Le CNRS revient une nouvelle fois sur les différents volets du rapport du GIEC avec une interview maison de Valérie Masson-Delmotte, co-présidente du groupe de travail I du Giec sur les bases physiques du changement climatique.
Elle apporte des réponses à plusieurs questions sur ce sujet : « Quel est l’impact des rapports du Giec ? La société, les médias et les politiques s’en saisissent-ils assez ? La voix des climatosceptiques porte-t-elle toujours autant ? ».
Elle revient notamment sur la couverture médiatique : « En août 2021, l’arrivée d’un footballeur à Paris avait fait la Une alors que sortait le 1er volet du 6e rapport du Giec. En février dernier, c'est l'invasion de l'Ukraine qui a occulté la publication du 2e volet ». Le 3e volet vient de sortir avec une actualité internationale toujours aussi chargée.
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Elle explique aussi que « nombre de personnes pensent que l’humanité "fera avec", comme elle s'est toujours adaptée aux aléas naturels. Mais il y a de multiples limites aux capacités d’adaptation ».
Elle aborde également la question des réseaux sociaux, « incontournables pour toucher certains publics. Comment partager les points clés des rapports du Giec sur YouTube, Instagram ou Tik-Tok ? Cela demande un savoir-faire maîtrisé par une nouvelle génération de médiateurs scientifiques mais pas par une institution comme le Giec ».