C’est le message que veut faire passer l’Agence des droits fondamentaux de l’UE (FRA). Elle s’appuie pour cela sur un rapport d’une centaine de pages qu’elle vient de publier : Bien préparer l’avenir : l’intelligence artificielle et les droits fondamentaux.
Elle affirme qu’il existe une « certaine confusion quant à l’incidence de l’IA sur les droits des personnes » et demande aux décideurs politiques de « fournir davantage d’indications sur la manière dont les règles existantes s’appliquent à l’IA et à garantir que toute future loi en matière d’IA protège les droits fondamentaux ».
Dans son rapport, la FRA invite l’Union européenne et ses États membres à :
- veiller à ce que l’IA respecte TOUS les droits fondamentaux
- garantir que les individus puissent contester les décisions prises par une IA
- évaluer l’IA avant et pendant son utilisation afin de réduire les effets négatifs
- fournir davantage d’indications sur les règles relatives à la protection des données
- évaluer si l’IA est discriminatoire
- créer un système de supervision efficace