Mardi, dans un communiqué, les députés du Parlement européen ont fait un bref point sur ces gaz, en particulier les fluorés.
Ces gaz, que l’on trouve dans les réfrigérateurs, climatiseurs, pompes à chaleur, aérosols, solvants ou encore agents de gonflage des mousses, ne représentent actuellement que 2,5 % des GES. Cependant, leur action est plus importante que le CO2, car ils captent davantage l’énergie solaire. Ils sont devenus courants avec le temps, car utilisés comme substituts aux anciens composés qui endommageait la couche d’ozone.
Leur réduction, voire leur élimination, est jugée essentielle pour atteindre l’objectif 2050 en Europe. Les gaz fluorés sont couverts par l’Accord de Paris ainsi que d’autres accords internationaux. Le Parlement souhaite donc aller plus loin.
Quatre mesures sont envisagées :
- « Renforcer les nouvelles exigences proposées par la Commission, qui interdisent la mise sur le marché unique de produits contenant des gaz fluorés.
- Éliminer progressivement les hydrofluorocarbures couramment utilisés dans la climatisation et la réfrigération, mis sur le marché de l'UE d'ici 2050.
- Une surveillance étroite pour s'assurer que la réduction progressive des hydrofluorocarbures ne mette pas en danger les objectifs de déploiement des pompes à chaleur RePowerEU.
- Renforcer l'application des lois pour prévenir le commerce illégal et la non-conformité. »
Ces propositions permettraient, selon le Parlement, d’économiser 310 millions de tonnes d’équivalent carbone d’ici 2050.