Dans le viseur, la « vente forcée qu’elle a fait subir à ses abonnés fin 2017 en leur imposant des chaînes supplémentaires », explique l’association de consommateurs.
Selon elle, 430 000 abonnés en seraient victimes. Elle compte pour l’occasion non seulement informer ces personnes mais aussi « simplifier le remboursement des sommes illégalement facturées par la chaine ».
L’UFC se souvient que « fin 2017, le Groupe CANAL + impose à une partie de ses abonnés “fidèles” une nouvelle formule moyennant une augmentation du prix de l’abonnement de 2 à 5 euros par mois. Seule solution offerte aux consommateurs concernés : se manifester sur leur espace client et refuser cette nouvelle offre ».
Suite à cette pratique, « une enquête pénale a été ouverte et le délit de vente sans commande préalable a été retenu contre le groupe Canal + qui a reconnu sa culpabilité pour les faits de vente forcée et payé une amende » (communiqué de la chaîne du 25 août 2020).
C’est très bien…sauf que « les abonnés sont les laissés pour compte » regrette aujourd’hui l’UFC. « La majorité des 430 000 clients concernés n’ont jamais eu conscience de ce passage en force de la chaine ».
Or, « contactée par l’association, la chaîne a refusé de prendre l’initiative de rembourser l’ensemble de ses abonnés ». D’où le dépôt d’une action de groupe contre la chaîne, devant le tribunal judiciaire de Nanterre, « afin de permettre à tous les clients victimes des pratiques de vente forcée de la chaîne, d’obtenir le remboursement de cette hausse de tarif non valablement consentie ».
Le formulaire d’information sur l’action de groupe