Le verdict était attendu et il est tombé hier. Le tribunal correctionnel de Paris a suivi les réquisitions du parquet avec un an de prison avec sursis pour deux anciens dirigeants ainsi que 375 000 euros d'amende pour la plateforme.
Deliveroo est aussi condamnée à « 50 000 euros de dommages et intérêts à chacune des cinq organisations syndicales de salariés (CGT, Union Solidaires, SUD-Commerces et services, SUD-Commerces et services Ile-de-France et Syndicat national des transports légers) qui s’étaient portées parties civiles pour "préjudice moral" », explique l'AFP avec le Monde.
La présidence du tribunal a expliqué que « la question n’est pas celle de savoir si le statut de travailleur indépendant est, ou pas, un statut juridique satisfaisant, mais de constater qu’en l’espèce il s’est agi pour Deliveroo d’un habillage juridique fictif ne correspondant pas à la réalité de l’exercice professionnel des livreurs », rapportent nos confrères.
Un porte-parole de la plateforme a précisé que la société « envisageait » de faire appel.