Le Centre national pour la recherche scientifique nous propose une interview maison de la physicienne Sandrine Courtin qui s’intéresse à ce genre de phénomène.
Elle explique les bases : « La naissance d’une étoile résulte d’un effondrement de matière sur elle-même sous l’effet de sa propre gravité. Lorsqu’une certaine densité est atteinte, sous l’effet de la température, des réactions de fusion entre les noyaux atomiques présents dans le milieu se produisent ».
Comprendre ces réactions, « c’est comprendre l’origine des éléments, en particulier le carbone et l’oxygène, qui sont indispensables à la vie ». Elle revient ensuite sur la collaboration internationale Stella :
« C’est globalement une expérience où tout est poussé à la limite. En général, l’intensité des faisceaux de ce genre d’expériences est de l’ordre du nano-ampère. Dans notre cas, elle était 1 000 fois plus intense ».
« Les nouveaux paramètres que nous avons mesurés pour la réaction carbone-carbone ont notamment une incidence sur la production dans les étoiles de l’aluminium, du baryum et du strontium. Ils peuvent également changer les scénarios de fin de vie de certains astres », ajoute-t-elle.