Dans un communiqué, Bouygues, RTL Group, TF1 et le groupe M6 expliquent que « cette décision intervient après l’audition des parties par le Collège de l’Autorité de la Concurrence, les 5 et 6 septembre derniers, pour défendre l’intérêt et la nécessité de l’opération ».
« Malgré les remèdes additionnels proposés, il apparaît que seuls des remèdes structurels concernant a minima la cession de la chaîne TF1 ou de la chaîne M6 seraient de nature à permettre l’autorisation de l’opération ». Problème selon les parties prenantes, ce projet ne présentait alors « plus aucune logique industrielle ».
Ainsi, « en accord avec les autres parties, Bouygues a décidé de mettre fin au processus d’examen de l’opération devant l’Autorité de la Concurrence ». Toujours selon le communiqué, cette « fusion aurait été une réponse appropriée aux défis découlant de la concurrence accélérée avec les plateformes internationales ».
Benoît Coeuré, président de l’Autorité de la concurrence, explique à nos confrères des Echos « pourquoi un rapprochement des deux plus grands groupes de télévision français aurait posé problème ».