elle est approximative?

La valorisation d’une entreprise, c’est le montant total de la valeur de ses actions. Et ils en ont vendu pour 66 millards de $… Donc non, ce n’est pas approximatif, c’est sa valorisation actuelle.



Pour moi Uber est déjà au max de sa capacité. Là ou ils vont, il y a de la demande et des chauffeurs prêt à se mettre à leur ordre. Pour autant, il ne semble pas tirer assez de bénéfice.&nbsp;

Ils ne tueront jamais les taxis même si il y en aura de moins en moins. Rien qu’à paris les chauffeurs doivent faire plus de 10h pour faire 200€ brut, sauf chance exceptionnel avec que des courses pour les aéroports…

&nbsp;


Pour vendre des actions encore faut-il encore être coté en bourse. Pour l’heure c’est pas du tout le cas !

Donc c’est une estimation au potentiel économique de l’entreprise rien d’autre. Potentiel bénéfice, potentiel dividende dans x temps.



&nbsp;








Arystos a écrit :



Un truc me dépasse vraiment avec la bourse en ce moment… Comment tu peux investir autant dans une société qui de toute évidence perd des sommes astronomique ?



C’est comme investir des sous dans une voiture qui tombe en ruine.





Idem… Enfin quand la bulle va éclater beaucoup vont pleurer <img data-src=" />



http://fortune.com/unicorns/



10h pour 200€ brut, je connais pas le taux d’imposition (edit : ni les frais), mais à moins d’avoir 50% de charges, ça reste bien au dessus d’un smic horaire. Et il faut prendre en compte que c’est une activité secondaire facile (dans le sens accessible).&nbsp;

&nbsp;

Après c’est surtout une question de nombre d’utilisateurs en fait :




  • combien utiliserons Uber dans 6 mois alors qu’ils ne l’ont jamais fait pour l’instant ?&nbsp;

  • combien utilisent aujourd’hui Uber et ne l’utiliserons plus dans 6 mois ?&nbsp;



    J’aurais tendance à dire que ce rapport va à l’avantage d’Uber, mais bon j’ai pas non plus fait une étude de marché, j’ai pas d’argent à investir.&nbsp;<img data-src=" />


Les gens ont dis ça d’apple, de Google, du bitcoin…&nbsp;


C’est oublier tout ceux dont on entend plus le nom.

Yahoo! pour ne citer qu’elle.








blackdream a écrit :



Les gens ont dis ça d’apple, de Google, du bitcoin…&nbsp;





Ca n’a aucun rapport… Leur valorisation repose sur quelque chose…



Les sociétés de cette liste c’est du vent complet…



Pour comparaison -&gt;

Snapchat : valorisation 16 mds de Dollars

Alstom : valorisation 6 mds d’ euros

&nbsp;&nbsp;









blackdream a écrit :



10h pour 200€ brut, je connais pas le taux d’imposition (edit : ni les frais), mais à moins d’avoir 50% de charges, ça reste bien au dessus d’un smic horaire. Et il faut prendre en compte que c’est une activité secondaire facile (dans le sens accessible).&nbsp;





Un indépendant a au moins 50% de charges. En autoentrepreneur tu as environ 23% pour l’URSSAF déjà. Ensuite tu ajoutes l’essence, l’entretien de la caisse, les “ptites bouteilles d’eau”, le pourcentage Uber… Et “brut” ça veut dire que si tu veux préparer ta retraite ou une assurance chômage faut mettre de côté. Si tu te pètes la cheville et que tu bosses pas 2 semaines, faut aussi avoir prévu, y’a aucun mécanisme qui te viendra en aide.



Après si tu es jeune, que tu as de la chance, et que tu passes tout au black, ouais, on doit atteindre le smic <img data-src=" />









blackdream a écrit :



10h pour 200€ brut, je connais pas le taux d’imposition (edit : ni les frais), mais à moins d’avoir 50% de charges, ça reste bien au dessus d’un smic horaire. Et il faut prendre en compte que c’est une activité secondaire facile (dans le sens accessible).



&nbsp;Faut pas confondre le brut d’un salarié avec le brut d’un auto-entrepreneur. Ce dernier doit tout se payer lui-même : l’équivalent des charges patronales, les congés payés, etc.

Sur un smic la part patronale n’est pas trop importante du fait de la réduction Fillon, ça ne doit pas dépasser 15%, mais sur un salaire un peu plus élevé, les charges patronales peuvent représenter un tiers du salaire brut.

Pour les congés payés, on peut grosso-modo augmenter encore le résultat du calcul précédent d’un 10%.

