Lundi 28 et mardi 29 août, toute la production de voiture de Toyota était à l'arrêt. En cause, une opération de maintenance sur les serveurs de la chaine de production de moteurs du constructeur, avait indiqué l'agence de presse Reuters le lendemain.
Une semaine plus tard, Toyota a expliqué dans un communiqué que le problème venait des serveurs qui traitent les commandes de pièces détachées. Lors d'une maintenance effectuée dimanche 27 août, une erreur s'est produite « en raison d'un espace disque insuffisant, entraînant l'arrêt du système ». « Comme ces serveurs fonctionnaient sur le même système, une défaillance similaire s'est produite au niveau de la fonction de backup, et le basculement n'a pas pu être effectué », a ajouté le constructeur.
Toyota a résolu le problème le mardi en utilisant un serveur avec une plus grande capacité et la production a pu reprendre le lendemain. L'entreprise insiste sur le fait que cet arrêt n'est pas dû à une cyberattaque, explique avoir mis en place des contre-mesures et qu'elle allait revoir ses procédures de maintenance pour éviter que cela ne se reproduise.
Reuters a évalué à 356 millions de dollars la perte d'une journée de production pour les 14 usines d'assemblage de Toyota situées au Japon.