En 2021, le fisc a notifié 420 millions d’euros de redressements à SFR. Le montant total des droits réclamés pèse désormais 830 millions d’euros. Voilà ce que révèle Capital, qui note que les montants concerne « l’impôt sur les bénéfices des années 2017 à 2019, et surtout sur la TVA des années 2017 et 2018 ».
Sur ce volet, la TVA à taux réduit sur la presse concentre les attentions. « Au prétexte qu’il proposait à ses clients un bouquet de journaux, il a appliqué son taux de 2,1 % à une large partie de ses offres triple play, normalement soumises à des taux bien plus élevés : 20 % pour les services télécoms, ou 10% sur la télévision payante ». Et comme le prix facturé au client était le même, avec une TVA moindre, SFR a « donc finalement encaiss[é] un chiffre d'affaires hors-taxes et un bénéfice plus élevés », écrit notre confrère Jamal Henni.