Dans le centre de Toulouse, « plusieurs centaines de salariés se sont ainsi mis en grève jeudi 14 avril. Une mobilisation massive (et rarissime) à l'appel d'une intersyndicale, qui concerne également les centres à Paris et à Kourou en Guyane », explique France Info. Dans la ligne de mire, le nouveau contrat d'objectifs du gouvernement, « avec à la clé, selon [le personnel], l'abandon d'une partie de la recherche spatiale au secteur privé ».
Damien Desroches, ingénieur délégué CGT, ne décolère pas : « On veut créer les nouveaux Space X, etc. Elon Musk, il est arrivé avec ses milliards de la vente de PayPal. Il a dit : je mets tant d'argent dans le spatial et je vais faire les nouveaux lanceurs de demain. Là, c'est le contraire. C'est de l'argent public. On arrive avec notre argent, on le donne avec un blanc-seing, à des gens dont on sait qu'ils n'ont pas actuellement les compétences techniques pour le faire ».
L'ambiance n'est pas non plus détendue à Inria où, pour rappel, de nombreux chercheurs déplorent le projet start-up nation de leur PDG : « Outre son autoritarisme, ils lui reprochent de délaisser la recherche fondamentale au profit de créations de start-up ».