Le grand patron de Meta s’est exprimé à la conférence DealBook organisée par le New York Times. Il a pris la parole contre Apple, estimant que l’entreprise s’était « isolée », puisqu’elle est aujourd’hui la seule à pouvoir décider ce qu’il est possible d’installer sur les appareils qu’elle vend.
Ce qui génère, selon lui, un conflit d’intérêts, Apple étant à la fois juge et partie. Ce contrôle strict affecte ainsi les applications entrant en concurrence avec les propres produits de la Pomme, les éditeurs tiers devant reverser une commission de 15 à 30 % à Apple pour l’ensemble des achats in-app, une source constante de tensions.
Un avis parfaitement aligné avec celui d’Elon Musk, qui a lancé une fronde contre Apple il y a quelques jours. Selon Zuckerberg, le modèle choisi pour Android est le bon.
En effet, les applications téléchargées depuis le Play Store doivent passer – comme chez Apple –par le système de paiement maison. Une dérogation existe, mais elle permet de n’économiser que 3 ou 4 %, et il faut alors rétribuer le système tiers de paiement choisi. Mais à la différence d’iOS, Android autorise le sideloading des applications, donc l’installation depuis d’autres sources. Les achats in-app ne sont alors plus soumis à la règle du Play Store. Mais cette question devrait largement évoluer avec l'arrivée du DMA en Europe.
Enfin, Zuckerberg trouve « intéressante » l’approche de Musk envers Apple. « Je pense que tout ne fonctionnera pas, mais certaines choses pourraient marcher », a-t-il indiqué.