Avec un smic horaire à 9.67€, une fois ajouté les divers éléments, on arrive vite à un total pas si faible que ça comparé aux 20€ de l’heure évoqués ci-dessus. Et pour ce prix là, aucun frais n’est inclus. Sans parler des autre avantages que peut avoir un salaire (une partie de ses transports remboursés, des tickets resto, une mutuelle, etc.)

Et je parle pas des joies de l’imposition pour les auto-entrepreneurs, avec les différents régimes qui existent et le sac de noeuds que ça représente.

Bref, 200€ par jour (soit 4000€ par mois si on compte 5 jours par semaine), c’est pas énorme pour une activité d’autoentrepreneur.



Je comprend bien, le statut d’auto-entrepreneur n’est pas destiné à faire de gros salaire, d’ailleurs dans le cas de service il est plafonné à&nbsp;32 900€ annuels.&nbsp;



Par contre, en activité secondaire ça me parait pas trop mal.

Je suis pas en train de faire la promo d’uber, que je n’utilise pas d’ailleurs (de même pour les taxis). Mais si j’avais à choisir aujourd’hui, entre bosser comme caissier à Auchan, ou équipier à Macdo, ou bosser pour uber… &nbsp;je pense que je choisis Uber.&nbsp;


C’est plus que pas destiné à ne pas faire de gros salaires, c’est surtout destiné à faire des revenus de misère, souvent inférieur au smic (parfois même sans tenir compte du fait que la protection sociale est moindre). Et en tant qu’activité secondaire, ça ne change pas grand chose, ça reste des clopinettes.



Quand au choix entre ça et autre chose, quand tu auras passé quelques jours à te farcir les rues de Paris derrière un volant à raison de dix heures par jour, on en reparlera. <img data-src=" />


J’aimerais bien des exemples précis de chauffeurs Uber quand même.

Trouver un job au smic est quand même loin d’être dur, surtout dans les villes qui sont les endroits ou il y a le plus de chauffeurs uber. Il doit bien y avoir une raison si les gens continuent de bosser pour Uber.&nbsp;


Oui quand ça va, c’est bien uber, mais dès que tu as besoin d’un peu de marge, tu n’as rien.

Maladie, accident ou autres soucis , tu l’auras dans l’os. C’est pas uber qui viendra t’aider à te remettre sur pied.

&nbsp;

&nbsp;


Aucun besoin d’être en bourse pour vendre des actions.








k43l a écrit :



Pour vendre des actions encore faut-il encore être coté en bourse.



Heu… Depuis quand?

La bourse, c’est juste un marché qui facilite les transactions, pas une obligation pour les SA pour vendre leurs actions hein. Sinon comment Uber ferait pour vendre leurs propres actions comme ici? Comment feraient la majorité des SA qui ne sont pas et ne seront jamais en bourse? Comment fait Saudi Aramco (le plus gros groupe non côté au monde) pour lever des fonds, et ses actionnaires s’échanger leurs parts? Idem pour Carlyle (fait aussi partie des plus gros non côtés)?







k43l a écrit :



Pour l’heure c’est pas du tout le cas !

Donc c’est une estimation au potentiel économique de l’entreprise rien d’autre. Potentiel bénéfice, potentiel dividende dans x temps.



Pour l’heure c’est totalement le cas, valorisation = montant du capital.



Sincèrement, prends qques cours d’économie, ca ne te fera pas de mal et t’évitera de dire des énormités comme celle-là…



Tu me parles de prendre des cours mais je pense que c’est toi qui devrait…

&nbsp;

Uber ne vend pas d’action il soulève des fonds ce qui est bien différent ! Ceux qui investissent, prennent des participation dans le capital dans l’espoir ou non d’un futur placement en bourse (et le but d’uber est bien d’aller en bourse).

Lorsque l’entreprise sera en bourse, on sera qui à quoi du capital en terme de pourcentage et de valeur définitive (à la hausse comme à la baisse de leur investissement initial) voir l’exemple d’Alibaba.



Par ailleurs je t’invite à lire l’article. Lorsque l’on parle de valorisation inconnu c’est qu’il y a bien une raison non ?

Vu que ce n’est qu’estimation, celle ci oscille entre 62 et 66 milliard car c’est seulement déterminé par le potentiel économique actuelle et futur de l’entreprise.

3,5 milliard investi sur une estimation à 62 ou 66 milliard ce n’est pas pareil et on peut pas dire qui à tort ou raison.



Enfin, une entreprise qui arrive à faire grimper sa valorisation boursière (sans être en bourse) en perdant de l’argent je connais pas.



