Le télescope Euclid est arrivé aux alentours du Point de Lagrange L2 et a envoyé lundi 31 juillet ses premières images de test, a annoncé l'Agence spatiale européenne (ESA). « Ces résultats fascinants indiquent que le télescope spatial atteindra les objectifs scientifiques pour lesquels il a été conçu, et peut-être bien plus encore », assure l'agence.
Les deux instruments d'Euclid, un imageur en lumière visible (appelé VIS) et un spectro-imageur infrarouge (Near infrared spectrometer and photometer, NISP), ont déjà livré des images impressionnantes.
Mais l'équipe d'Euclid a eu peur en allumant VIS pour la première fois : une source de lumière « contaminait » les images. « Des enquêtes de suivi ont indiqué qu'un peu de lumière solaire pénétrait dans le vaisseau spatial, probablement à travers un petit espace ; en tournant Euclid, l'équipe s'est rendu compte que cette lumière n'est détectée qu'à des orientations spécifiques, donc en évitant certains angles, VIS pourra remplir sa mission », explique l'ESA.