C’est le fruit d’un travail commun entre le CEA et le fabricant automobile. « Plus compact, ce chargeur à très haut rendement réduira les pertes d’énergie de 30 % et rechargera plus vite la batterie du véhicule », peut-on lire dans le communiqué. Le CEA et Renault annonce que le convertisseur offre une capacité allant « jusqu’à 22 kW en mode triphasé ».
Pour cela, les deux partenaires travaillent sur des « matériaux semi-conducteurs dits à « Grand Gap », qu’ils soient en Nitrure de Gallium (GaN) ou en Carbure de Silicium (SiC) ». La réduction des pertes de 30 % permet aussi de limiter l’échauffement, facilitant au passage le refroidissement du système de conversion.
Ce n’est pas le seul avantage : « le travail des ingénieurs pour optimiser les composants actifs (semi-conducteurs) et passifs (condensateurs et composants inductifs bobinés) a permis une réduction du volume et du coût du chargeur ».
Enfin, cette technologie – protégée par 11 brevets – « permet également au chargeur d’être bidirectionnel, l’énergie stockée dans la batterie pouvant par exemple être renvoyée vers le réseau ou servir à alimenter les besoins en énergie d’une maison autonome ».