Première du genre, le Centre national de la musique (CNM) a publié le 16 janvier une étude sur les faux streams musicaux en France. Elle définit ceux-ci comme « l’augmentation artificielle du nombre d’écoutes ou de vues, par des robots ou des personnes physiques ». Le but de la manœuvre : augmenter les revenus et/ou améliorer la performance du titre concerné dans les playlists et/ou orienter les algorithmes de recommandation.
En se basant sur les données de 2021 partagées par Deezer, Qobuz et Spotify et plusieurs distributeurs (Universal, Sony, Warner, Believe et Wagram) entre un et trois milliards de streams « au moins » étaient frauduleux, soit 1 à 3 % des écoutes. Le CNM regrette qu’Amazon Music, Apple Music et YouTube n’aient pas « pu ou souhaité » partager leurs propres données pour les intégrer à l’étude.