Dans un communiqué, la société explique qu’elle se place « sous la protection du chapitre 11 du Bankruptcy Code des États-Unis ». Elle veut en profiter pour prendre « des mesures stratégiques pour renforcer considérablement son bilan et rationaliser davantage son empreinte immobilière ». WeWork propose pour rappel des espaces de bureaux partagés à travers le monde.
L’Entreprise « demande notamment l’autorisation du tribunal pour résilier 69 baux commerciaux sous-performants, dont plus de la moitié à New York. WeWork affiche un passif de 18,7 milliards de dollars et des actifs valorisés 15 milliards », précise Le Monde.
Commentaires (33)
#1
Je vous invite à écouter le podcast Radio France sur le fondateur de WeWork, vraiment un cas…
[7 min]
https://www.radiofrance.fr/mouv/podcasts/arnaques-crimes-et-putaclic/adam-neumann-gourou-du-coworking-3370781
#1.1
Merci pour le partage je ne connaissais pas ce podcast. Néanmoins je ne suis pas sur que Neumann soit un cas à part dans l’univers des start up, c’est peut être même le contraire.
#1.2
Ce podcast le défonce bien comme il faut… Mais comme le dit @SunneX dans le monde de l’entreprenariat américain t’as le droit a l’erreur. T’as le droit de te planter, de pas réussir a faire un business de ce que tu veux faire et de te relever pour tenter autre chose.
Bon par contre il a besoin de quelques cours de compta
#1.3
roaf pas sûr, malgré la faillite de WeWork, il reste milliardaire… grâce à ses ventes d’actions anticipées… Je veux bien être nul en compta si je touche 1M$…. j’aurais bien le temps de faire un MOOC… :)
#1.4
Il y a aussi la mini série WeCrashed sur Apple TV+. Je ne sais pas à quel point elle reflète la réalité, mais c’est celle qui m’a fait découvrir WeWork et les frasques du couple Neumann.
#1.5
Merci du partage 👍
#2
les locaux de co-working VERSUS le télétravail saison finale ?
merci aussi pour ce podcast.
#3
Ca faisait des années que des journalistes remettaient en question le business model de WeWork et les agissements limites frauduleux de sont PDG.
Sur le papier, WeWork n’était rentable qu’avec un énorme turn-over de petites startups qui paieraient très cher des locaux pour de très courtes durées (qq mois). Mais il n’y a jamais eu aucune preuve/étude qui montre qu’un tel marché existe.
#4
À quoi ça sert, pour un télétravailleur, d’aller ailleurs que chez lui pour télétravailler ?
#4.1
Principalement à éviter le sentiment d’isolement qui peut arriver selon la zone où tu habites.
Je suis en TT et je ne reviendrais pas en arrière. Mais par moments voir ses collègues de travail dans un espace de cowork ou d’autres personnes, ça évite l’isolement et ça fait du bien moralement.
#4.4
Moi je vois surtout les inconvénients du présentiel, sans les avantages du télétravail :
Bref, ça a sans doute un avantage pour ceux qui sont en télétravail subi. Mais pour ceux qui choisissent le télétravail, l’intérêt est restreint.
#4.5
C’est ton point de vue mais es-tu de ton côté en TT ? Sinon je comprends que tu en cernes mal l’intérêt :)
A titre perso j’ai subi (littéralement) le passage en TT durant le confinement et ait ensuite accepté une proposition en full TT par la suite, par choix pour plein de raisons. Pour autant, quand les enfants (un an et demi et bientôt 5 ans) sont à la maison le mercredi, je rêverais d’avoir un espace de coworking à proximité pour pouvoir bosser convenablement (même si j’ai un espace dédié à la maison et que maman a son jour pour s’occuper d’eux).
Il y a un tas de raisons qui font que les espaces de coworking on un intérêt, même quand le TT est choisi. Ça n’a strictement rien à voir avec le fait de faire du présentiel, que ce soit pour les salariés ou les entreprises.
