Trois nouveaux influenceurs se sont fait épingler par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) ce 20 juillet pour « pratiques commerciales trompeuses ».
Le premier est accusé de n’avoir pas annoncé le caractère publicitaire de certaines publications et d’avoir trompé des utilisateurs sur certains services promus sur une chaîne Telegram dont il est l’administrateur et sur son compte Instagram, @julienbert42, auquel deux millions de personnes sont abonnées.
Sur son compte @mam_active suivi par 134 000 personnes, Laura Agogue est, elle aussi, concernée pour n’avoir pas signalé le caractère commercial de certaines de ses publications.
Rym Renom, de son côté, est non seulement accusée de ne pas avoir signalé la rémunération de certains partenariats commerciaux sous les publications concernées de son compte @rym.renom (1,8 million d’abonnés), mais aussi d’avoir donné « l’impression qu’un service d’injections d’acide hyaluronique réalisé par un prestataire ne disposant pas de la qualité de médecin était licite alors qu’il ne l’était pas ».
Début juin, six autres personnes avaient été pointées de la sorte par l’administration. Pendant 15 à 30 jours, elles avaient dû publier sur leurs comptes des messages indiquant à leurs abonnés qu’elles n’avaient pas respecté la loi.