L’équipe de développement met en avant plus de 8 000 changements dans la nouvelle version de cet environnement d’exécution, qui permet pour rappel de faire tourner les applications Windows sur Unix et Linux. Une mouture 8.0 majeure donc, avec quand même des apports plus importants que d’autres.
Après quatre ans de travail, le plus gros est sans doute la compatibilité avec les modules PE (Portable Executable). Elle permet de nouveaux scénarios d’utilisation, comme le lancement de débogueurs Windows et d’applications x86 sur des machines ARM.
Dans Wine 8.0, les appels réalisés depuis des fichiers EXE et DLL ne passent désormais plus par le système NT, mais directement par Linux, avec à la clé des améliorations sensibles de performances, surtout dans les jeux. L’implémentation WoW64, qui permet de faire tourner des applications 32 bits sur un environnement 64 bits, est également terminée.
Parmi les autres nouveautés, citons un nouveau thème clair, un fonctionnement des pilotes graphiques (winex11.drv, winemac.drv, wineandroid.drv) directement au sein d’Unix, de meilleures performances pour Direct3D, ou encore un plus grand nombre de cartes graphiques reconnues.
Bien que Wine 8.0 soit techniquement disponible, il est recommandé d’attendre quelques jours que l’ensemble des dépôts soit mis à jour, afin que la mise à jour se fasse sans problème. Il est déconseillé de déclencher l’installation sur une installation existante.