#4.6
Dans co-working, il y a “co” (“avec”, “partage”). Mais c’est clair que si ton envie est de travailler seul et faire des séances de visio, il vaut mieux rester chez toi.
En tout cas, le co-working coûte certainement moins cher que des locaux qui restent vides à cause du télétravail et ça permet de réseauter, de faire des réunions sans avoir à faire des dizaines de km.
#4.2
Et très certainement d’autres possibilités en fonction des envies et des aspirations de chacun ;)
#4.3
Par rapport a WeWork il y a aussi d’autres avantages que juste le “télétravailleur” qui cherche un point de chute. Par exemple pour la boite où je travail (startup), 15aine de personne environ qui pratique beaucoup le télétravail, on utilise WeWork comme bureau à paris
L’idée c’est qu’on loue un “petit” local capable d’accueillir 8 personnes sur place (8 bureau avec chaise ecran etc), qui en général est utilisé 3 jours par semaine de manière régulière et occasionnellement les 2 autres jours pour ceux qui habitent a paris.
Et quand occasionnellement on essaye de se regrouper tous sur paris, ou que des gens sont de passage à Paris ils aient un endroit où aller pour travailler en journée. Et si on est plus de 8 il y a plusieurs espaces dans le bâtiment “libre” pour travailler (plus ou moins dans le calme).
Autre avantage qui a déjà été utilisé par ma boite, si on va dans d’autres pays et qu’on a un espace bureau loué, on a des réductions (je ne sait pas combien) sur l’entrée dans d’autres locaux WeWork. De mémoire un collègue y a eu le droit pour un passage à Barcelone.
#5
C’est Wedontwork maintenant ?
#6
Quand c’est l’entreprise qui fait le choix du télétravail, ça te conviens pas forcément. Nous, on laisse le choix aux salariés, et on a des personnes qui préfèrent venir travailler : plus facile de se concentrer (pour eux), appartements trop petits pour avoir un bureau…
Et quand t’es une entreprise full télétravail, tu peux vouloir organiser des réunions quand même, c’est là où le côté “à la demande” du co-working est pratique.
#7
Point important, d’après le communiqué WeWork, cette faillite n’impacte que les activité au états unis et au canada. Aucun changement prévu pour le reste du monde. (Pour l’instant)
#8
Pour avoir bossé dans leurs locaux pendant presque 2 ans, c’était quand même une belle experience, des équipes sympas et des espaces très agréable a vivre.
#9
Télétravail 4 jours par semaine. Je ne verrai aucun intérêt à me rendre dans un espace de coworking pour télétravailler, pour partager mon espace avec des gens qui ne sont même pas des collègues, et devoir camper dans un bureau qui n’est pas le mien avec juste mon laptop alors qu’à la maison j’ai mon PC fixe, grand écran, super clavier, installation audio, café gratuit (ou presque), personne de qui m’isoler quand j’ai des visios, je garde le contrôle sur l’éclairage et le chauffage (source de conflit inépuisable en openspace), zéro trajet, etc.
#10
Ce n’est pas mon “envie”, c’est juste ça le télétravail. Si ta boîte loue un espace de coworking et que vous êtes plein de collègues à cet endroit, alors de fait tu travailles dans une annexe des locaux de ta boîte, tu n’es pas en télétravail.
#10.1
On parle de co-working. Le co-working permet une flexibilité logistique, dont fait partie le télétravail.
Si tu es salarié et que ton employeur te réserve 4 jours par semaine en télétravail + un temps en présentiel dans ses propres locaux, c’est très bien aussi. Tu n’as peut-être pas besoin d’espace de co-working.
Mais il y a des gens qui travaillent en co-working, avec partage de bureau ou réservation de salle pour des réunions avec des clients, etc. On n’est pas tous salariés. Tous les employeurs n’ont pas forcément envie d’agrandir leurs locaux. Parfois rencontrer ses clients en ville dans un espace co-working est préférable que d’obliger l’un à faire des km pour se rendre chez l’autre, etc.
