La Commission européenne explique qu’il s’agit du « deuxième dialogue numérique de haut niveau avec la Chine », après celui de 2020. À lire le communiqué, on a l’impression d’un monologue…
« La Commission a fait le point de l'évolution du cadre réglementaire de l'UE ». Elle a aussi « présenté l'état d'avancement de la législation de l'UE sur l'intelligence artificielle », « réitéré son soutien à des normes mondiales interopérables », « fait part de ses préoccupations face aux difficultés que rencontrent les entreprises de l'UE en Chine pour utiliser leurs données industrielles ». Il était aussi question d’expliquer « son approche de réduction des risques dans le cadre de la stratégie européenne en matière de sécurité économique ».
Et de l’autre côté ? « La Chine a fait le point de ses politiques et pratiques dans le domaine numérique. Les deux parties sont convenues de poursuivre les discussions au niveau technique, en reprenant le dialogue UE-Chine sur les TIC ». Bref, rien de neuf sous le Soleil, alors qu’Ursula von der Leyen dénonçait il y a quelques jours à peine des « pratiques commerciales déloyales de la Chine ».