Il y a un an, WhatsApp était pris dans une tourmente : l’annonce d’un changement important dans ses conditions qui laissait entrevoir un partage de certaines informations avec Facebook. S’en était suivi un exercice périlleux de communication dans lequel l’entreprise n’avait guère brillé.
Aujourd’hui, rien n’est réglé. La Commission européenne et le réseau CPC (Consumer Protection Cooperation) ont envoyé un courrier à la société américaine, pour l’inviter fortement à revoir la manière dont elle communique avec les utilisateurs, notamment sur ses changements de conditions.
Plus précisément, il s’agit d’une lettre « supplémentaire », « pour répondre aux préoccupations qui subsistent », en particulier : expliquer les modifications à venir en termes facilement compréhensibles par n’importe qui, et « préciser si elle tire des revenus des politiques commerciales relatives aux données des utilisateurs ».
Ces demandes font suite à l’envoi d’un premier courrier en janvier dernier, à la suite duquel WhatsApp avait « démontré qu'il fournissait aux utilisateurs les informations nécessaires concernant ces mises à jour ». Cependant, ces informations étaient jugées « insistantes » et « source de confusion pour les utilisateurs ».