Encore une fois, si ton envie (ou celle de ton employeur ou celle de ton client) est de faire des séances de visio, je suis d’accord qu’on est mieux chacun chez soi, quoi que le présentiel sera toujours nécessaire (toi-même, tu sembles faire un peu de présentiel si je te lis entre les lignes).
#11
Le tarif est loin d’être le même. C’est beaucoup moins cher en coworking, et beaucoup plus flexible (pas de bail).
En général, on choisi un coworking à côté de chez soi, donc le trajet est souvent plus court en coworking que le trajet “normal”.
En télétravail, on fait plus de visio, notamment avec les collègues. Mais quand on fait déjà des visions, le problème est le même. Quand on est dans un bureau avec 1, 2, 3 ou plus collègues, c’est la même chose => il faut s’isoler
Encore faut-il pouvoir s’installer à la maison.
Ce n’est pas parce que TOI, tu n’en as pas besoin que d’autres ne l’ont pas. Pour avoir été souvent en espace de coworking (alors que pourtant j’ai la place chez moi et une bonne connexion), cela me permet :
Et pour avoir échangé avec de nombreux coworkers, beaucoup font le choix de venir, malgré un télétravail choisi, alors qu’ils pourraient travailler chez eux, chacun pour des raisons différentes.
Que tu n’y vois pas d’intérêt pour toi, c’est tout à fait ton droit. Dire que l’intérêt est restreint pour ceux qui sont en TT choisi alors même que tu ne connais pas leur condition de travail ni de vie, c’est outrepasser tes droits en projetant ton mode de vie et tes besoins sur les autres..
#12
Snif, j’ai connu un de leurs espaces à Montréal l’an dernier. Très très beaux locaux, excellent accueil. Je bossais pour une startup qui a grandit chez eux, avant de partir pour ses propres bureaux (passé de 3 à 50 😁). Bon, ça sera repris, mais triste pour eux.
#13
Punaise, j’outrepasse mes droits. Carrément.
#14
Edit : apparement ce ne sont pas tous les bureaux us/ca qui ferment, mais les moins performants. Celui que j’ai connu devrait rester 😎
#15
WeWorked
#16
Je n’en voit moi aussi pas trop l’intérêt, mais il faut voir que le TL vient souvent avec un package incluant le Flex-Office… et que faute de place pour tout le monde (ce fut 80%, donc statiquement les congés et peu de jours cumulés de télétravail assuraient une place fixe ; Désormais, on est de plus en plus souvent à 50% avec outils de réservation la veille) il devient une obligation y compris par ceux qui ne le peuvent pas pour une raison ou une autre.
Une raison valide d’aller alors en coworking concerne bien des jeunes employés: Quand tu partages un studio/2 pièces typiquement avec un conjoint, la place manque et la tranquillité si sa moitié TL aussi! Fatalement, le couple quinqua installé dans la vie avec des gamins déjà partis et donc des chambres à recycler en bureau n’a pas le même problème!
Une autre pourrait être une connexion internet instable/poussive.
Bon, me concernant, l’accord TL impose d’en faire sur la France métropolitaine (limitation liée à l’assurance souscrite) et dans un lieu destiné à l’habitation (exit les wework&co, même si l’hôtel ou la résidence de vacances étaient sans doute surtout visés!). Puis je ne pense pas que ce serait passé en notes de frais.
Mais il ne faut pas dire que c’est inutile, surtout que niveau trajet cela peut faire passer du RER/bouchons à un peu de marche à pieds.
#17
WeBankrupt, We’reFired…
#17.1
Non mais moi je fais mot compte triple en n’ajoutant que 2 lettres
#18
Il y a aussi la série WeCrashed qui bien que romancée offre une bonne approche de la « vision » du fondateur… et montre sa façon de s’en sortir…
#19
L’idée que l’isolement ne peut être rompu qu’avec des contacts physiques sent très fort la vieille idée que la sociabilisation en ligne ne peut exister.
