Le tribunal correctionnel de Paris a condamné onze personnes à des peines de trois à six mois de prison avec sursis pour avoir cyberharcelé le chanteur Eddy de Pretto l'an passé après qu'il a chanté dans une église, relève BFM.
Six autres ont été relaxées, le tribunal n'étant pas parvenu à démontrer, ce qui est nécessaire pour caractériser l'infraction de harcèlement, qu'elles avaient agressé le chanteur de manière répétée.
Un autre au moins a été relaxé parce que son message, « certes menaçant, n'use pas d'un vocable mortifère » et qu'il ne relevait pas d'une menace de mort. Il avait répondu au chanteur que « Nous serons là à chaque date, pour te rappeler que l'armée de Dieu ne laisse pas ce genre de blasphème impuni ».
Le chanteur avait en effet été invité par le prêtre de l'église Saint-Eustache à y interpréter trois chansons, dont « À quoi bon ? », dans lequel il évoque la difficulté de concilier religion et homosexualité et qui contient le terme « sodomite ».
Nombre de ses harceleurs avaient justifié leurs propos, précise BFM, en expliquant avoir ressenti cette prestation comme un « blasphème ».