Une Américaine dont des images à caractère sexuel avaient été diffusées en ligne sans son consentement a porté plainte en 2022 contre l’auteur de la publication, son ex-compagnon.
Selon la plainte, l’homme avait récupéré les images alors qu’ils étaient en couple pour les publier ensuite sur des réseaux sociaux et des sites pornographiques « dans le but d’embarrasser, de harceler, de tourmenter et d’humilier publiquement » sa victime.
L’agresseur était aussi accusé de s’être introduit dans le système de sécurité de la maison de la mère de la plaignante pour espionner cette dernière après leur rupture, rapporte CBS.
À part pour ses victimes et leurs proches, les effets de la diffusion non consentie d’images à caractère sexuel restent relativement méconnus du grand public. Outre l’humiliation infligée, les auteurs de ce type de publication, très majoritairement des garçons et des hommes, n’y voient souvent qu’un jeu, voire une manière de sociabiliser. Les victimes, très majoritairement des filles et des femmes, subissent de leur côté des conséquences graves qui peuvent aller jusqu’au suicide.
En cela, la condamnation de l’agresseur de cette femme à lui verser 1,2 milliard de dollars de compensation est une « victoire symbolique pour toutes les victimes de ce type d’agression », selon l’avocat de la victime, Bradford Gile.