Technology Review raconte, avec un peu d’emphase, « comment Rust est passé d’un projet parallèle au statut de langage de programmation le plus aimé du monde ».
Le journal du MIT rappelle l’histoire du langage, du début en 2006, lorsque Graydon Hoare, développeur de 29 ans à Mozilla, s’est penché sur la façon dont les ascenseurs fonctionnaient parce que, disait-il, « c’est ridicule que nous, les informaticiens, ne puissions même pas fabriquer un ascenseur qui fonctionne sans planter ! », jusqu’à l’adoption du langage par Facebook, Dropbox ou encore AWS.
L’ancien responsable de l’équipe Rust chez ce dernier, Shane Miller, salue, dans l’article, l’efficacité du langage. Une étude [PDF] citée par le journal montre que le code d’AWS écrit en Rust utilise moitié moins d’énergie que du code similaire d’AWS écrit en Java.
« Si Rust est né en 2006, il sort aujourd'hui de l'adolescence et entre dans la maturité », explique Technology Review, citant aussi l’adoption du langage par les industries de l’automobile et de l’aérospatiale.