La formule Pro de la plateforme de communication collaborative sera plus chère dès le 1er septembre. La souscription mensuelle passera ainsi de 7,50 euros par personne à 8,25, tandis que l’engagement annuel fera baisser le coût à 6,75 euros, contre 6,25 actuellement. En cas de renouvellement annuel avant le 1er septembre, l’ancien tarif sera préservé pendant un an.
Slack tient à rappeler, dès le titre de son billet d'annonce, qu’aucun changement de prix n’avait été pratiqué depuis 2014.
La formule gratuite évolue pour sa part pour la première fois. Il ne s'agit plus de limite de données, mais de temps. Par exemple, fini la frontière des 10 000 messages pour les recherches, il faudra désormais qu’ils aient moins de trois mois, sans limite. Le changement devrait être bénéfique pour les serveurs étoffés où ces 10 000 messages sont très vite atteints.
Le changement est plus brutal pour les fichiers. Les utilisateurs sont actuellement limités par un espace de 5 Go, qui peut lui aussi être très vite rempli. Au 1er septembre, il n’y aura plus de limite de taille, mais les données ne seront accessibles que pendant trois mois. Après quoi, il faudra les remettre à disposition.
Enfin, les comptes gratuits reçoivent deux fonctions jusque-là réservées aux formules payantes : la possibilité de définir une période de rétention pour les messages et fichiers, ainsi que la compatibilité avec les Clips.
Commentaires (6)
#1
Slack est de toutes façons un sacré piège pour beaucoup de boites.
Ils pourraient doubler leur tarif que quasi personne ne résilierait. Dans ma boite d’une taille assez standard (quelques centaines de personnes), on a facilement plus d’une centaines de bots qui tournent sur Slack, développés au fil des ans, que personne ne maintient vraiment et que tout le monde utilise et qui font partie des process du quotidien. Le jour où Slack nous annonce que le prix double ou triple, il n’y a quasiment aucune chance que l’on résilie tellement la dépendance est forte maintenant.
#1.1
Slack n’a rien de particulier en cela, c’est la même chose pour tout SaaS intégré au cœur des habitudes d’une entreprise : hébergement, facturation, CRM…
Je trouve que Slack est bieeeen plus ergonomique/productif que Teams (l’UX n’a jamais été une spécialité de Microsoft de toute façon). Le prix est justifié selon moi.
#2
Je suis DSI de ma boite, je viens de prendre la décision de virer Slack au profit de Teams qu’on paye déjà vu que c’est déjà Office 365 pour tout le monde.
Je vois pas bien ce que fait mieux ou en plus cet outil par rapport à Teams.
Du coup, on va esquiver l’augmentation de prix et ça me donne un argument supplémentaire pour convaincre les réfractaires.
#2.1
Je travaille dans une grosse boîte et on a à la fois Teams (au niveau global, et pour les conf) et Slack (pour les équipes de dev). J’entends que le coût total de Slack est énorme, mais vu la pauvre ergonomie et la lourdeur de Teams se passer de Slack serait une perte financière encore plus grande. Sûr dans bilan financier on verrait la différence, mais les projets iraient plus lentement et les employés seraient encore plus frustrés (on a d’autres softs corporate bien chiants). J’aime pas dépenser de l’argent inutilement, mais là ça vaut le coup.
#3
Très honnêtement, c’est aussi l’avis de beaucoup d’utilisateurs dans ma boite. J’ai deux camps : les universitaires/jeunes qui sont de cet avis, et les fonctions corpo qui ne jurent que par Teams.
Personnellement, je prefère Teams (bien que ce soit un bordel à administrer), mais ma décision a principalement été prise pour éviter de multiplier les coûts pour des outils similaires.
Je ne vais pas épiloguer sur les autres avantages, notamment en terme d’intégration, je pense que tout le monde est déjà au courant.
#4
Slack a ceci de particulier (selon moi) qu’ils ont réussi à se placer comme le “hub” de ces intégrations. Effectivement tous les SaaS sont un peu intégrés les uns aux autres, mais, au moins de mon expérience, Slack est le seul qui soit intégré à absolument tout le reste (de GitHub au CRM, en passant par la facturation, le support, le product management, la prod, les environnements de dev …).