En mai, Broadcom annonçait son intention de racheter VMware pour 61 milliards de dollars. Bien évidemment, cet accord est soumis au feu vert des autorités compétentes.
La Commission européenne vient de lancer une enquête approfondie, car elle « craint en particulier que l'opération ne permette à Broadcom de restreindre la concurrence sur le marché de certains composants matériels qui sont interopérables avec les logiciels de VMWare ».
La Commission est notamment inquiète pour le « marché de la fourniture de cartes réseau, de HBA FC [Host Bus Adapter Fiber Channel, ndlr] et d'adaptateurs de stockage ». Elle pointe des risques en « détériorant l'interopérabilité des logiciels de virtualisation de serveurs de VMware » et « en évinçant les matériels de ses concurrents ».
La Commission a désormais jusqu'au 11 mai 2023 pour prendre une décision. « L'ouverture d'une enquête approfondie ne préjuge pas de l'issue de la procédure », précise-t-elle.