Dans une note partagée avec l’ensemble des employés et publié sur son site, le PDG de la société Daniel Ek donne des explications.
Elles sont les mêmes que lors des autres vagues de licenciements chez les géants de la Tech : « dans le but d’accroître l’efficacité, de maitriser les coûts et d’accélérer la prise de décision, j’ai décidé de restructurer notre organisation ».
Les explications et justifications ont un air de déjà vu : « Comme beaucoup d’autres dirigeants, j’espérais maintenir les vents favorables de la pandémie et je croyais que nos activités mondiales au sens large et la réduction du risque d’impact d’un ralentissement des publicités nous protégeraient. Avec le recul, j’étais trop ambitieux en investissant avant la croissance de notre chiffre d’affaires. Et pour cette raison, aujourd’hui, nous réduisons notre base d’employés d’environ 6 % dans l’ensemble de l’entreprise ».
Cela représente approximativement 600 employés sur les 9 800 que compte la plateforme. Amazon a pour rappel annoncé 18 000 postes en moins, Alphabet 12 000, Meta 11 000 et Microsoft 10 000.
Autre changement « fondamental » : « je centraliserai la majorité de notre travail d’ingénierie et de produits sous Gustav en tant que Chief Product Officer, tandis que les secteurs commerciaux sous Alex en tant que Chief Business Officer ».
On retrouve également les mêmes éléments de langage : « J’assume l’entière responsabilité des mesures qui nous ont conduites là aujourd’hui ». Les ex-employés ont droit à une indemnité de départ (en moyenne 5 mois de salaire), la prise en charge de soins de santé, un service de reclassement externe de deux mois, etc.