Le site Reporterre s'enthousiasme pour la première édition du festival de la low tech, qui se tient depuis samedi et jusqu'au samedi 3 juillet à Concarneau :
« Un joyeux capharnaüm de 1 600 m2 où l’on trouve des éoliennes "maison" en bois et en tôle recyclée, des élevages de mouches soldat noires pour accélérer le compostage, des toilettes sèches et des poêles à bois bouilleurs, qui permettent de chauffer son eau sans recourir au gaz fossile. »
Objectif : « démocratiser ces technologies sobres, qui requièrent des changements de comportement conséquents », afin de réduire son empreinte écologique, et « devenir plus autonomes énergétiquement ».
Une « marmite norvégienne » permet ainsi de placer ses aliments en fin de cuisson afin qu’ils y mijotent sans nouvelle dépense d’énergie. La cuisson dure plus longtemps, mais consomme moins.
Sur le Nomade des mers, le navire amiral des « low-tech » qui a d'ores et déjà « visité vingt-cinq pays à la recherche de ces systèmes à la fois utiles, durables et accessibles – contrairement à la "high-tech" – », les membres de l’équipage doivent « pédaler pendant plus d’une heure pour charger la batterie de leurs téléphones ».
Une sono autonome diffuse de la musique grâce des panneaux solaires, ainsi qu'à des vélos, sur lesquels les festivaliers sont eux aussi invités à pédaler pour générer de l'électricité quand il fait moins beau. « Une société qui chie dans l'eau potable n'a pas d'avenir », précise un écriteau dans le coin sanitaire.