C’est la question posée par le Journal du CNRS dans un article long format. Le Centre national pour la recherche scientifique explique que « plusieurs études offrent un tableau plus nuancé ». Le sujet est complexe et, bien évidemment, met les réseaux sociaux au cœur de la question.
« Plus un utilisateur passe de temps sur une plateforme, plus celle-ci a des occasions d’afficher des encarts publicitaires et plus ses recettes augmentent », explique Antonio Casilli, professeur de sociologie à Télécom Paris et membre de l’Institut interdisciplinaire de l’innovation. Les algorithmes sont donc optimisés pour mettre en avant des messages « provoquant de fortes réactions émotionnelles ».
Autre problème : « Après le fact-checking, les impressions initiales des participants ont persisté malgré les corrections. Et se focaliser ainsi sur le sujet leur a rendu cette thématique plus anxiogène encore ! ».