Le syndicat représentant environ 65 rédacteurs de Wired « menace de faire grève pendant deux jours s'il ne parvient pas à conclure un accord contractuel avec la direction de Condé Nast », révèle Axios : « Les employés soutiennent qu'ils ne sont pas payés équitablement malgré le fait que leur travail contribue à générer des journées de trafic parmi les plus lucratives de l'entreprise. »
Sur Twitter, le syndicat précise que « plus de 97 % d'entre nous sont prêts à partir si un accord n'est pas conclu. Nos membres méritent une rémunération équitable, la sécurité qui découle d'augmentations salariales annuelles garanties et la possibilité de partager les bénéfices tirés de leur travail ».
« Les grèves et les menaces de grève sont de plus en plus utilisées dans les négociations entre les rédacteurs et la direction », relève notre confrère, évoquant des conflits entre les journalistes du Miami Herald, Bloomberg, BuzzFeed ou encore Vox Media.
Sur Twitter, @wiredunion relaie de fait les (nombreux) tweets des journalistes (notamment) soutenant l’appel à la grève.
