Comme un nombre croissant d’acteurs privés et publics, l’administration Biden se prépare à la prochaine évolution de technologies de communication sans fil prenant en charge les données cellulaires. Une réunion sur la 6G s’est ainsi tenue le 21 avril à la Fondation Nationale des Sciences américaine (NSF).
Le but : « catalyser les prochaines discussions » sur la successeure de la 5G et façonner les politiques locales et internationales, rapporte Politico, qui a récupéré le document partagé par le Conseil National de Sécurité de la Maison Blanche listant les priorités identifiées pour la 6G.
La 6G, y lit-on, sera déployée « dans les 10 ans », ce qui rend d’autant plus importante, aux yeux de l’administration américaine, la possibilité de participer à en cadrer le fonctionnement. « Nous devons nous assurer que la 6G soit neutre technologiquement, mondialement compétitive et dispose de chaines de productions diverses et résilientes », souligne encore le texte.
Un conseiller en sécurité a d’ailleurs annoncé que l’administration inviterait rapidement des « partenaires internationaux pour discuter des éléments de recherche et développement, des standards et du spectre ».
En Europe aussi la 6G avance, notamment avec les projets RISE-6G (Reconfigurable Intelligent Sustainable Environments for 6G Wireless Networks) sous la houllette du 5G PPP, une initiative commune entre la Commission européenne et l’European Information and Communication Technologies (ICT).