Le Gouvernement a annoncé le 8 février renforcer le dispositif d’écoute des victimes de harcèlement et d’autres formes de violences en ligne en recrutant huit nouvelles personnes pour répondre aux appels au 30 18. Cela porte le nombre d’écoutants à vingt personnes. Le numéro est désormais ouvert de 9h à 23h (contre 20h auparavant), sept jours sur sept (contre six auparavant).
Ce service sert aussi bien aux victimes directes, notamment enfants et adolescents victimes de violences en ligne, qu’aux parents et adultes qui auraient besoin d’informations relatives à des comportements déplacés en ligne. Il est aussi accessible par chat, via l’application dédiée.
Selon la dernière étude menée par l’association e-enfance, qui tient le 3018, avec la Caisse d’épargne, 20 % des 8-18 ans ont déjà été confrontés (victimes ou témoins) à des phénomènes de cyber-harcèlements et 60 % des 18-25 ans l’ont été. Ce type de violence peut avoir des effets graves sur les victimes : problèmes de concentration, symptômes dépressifs, jusqu’au suicide dans certains cas.
E-enfance est un signaleur de confiance, ce qui signifie qu’elle dispose d’un processus de signalement accéléré auprès des principales plateformes numériques, lui permettant de faire supprimer en moins d’une heure les contenus « illégaux ou préjudiciables à un mineur », selon son communiqué.