“Arrête l’écran et va jouer dehors” est valide jusqu’à la maturité de l’adolescence. Après, on commence à savoir se gérer un chouilla…
Pour sociabiliser, le boulot est AMHA de loin pas le meilleur endroit ni moyen.
La détente sur le temps libre permet de vous éclater à faire des choses que vous aimer avec des personnes que vous aimez… Au boulot, y a moins le choix (o:
Le travail en open-space n’est pas plus calme.
Il est important d’avoir une séparation spatiale (endroit pour travailler, équipement dédié à physiquement échanger en début/fin de journée) & temporelle (horaires scrupuleusement respectés) afin de pouvoir séparer les vies.
Ce prérequis pour le travail dépend donc d’un logement décent, et ensuite d’une hygiène de vie à s’imposer.
Le travail sur site peut aider si on n’a pas la chance du premier, ou si on n’est pas équipé pour le second.
Trois arguments liés à un manque de qualité de logement.
Mis à part pour la climatisation, que je n’utilise pas non plus à la maison (et même aux pires températures, rien ne me fait envier le boulot sur site, et certainement pas en espace de “co-travail”).
… et des capacités.
Certains ne savent pas s’imposer le sérieux lorsqu’ils ne sont pas dans un endroit qui les contraint, Ou bien n’arrivent pas à considérer un bureau à la maison comme un espace de travail.
Le mélange d’activités personnelles & professionnelles durant la journée n’aide pas.
En bref, un espace de “co-travail” n’est pas mieux qu’un travail sur site.
Si le télétravail est possible dans de bonnes conditions, cela n’apporte rien.
Si le logement ne permet pas de travail à la maison et que l’employeur ne permet pas de venir travailler sur site, il faut peut-être songer à changer d’emploi(yeur).
#20
Effectivement, le travail n’est pas le seul vecteur de sociabilisation, mais cela ne veut pas dire que ce n’en est pas un. On passe grosso modo 1⁄3 d’une journée de 24h sur le lieu de travail. C’est loin d’être rien ;)
Ca dépend des open-space. C’est sur que des open-space où tout le monde est au téléphone, c’est loin d’être calme. Par contre, quand chacun est sur son ordi avec son casque pour la musique, c’est plutôt calme :)
Si je comprends l’idée, j’ai du mal avec la notion de décence et de problème de qualité du logement. Pour moi, c’est plus un problème de logement adapté ou non pour le boulot, pas un problème de décence.
On peut avoir une connexion internet tout à fait correct pour le quotidien à la maison mais limite pour le travail (l’ADSL & les visios par exemple). Cela n’en fait pas pour autant un logement indécent. Idem pour la place. Ne pas avoir la place de se réserver un coin boulot et faire une séparation stricte, ce n’est pas avoir un logement indécent.
La clim, je n’en veux pas non plus. Le ventilo me suffit :)
Un espace de coworking c’est différent. C’est pas mieux ni pire sur le principe. Tout dépend des circonstances, du travail à effectuer, des relations avec les collègues (parfois la distance à du bon !!
)
Le souci, c’est que les “bonnes conditions” vont varier d’un individu à l’autre. Il n’y a rien “d’universel”.
J’ai l’impression que tu rejettes la faute sur l’employeur
Si une personne prend un job en télétravail et qu’elle ne peux bosser ni de chez soi, ni dans un tiers-lieu, le problème se situe plus au niveau de l’employé que de l’employeur pour moi ;)
Les tiers-lieux offrent la possibilité à une personne en télétravail de ne pas travailler de chez elle tout en offrant également des opportunités d’emploi qu’elle n’aurait pas avec un travail sur site (contrainte géographique par exemple)