Cette opération avait été annoncée en mai dernier, pour un montant de 61 milliards de dollars. Bien évidemment, cette transaction est soumise à l’aval des autorités compétentes.
La Commission européenne donne son feu vert, qui « est subordonné au respect intégral des engagements offerts par Broadcom ». En effet, après une étude approfondie, la Commission était arrivée à la conclusion que cela « nuirait à la concurrence sur le marché mondial de la fourniture de HBA FC », c’est-à-dire les contrôleurs hôtes de bus Fibre Channel.
Broadcom a pris des engagements – valables pendant dix ans – et « offert à Marvell et à tout futur entrant potentiel » deux engagements en matière d'accès et d'interopérabilité.
Il y a une « garantie d'accès aux interfaces de programmation d'applications d'interopérabilité ainsi qu'aux matériaux, aux outils et au support technique nécessaires au développement et à la certification des HBA FC de tiers », et « une garantie d'accès au code source de tous les pilotes de HBA FC actuels et futurs de Broadcom grâce à une licence open source irrévocable ».
Le rachat n’est pas encore entériné pour autant. Les autorités de la concurrence américaines, chinoises et britanniques doivent encore se prononcer.