Mark Zuckerberg a annoncé la nouvelle dans un billet publié hier. Sur les 87 000 personnes qu’emploie Meta, 11 000 sont licenciées, soit 13 % de l’ensemble.
Le PDG dit pleinement « assumer la responsabilité de ces décisions et la manière dont nous en sommes arrivés là ». Il reconnaît s’être trompé sur l’engouement pour les outils numériques pendant la crise sanitaire.
« Non seulement le commerce en ligne est revenu à sa tendance précédente, mais le ralentissement macroéconomique, l'intensification de la concurrence et la perte de signal publicitaire ont fait que nos revenus ont été bien inférieurs à ce que j'avais prévu. Je me suis trompé, et j'en assume la responsabilité », indique-t-il.
Si Zuckerberg joue l’humilité et admet ses erreurs, il n’indique rien du metavers, dans lequel l’entreprise investit des milliards de dollars sans résultats probants.
Les personnes licenciées partiront avec 16 semaines de salaire, auxquelles s’ajouteront deux semaines supplémentaires par année d’ancienneté, sans plafond. D’autres services seront fournis, comme une couverture médicale qui perdurera six mois, ainsi que trois mois d’accompagnement pour retrouver du travail, via un prestataire externe.
Les licenciements se faisant partout dans le monde, Zuckerberg assure que les conditions seront équivalentes dans tous les pays.