Les bras articulés sont reliés à la fusée jusqu'au dernier moment. Ils mesurent 13 m de long pour une masse de 20 tonnes chacun, rappelle le CNES. « On les dit cryotechniques car les ergols qu’ils injectent dans les réservoirs de l’étage supérieur sont portés à très basse température (– 250° pour l’hydrogène et – 180° pour l’oxygène) ».
L'Agence spatiale européenne propose une vidéo de démonstration de leur fonctionnement (sans fusée Ariane 6 pour le moment). « Lorsqu’Ariane 6 décolle, ces bras se déconnectent de la fusée puis pivotent rapidement, en seulement 2,6 secondes, pour éviter d’interférer avec l’ascension de la fusée », précise l'ESA. C'est beaucoup plus rapide que sur Ariane 5 où cette manœuvre intervient six secondes avant le lancement.
« Les tests de qualification technique se poursuivent. L’objectif est maintenant d’achever le processus pour les lignes de remplissage d’hydrogène et d’oxygène et les interfaces de lanceur pour l’étage inférieur ».