&nbsp;Concernant Saudi Aramco que je connaissais pas… mais c’est une entreprise dont l’Arabie Saoudite est propriétaire (wikipédia). Bref c’est une entreprise nationalisé comme on dirait en france. Donc acheter des actions ou s’échanger des parts risque d’être compliqué…



Pour Carlyle c’est un fond d’investissement c’est un peu “eux” la bourse. Je ne sais pas comment ça se passe pour ce cas.



Enfin bref doucement sur la condescendance !








k43l a écrit :



Tu me parles de prendre des cours mais je pense que c’est toi qui devrait…



Merci mais je suis comptable de formation, je sais déjà un minimum de quoi je parle (la bourse obligatoire pour vendre des actions… j’en rigole encore).

 





k43l a écrit :



Uber ne vend pas d’action il soulève des fonds ce qui est bien différent !



Et comment ils font pour lever (et pas soulever) des fonds, s’ils ne vendent pas d’actions (de nouvelles, en l’occurrence)? Ca se fait par l’opération du Saint Esprit? <img data-src=" />





k43l a écrit :



Ceux qui investissent, prennent des participation dans le capital dans l’espoir ou non d’un futur placement en bourse (et le but d’uber est bien d’aller en bourse).



Tu confonds investisseurs et spéculateurs.

D’ailleurs comment on fait pour acheter des actions d’une société non cotée en bourse quand celle-ci en émet de nouvelles (ou tout simplement quand un autre actionnaire revend les siennes), puisque selon toi la bourse est obligatoire (d’ailleurs je ne sais pas moi-même comment j’ai fait : j’ai qques actions, mais aucune ne provient de la moindre société cotée… Tu peux m’expliquer?)? Ca fait un peu division par zéro, là.







k43l a écrit :



Lorsque l’entreprise sera en bourse, on sera qui à quoi du capital en terme de pourcentage et de valeur définitive (à la hausse comme à la baisse de leur investissement initial) voir l’exemple d’Alibaba.



Ou pas.







k43l a écrit :



Par ailleurs je t’invite à lire l’article. Lorsque l’on parle de valorisation inconnu c’est qu’il y a bien une raison non ?



Certainement. Mais je ne suis pas dans le secret des dieux pour deviner laquelle.





k43l a écrit :



Vu que ce n’est qu’estimation, celle ci oscille entre 62 et 66 milliard car c’est seulement déterminé par le potentiel économique actuelle et futur de l’entreprise.

3,5 milliard investi sur une estimation à 62 ou 66 milliard ce n’est pas pareil et on peut pas dire qui à tort ou raison.



Ca parle de 62,5 et de 66. Uber lève 3,5 en plus. 62,5 + 3,5 = 66. Etrange coïncidence, tu ne trouves pas?







k43l a écrit :



Enfin, une entreprise qui arrive à faire grimper sa valorisation boursière (sans être en bourse) en perdant de l’argent je connais pas.



A vrai dire, moi non plus… Tout comme je suis incapable de conduire une voiture quand je ne suis pas dans une voiture. Quand on parle de valorisation, ce n’est pas forcément boursière. Surtout quand c’est pour une entreprise non cotée en bourse, d’ailleurs.







k43l a écrit :



Concernant Saudi Aramco que je connaissais pas… mais c’est une entreprise dont l’Arabie Saoudite est propriétaire (wikipédia). Bref c’est une entreprise nationalisé comme on dirait en france. Donc acheter des actions ou s’échanger des parts risque d’être compliqué…



L’AS n’a pas 100% du capital de Saudi Aramco, très loin de là. D’autres entreprises et investisseurs privés y ont foutu pas mal de fric aussi. Donc s’échanger des actions n’a rien de compliqué, du moins pas plus qu’avec une autre boîte étrangée.







k43l a écrit :



Pour Carlyle c’est un fond d’investissement c’est un peu “eux” la bourse. Je ne sais pas comment ça se passe pour ce cas.



Simple : comme pour toute SA cotée ou non cotée en bourse, tout investisseur peut vendre ou acheter des actions comme il le souhaite, à partir du moment où il trouve un acheteur ou un vendeur. Ce ne sont pas “eux la bourse”, il n’y a strictement aucune spécificité par rapport aux autres SA.



Enfin bref doucement sur la condescendance ![/quote]Je ne suis pas condescendant (à la limite juste con, mais ici, même pas). Mais quand je vois des énormités comme tu celles que tu arrives à sortir ici, dans mon domaine, ca me fait bondir.