La fondation Mozilla profite de cette dernière version majeure de 2020 pour faire le point sur les 12 mois écoulés, évoquant les améliorations de son navigateur en termes de performances, de fonctionnalités ou de sécurité. Mais Firefox 84 est surtout une grande évolution à de nombreux niveaux.
Il s'agit tout d'abord de la première à fonctionner nativement sur la version ARM64 de macOS 11 (Big Sur) et donc à gérer les SoC Apple M1. Du côté des extensions, on note la possibilité de refuser certaines permissions qui doivent pour cela avoir été déclarées comme optionnelles par les développeurs. Ces derniers sont donc invités à se mettre à jour.
Ils apprécieront au passage que les pages chargées localement (127.0.0.1/localhost) seront désormais considérées comme sécurisées en plus des fichiers pour qui cela était déjà le cas. WebRender est aussi à l'honneur, puisqu'il est désormais activé sous Android Linux. Cela ne concerne que certains appareils pour le moment : les smartphones avec GPU Mali-G (27 % des utilisateurs de la nouvelle version Fenix), et Gnome/X11/GLX sous Linux, avec un pilote MESA.
L'accélération matérielle s'étend également à macOS 11, aux processeurs Intel sous Windows 7 et 8 et ceux avec une partie graphique Gen 6 sur l'ensemble des versions (supportées) de l'OS de Microsoft. Les utilisateurs de Linux devraient aussi noter de meilleures performances grâce à une gestion de la mémoire revue. L'équipe dit aussi y avoir amélioré la compatibilité avec Docker.
Firefox 84 est la dernière version à gérer Adobe Flash. AppCache est pour sa part définitivement retiré, il faut désormais lui préférer les Service Workers. Des correctifs et autres petites améliorations sont bien entendu de la partie. La liste complète est ici. Les nouveautés spécifiques aux développeurs sont détaillées sur le nouveau MDN (qui exploite la nouvelle plateforme Yari)