Selon le Financial Times, la société – qui ne s’occupait jusqu’à présent que de la conception de l’architecture éponyme – plancherait sur son propre SoC.
Une équipe spécifique d’ingénieurs aurait été assemblée pour travailler sur la conception d’un prototype, qui préfigurerait une puce capable de fonctionner indifféremment dans les appareils mobiles, ordinateurs portables et autres équipements électroniques.
Cette équipe serait dirigée par Kevork Kechichian, qui travaillait auparavant chez Qualcomm et qui a supervisé le développement de plusieurs dizaines des SoC. Pourtant, ces mêmes sources affirment qu’il ne s’agirait que d’un prototype, sans intention de commercialisation. La puce pourrait alors servir de démonstration pour indiquer la « bonne » marche à suivre, mais aussi aller chercher de nouveaux clients.
Il ne serait pas question pour l’entreprise anglaise de sortir de son rôle de neutralité, elle qui fournit l’architecture de pratiquement tous les SoC les plus utilisés dans l’informatique mobile, dont les puces « A » d’Apple et Snapdragon de Qualcomm.