Ce collectif regroupe plusieurs entités, notamment HOP, iFixit, The European Environmental Bureau (EEB) et BackMarket. Il affirme avoir « pu voir le texte approuvé, même s’il n’a pas encore été publié ». Si les avancées vont dans le bon sens, Right to repair regrette plusieurs manquements.
Tout d’abord, la question du prix pour les opérateurs indépendants et les utilisateurs finaux : « Jusqu’à présent, la législation de l’UE ne traite toujours pas du caractère abordable de la réparation ».
Il regrette aussi « les exemptions pour les produits utilisés dans des conditions humides : la directive n’exigera pas de conceptions avec des batteries remplaçables par l’utilisateur pour des appareils tels que les brosses à dents électriques ».
« Cependant, il est important de noter que même pour les produits concernés par ces exemptions, les batteries devront être remplacées par des réparateurs professionnels indépendants », ajoute Right to repair.
« Pour les moyens de transport légers, les batteries ne devront être enlevées que par des professionnels indépendants (et non par les utilisateurs finaux), mais les exigences incluent les cellules de batterie, ce qui signifie que les batteries deviendront également réparables ».
Enfin, le collectif s’attend à une entrée en vigueur d’ici « mi-2026 ou potentiellement même 2027 – techniquement dans 4 ans ! », un délai relativement long que regrette le collectif.